Japonaise, la calligraphie.
Voilà des mois, peut être plus d’un an, que je voulais essayer. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien, peut être parce qu’en fait, au fin fond de moi j’aurais voulu être raffinée comme une Gesiha (c’est très mal parti) ou avoir une solide maîtrise artistique (heureusement que ça, ça se travaille).
Toujours est-il que samedi dernier donc, je suis allée à l’ATMPJ pour prendre un cours d’essai en calligraphie japonaise.
Ce qui est, en soi, un exploit vu les circonstances. Déjà parce que j’ai réussi à me lever (et vu la semaine que j’avais passée et la soirée qui m’attendait – les 30 ans de Gazelle – c’était pas gagné) et que j’ai réussi à arriver à l’heure (alors que je ne trouvais pas l’adresse, mais c’était peut être parce qu’au départ je ne cherchais pas le bon numéro dans la rue).
Pour ce cours, nous n’étions pas très nombreuses puisqu’au début nous étions 3 (et à 11h une autre jeune femme est arrivée), la professeure et moi. Comme j’étais la seule à débuter, j’ai tout d’abord appris comment faire l’encre avec de l’eau et une pierre à encre.
Pas facile à expliquer, mais une chose est sûre, touiller la pierre dans l’eau et la frotter sur le récipient ça échauffe le poignet. Si mes souvenirs sont bons, en 5 minutes (à touiller / frotter doucement sans cesse hein), j’avais fait un petit peu d’encre, enfin de quoi m’entrainer sur quelques feuilles (ensuite j’ai utilisé de l’encre toute prête, comme les autres).
Deuxième étape, apprendre à tenir le pinceau. Alors déjà, le pinceau est gros. Ensuite, il se tient à peu près comme un stylo, sauf qu’il doit toujours être à la verticale par rapport au papier (et pas incliné comme un stylo plume). D’ailleurs, dès que l’on tient le pinceau incliné, on n’arrive à rien (enfin moi) (déjà que je n’arrivais pas à grand chose…). Les poils du pinceau doivent toujours être bien droits (et pas emmêlés), il faut arriver à contrôler la charge en encre, etc.
Rien qu’avec ça, ça commence à être compliqué.
Et puis, on passe à la pratique (comme ça, ça a l’air long, mais en fait au bout de 10 minutes grand maximum je commençais à essayer de reproduire les kanjis). Je me suis essayée à 5 kanjis: deux (que l’on ne voit pas sur la photo), puis soleil (en haut à droite), lune (en bas à droite), grand (en haut à gauche) et petit (en bas à gauche).
Honnêtement, mes kanjis ne sont pas fidèles à ce qu’ils devraient être (ils ne s’inscrivent pas dans des carrés par exemple, la lune devrait être moitié moins large que le soleil, etc.). Parce que ça a l’air plutôt simple quand on les voit, mais en fait pour les faire il faut bien maîtriser son pinceau, les gestes et être très concentré (entre autres). Et au bout de deux heures à m’entraîner pratiquement sans cesse, j’avoue que j’étais un peu sur une pente descendante en termes de résultats, même si j’essayais de rester concentrée.
Mais au final, j’ai adoré découvrir cette discipline, être dans une petite bulle zen. J’ai résisté à ne pas aller me chercher un attirail complet en sortant (à la place, je suis allée chercher les cadeaux qui me manquaient pour le soir), mais je crois que je reprendrai un (ou plusieurs) cours.
Je ne pense pas que j’irai tous les 15 jours comme l’association le propose, mais vraiment c’est une expérience qui m’a beaucoup plu et que je renouvellerai avec plaisir.
Bonne journée, bon week end et joyeuses fêtes !
Quelle superbe expérience ! Et quels beaux résultats !
Joyeuses fêtes également :o)
Une expérience très enrichissante oui 🙂
Bonne année !
C’est un art très rigoureux ! C’est chouette d’avoir franchi le pas !
Oui vraiment très rigoureux. Une très chouette expérience, mais je crois qu’il faut être très concentré et serein à la fois pour s’en sortir !
Pas facile, mais enrichissant ! 🙂