Pour mes vacances, j’ai choisi d’aller à la simplicité et au calme. Je suis donc allée passer quelques jours à Arcachon, en hors saison, parce que moi j’aime bien quand on peut être seul(e) face à l’eau, à juste regarder le mouvement, sentir l’iode et apprécier le vent qui emmêle les cheveux, sans que personne ne vienne perturber ce tête-à-tête.
Arcachon, c’est tout d’abord des souvenirs d’enfance où je voulais absolument aller me baigner, mais que j’avais peur des algues. Tellement peur, que dès que j’en touchais une, je sautais comme un cabri en poussant des petits cris. Bien entendu, à Arcachon il y a des algues partout, mais c’est pas grave, je voulais y aller. Et donc je criais parce qu’il y avait des algues qui m’empêchaient de me baigner.
En fait à cette époque, j’étais assez déterminée, je voulais aller à deux endroits : Arcachon et Lacanau. Depuis, j’ai ajouté le Cap Ferret à la liste (parce que pour manger des huîtres c’est quand même ce qu’il y a de mieux quoi).
Petite, donc, je suis souvent allée à Arcachon, avec ma famille, profiter de la plage et manger des glaces, parfois des gaufres parce qu’il y avait un petit vent frais et que les baignades ça creuse. J’en garde des bons souvenirs, de toute façon dès que je suis proche de l’eau et que je peux trempouiller mes pieds, je suis la plus heureuse (qui a dit que les femmes étaient compliquées ?).
Adulte, après une longue période d’interruption, je suis retournée à Arcachon, toujours avec des membres de ma famille, pour me ressourcer, me calmer, me promener et prendre l’air. Il n’y avait plus de glaces, ni de trempouillage de pieds, mais c’était un moyen de me recharger les batteries plus qu’efficace.
La semaine dernière, j’ai fait exactement pareil : plage, glaces (et j’y ai ajouté fruits de mer, parce que quand même les fruits de mer sur le bassin ça dépote). Mais cette fois, j’ai pris le parti de passer du temps seule avec moi-même, parce que c’est ce dont j’avais besoin après tant de mois à travailler trop dur. Et souvent c’est quand on est seul(e) qu’on prend le plus le temps de s’écouter, de ralentir, de faire ce qui nous fait du bien, autant en profiter (oui, c’est moi qui peste régulièrement contre ma solitude qui dit ça).
Mon premier jour à Arcachon, je l’ai passé en partie avec mon parrain et ma marraine qui ont eu la gentillesse de me prêter leur appartement pour quelques jours. On s’est baladés un peu, on a mangé, on a blagué, c’était bien.
Et puis en fin d’après midi ils sont repartis, moi je suis restée seule à Arcachon, à me promener sur la plage pendant des heures les pieds dans l’eau, à rechercher des jolis coquillages, à regarder ceux qui jouaient avec un cerf-volant ou ceux qui pêchaient, à ôter les grains de sable entre mes orteils, à me rappeler mes rires sur le manège, à rêver face aux bateaux…
Pour une fois, j’ai choisi de ne pas prévoir, de regarder ce qu’il se passe, de laisser faire l’instinct. Rarement ces dernières années je ne me suis sentie aussi en confiance et bien que pendant ces quelques jours de vacances. Pouvoir laisser les carapaces, les masques, retrouver son sourire et sa spontanéité, se rappeler certains traits de caractère complètement enfouis. J’ai pris le temps de regarder, de marcher, de goûter, d’écouter, de réfléchir aux choses essentielles.
Ça fait du bien de rentrer à la maison…
Bonne journée !
En tous les cas tu as l’air de bien en avoir profite.
Bienvenue chez toi.
Oui j’en ai profité, c’est le but des vacances de toute façon, non ?
Et puis c’est bien de rentrer à la maison de temps en temps 🙂
Très bel article ! On sent que ça t’a apporté de la sérénité.
Bibis !
Merci ! Oui beaucoup de sérénité, c’était ce dont j’avais besoin.
Bibis !
Han, ta dernière photo… J’ai quasiment la même ^^ On était passées par Arcachon avant Bordeaux et Toulouse avec ma potesse !!
Les vacances qui te permettent de te ressourcer, c’est le top !
Oui elle est un peu cliché cette photo mais elle est jolie je trouve.
Et des vacances comme ça, c’est vraiment terrible, ça permet tellement de se ressourcer, de se sentir bien…
Le bonheur ! 🙂