C’est l’histoire d’un groupe de touristes qui part en voyage en Inde, chacun cherchant à trouver des réponses. Quel crédit Isobe doit-il accorder aux dernières paroles de sa femme, lorsqu’elle a parlé de réincarnation avant sa mort ? Pourquoi Mitsuko pense-t-elle sans arrêt à cet étudiant qu’elle a séduit et plus ou moins maltraité à l’université ? Comment Kiguchi peut-il apaiser son tourment obsessionnel lié à ce qu’il s’est passé lors de la guerre en Birmanie ?
Ce livre parle de la recherche d’unité, de logique, de réponses et de la recherche de justifications aux aléas de l’existence (p 169):
Les paroles d’Isobe étaient pleines de vérité. Tant d’événements imprévisibles ou inexplicables traversent notre existence. En ce qui concernait Mitsuko, elle se sentait incapable d’expliquer la raison de sa venue dans ce pays. Quelque fois elle avait l’impression que sa vie e se déroulait pas selon sa volonté à elle, mais suivait une force imprévisible.
Il parle aussi de petites choses du quotidien et de grandes réflexions (p 171):
La balançoire continua son va-et-vient grinçant, même quand Isobe se leva, exactement comme la prière de sa femme résonnait dans son cœur même après sa mort. Une interruption dans notre existence ne signifie pas nécessairement l’arrêt de toute notre vie.
J’ai bien aimé ce livre parce qu’il développe les histoires de différents personnages, avec des situations et des personnalités complètement différentes.
Le roman est fluide, le style est simple et le voyage est raconté tour à tour du point de vue de chaque participant ayant un rôle principal dans l’intrigue.
Comme d’habitude avec la littérature asiatique (dans les films aussi d’ailleurs…), la fin n’en est pas réellement une et laisse libre court à l’imagination. Un roman sans prétention mais qui nous absorbe dans son univers.
Bonne lecture et bonne journée !