Vous avez du remarquer qu’il y a eu comme une faille temporelle sur le blog : je pensais avoir écrit il y a peu et je me rends compte que mon dernier article date de plusieurs semaines !
Je ne vais pas blâmer mes vacances puisque j’avais pris la décision de ne pas publier pendant cette période.
A la base je voulais prendre du temps loin de l’ordinateur, ce qui ne s’est pas vraiment réalisé puisque je me suis laissée tenter par un petit tour à Stardew Valley, et que, 50h plus tard, passées pendant mes vacances et même depuis la reprise du travail, j’aime toujours autant errer dans Pelican Town et ses alentours.
Mais peut être que je vous parle en charabia depuis quelques lignes, alors je vais reprendre depuis le début.
Stardew Valley, c’est le nom du jeu créé par Concerned Ape : grand fan d’Harvest Moon, il cherchait un jeu actuel qui puisse répondre à ses attentes. Comme ce jeu n’existait pas, il l’a créé lui-même. Au bout de 4 ans de labeur (qui n’est pas fini, puisqu’il continue de mettre à jour le jeu !), le jeu est sorti (vous pouvez le retrouver sur Steam et Gog) fin février de cette année.
Je vais être honnête, je ne me tiens pas du tout au courant des sorties de jeu vidéo, je marche plutôt au bouche à oreille. Alors quand j’ai vu ce jeu chez Day[9],puis chez Gamerzakh (les deux youtubers jeu vidéo que je suis en gros), je me suis dit que je m’achèterai le jeu dès que je serais en vacances.
Ce que j’ai fait donc, et depuis je n’ai pas arrêté de jouer. Actuellement, je suis au tout début de l’automne de l’année 2 (et donc plus de 50h de jeu passées).
L’histoire de ce jeu (car il y en a une), c’est que votre grand père mourrant vous confie une lettre scellée. Il vous dit de l’ouvrir que quand le tumulte de la vie contemporaine vous laissera sur le carreau, complètement désemparé.
Des années plus tard, vous travaillez pour Joja Corp, un travail sans grand intérêt semble-t-il, où vous êtes fliqués et parqués devant votre écran.
Un jour, le fameux sentiment de s’être perdu en route dans ce tumulte vous étreint et vous ouvrez la lettre.
Sur cette missive, votre grand père vous explique que lui aussi il était passé par là, et qu’à l’époque, il avait choisi de prendre toutes ses économies pour aller s’installer à la campagne, dans Stardew Valley, et d’y avoir une petite ferme. Il voulait renouer avec la nature et avec les gens, objectif atteint pour lui.
C’est de cette ferme dont vous héritez, et vous voilà donc parti(e) découvrir votre nouvelle vie à la campagne.
Et c’est là, que vous commencez, en tant que joueur, à (re)donner vie à cette parcelle de terrain.
Pour la suite de l’histoire, je vous laisse la découvrir et la créer…
Certains me diront que c’est encore un énième jeu de simulation de vie et de gestion d’une ferme.
Eh bien, de mon point de vue, c’est faux.
Car certes il y a beaucoup de choses à faire à la ferme, mais il y a aussi beaucoup de choses à faire en dehors : il y a des quêtes qui arrivent régulièrement dans votre boite mail ou sur le tableau d’affichage de l’épicerie, vous pouvez aller pêcher, explorer les mines, parcourir les alentours pour trouver de la nourriture, devenir ami et plus si affinités avec certaines personnes du village, rechercher des gemmes et autres artefacts pour le musée, bref, développer vos compétences.
C’est finalement un jeu très complet, où on est très bien guidé pour toutes les activités et où il y a énormément de choses à faire, tellement que s’en est presque frustrant parfois de ne pas pouvoir tout faire dans la journée, ce qui amène à jouer un jour, puis deux et sans s’en rendre compte 10 jours-jeu se sont passés, juste parce qu’on voulait faire tel truc et qu’entre temps il y a eu la quête pour machin, l’envie de construire une étable, etc.
Vous vous surprendrez à trouver que la pluie est une bénédiction, à adorer les coquillages sur la plage, à vous attendrir sur les marques d’amour de vos animaux, à avoir envie de pêcher à 6h du mat et d’aller au bar du coin papoter avec tout le monde, à attendre fébrilement les fêtes du village qui rythment les saisons…
Il va sans dire que je suis ultra fan du graphisme 2D old school, la musique est très chouette, et franchement, pour un jeu qui a été fait par une seule personne, je lui trouve tout le charisme d’un jeu de grosse firme.
Le jeu n’est aujourd’hui qu’en anglais (mais il ne me semble pas qu’il soit indispensable de tout comprendre ?!), il se joue soit en combinaison clavier-souris, soit avec une manette (Xbox 360 ou Xbox one) (personnellement je joue avec une manette, clavier-souris sur un laptop je trouve que ce n’est pas pratique) et, pour une fois pour un jeu récent, il n’y a pas besoin d’avoir un avion de chasse pour qu’il tourne allègrement sur votre machine.
Sur Gog.com le jeu coûte 13,99€ (sans DRM, c’est pour ça que je l’ai acheté là) ce que je trouve que c’est un rapport qualité prix très correct, d’autant plus qu’il s’agit de soutenir un développeur indépendant.
Et s’il reste quelques réticences de votre côté, je vous invite à regarder le trailer du jeu, qui finira peut être de vous convaincre.
Vous connaissiez ? L’avez-vous testé ?
Bonne journée !
PS : les illustrations de ce post ne sont pas représentatives de ma ferme, qui est malgré tout relativement artisanale (mais je l’aime très fort quand même).
Trop mignon ton article je trouve
Je ne pense pas que j’aurais le temps d’y jouer mais j’aime le concept et surtout que ce ne soit pas issu d’une grosse firme comme tu dis…
A l’époque, je jouais à kochonland.com : il fallait élever ton cochon, un peu comme les tamagochis. Et puis, l’appel du fric : les développeurs ont mis plein de pub, plein de trucs payants donc j’ai arrêté et mon Grundig (c’était le nom de mon cochon) est mort… ;-(
Merci copine ! Je voulais faire un article qui permette de faire un peu plus connaître ce jeu tout en reflétant à quel point je l’apprécie, ce qui semble réussi !
Pour celui-là, pas de contenu payant (le jeu l’est déjà), ce que je trouve très chouette. Il y a d’ailleurs un wiki, fait par le concepteur du jeu, gratuit et très complet.
Bref, une belle histoire !