Ce livre, si je n’en avais pas lu un bon article, je crois bien que je ne me serais jamais arrêtée dessus tant la couverture est sombre et oppressante. Et pourtant, quel roman palpitant !
L’histoire commence à Monte-Carlo. Une demoiselle de compagnie rencontre M. de Winter, le propriétaire de Manderley, une somptueuse demeure de l’ouest de l’Angleterre. Lui qui semblait accablé par le décès de sa première femme, Rebecca, retrouve peu à peu le sourire et le goût de vivre auprès de la narratrice, la jeune demoiselle de compagnie qui devient rapidement la nouvelle Madame de Winter.
Pourtant la nouvelle épouse devra, dès son arrivée à Manderley, composer avec le souvenir de la défunte 1ère épouse. Commence ainsi une lutte inégale entre la jeune femme inexpérimentée, timide et angoissée, et Rebecca qui exerce toujours une influence notable dans la propriété, sur ses habitants et les connaissances, plus d’un an après sa disparition. Une épreuve du feu en somme pour la jeune mariée et le couple que le livre raconte, avec toutes les douleurs que cela implique (page 11)…
Je m’en aperçois à son air soudain vacant, perdu, son cher visage déserté de toute expression, comme lavé par une invisible main et devenu un masque, une froide chose sculptée, toujours belle mais sans vie. Il fume alors sans arrêt en parlant avec animation de n’importe quoi, saisissant le premier sujet de conversation comme un dérivatif à son chagrin. On dit que les humains sortent meilleurs et plus forts de la souffrance et que, pour progresser en ce monde ou en tout autre, il faut subir l’épreuve du feu. Nous avons tous deux connu la peur, la solitude et une grande détresse. Je crois que l’heure de l’épreuve sonne dans toutes les existences. Nous avons tous notre démon particulier qui nous chevauche et nous tourmente et il faut bien finir par le combattre. Nous avons vaincu le nôtre; du moins nous le croyons.
C’est un roman qui parle de jalousie impossible (comment expliquer la jalousie envers une personne décédée ?), de volonté de bien faire, de mensonges et surtout d’angoisse. L’atmosphère est pesante, morbide presque, et les rebondissements ne manquent pas.
Si vous aimez les romans haletants, qui tourmentent un peu et sont étonnants, Rebecca est fait pour vous. Moi je l’ai lu en une journée !
Bonne lecture !
J’ai adoré ce livre ^^
Idem, j’avais été rebutée par la couverture mais celle de celui de ma mère était du genre roman à l’eau de rose qui ne fait pas vraiment partie de mes lectures habituelles =) Finalement, je la’i lu et relu, comme quoi il ne faut pas juger d’un livre à sa couverture ^^
Ce n’est pas tout à fait le genre de livre que j’ai l’habitude de lire, mais il m’a beaucoup plu !
Et en effet, parfois, la couverture ne reflète pas le livre, alors autant ne pas se laisser distraire par cette première impression 🙂
Merci de ton passage, à bientôt !
Océane a évoqué pas mal de livres de Daphné du Maurier et ils avaient l’air pas mal ouais…!
Je ne connais que celui-ci, mais vraiment il est pas mal 🙂