Quand je suis partie à Londres c’était la première fois que je partais toute seule en voyage. Et je dois bien avouer que j’appréhendais beaucoup : est-ce que je n’allais pas m’ennuyer (d’où les programmes plutôt chargés), où loger, comment me déplacer ? Je me suis posée beaucoup de questions, même si je savais qu’en partant à Londres je ne prenais pas de risques (ville sûre et je parle plutôt bien anglais).
Alors pour me calmer, je me suis beaucoup préparée. Je me suis dit que je n’étais peut être pas la seule à avoir ces appréhensions et à me poser beaucoup de questions, d’où ce petit article pour vous montrer ma démarche. Je ne prétends pas qu’elle conviendra à tous, mais voilà ce que j’ai fait pour profiter à fond de mon voyage.
Pour préparer mon voyage et les journées, j’ai utilisé plusieurs outils, jugez plutôt !
Dans un premier temps, j’ai acheté le guide du Lonely Planet « Londres en quelques jours ». J’aime bien leurs guides, je trouve leur suggestions d’activités plutôt sympas. Les restaurants et les hôtels proposés sont plutôt onéreux par contre. Mais la carte détachable est super pratique ! Il y a une vue de l’ensemble du centre-ville et un zoom sur Kensington. Il y a aussi un plan des lignes de métro, et celui des lignes des lignes de bus majeures. Méfiez-vous cependant, si vous vous éloignez du centre ville, ce que vous chercherez ne sera pas forcément couvert par la carte (par exemple, les Kew gardens ne sont pas visibles).
D’où l’intérêt du deuxième outil : le carnet Londres (en bas à gauche). Je l’ai découvert chez Sarah qui en est la créatrice. Le guide propose des cartes vides de chaque quartier et de l’espace pour écrire. Je m’en suis beaucoup, beaucoup servie pour préparer le voyage : je furetais sur le web en quête de bonnes adresses et je les recopiais dans les pages du carnet.
J’ai essayé de faire les choses assez méthodiquement : je numérotais les attractions et pour ce qui concerne les adresses shopping et resto j’utilisais les lettres de l’alphabet. Ce qui est pratique, c’est que d’un seul coup d’œil on voit tout ce qu’il y a à faire d’intéressant dans le quartier.
Alors bien sûr j’ai accumulé beaucoup plus d’adresses que je n’aurais pu en voir en un mois, mais au moins j’avais plusieurs pistes pour agrémenter mes journées.
Par la suite, pour me faciliter la vie et comme j’avais sélectionné beaucoup d’activités payantes et que le transport est cher à Londres, j’ai choisi d’acheter un London Pass et une Travelcard. J’ai acheté les deux sur ce site et je ne sais pas si on peut les acheter ailleurs. Il me semble qu’on peut acheter le London Pass directement à Londres mais je ne suis pas sûre. Pour la Travelcard, je suis convaincue d’avoir eu une bonne idée (à moins que l’Oyster card ne revienne moins cher ?) : Londres est immense ! Parfois quand on regarde le plan on croit ne pas être loin, mais on se retrouve à marcher plus d’un quart d’heure. Alors bien sûr ce n’est pas énorme, mais à force on se retrouve à marcher des heures et à perdre un temps précieux sur le programme qu’on s’est fixé. Le seul point, c’est de savoir de quelles zones on a besoin, ce qui n’est pas forcément facile. Pour vous aider, j’ai majoritairement crapahuté dans les zones 1 à 3, sauf pour rejoindre l’aéroport de London City qui est en zone 4 il me semble.
Pour le London Pass, je suis un peu mitigée. Beaucoup de choses sont gratuites à Londres, il est donc tout à fait possible de visiter sans débourser un centime. Vu comme cela, pourquoi dépenser plus allez-vous me dire ? Déjà, parce qu’il y avait des activités payantes mais gratuites avec le London Pass qui m’intéressaient (Kew Gardens, London Zoo). Ensuite, parce qu’il y a le fameux coupe-file, ce qui est vraiment appréciable. Et enfin, il y a quelques bonus intéressants (les audioguides dans les musées par exemple).
Dans les deux cas, je pense avoir rentabilisé mon investissement, même si je vous avoue que je n’ai pas fait les calculs ! Les deux cartes m’ont apporté du confort et de la tranquillité d’esprit, ce qui est déjà pas mal !
Pour l’organisation des visites quotidiennes, je me suis beaucoup appuyée sur le carnet que m’avait offert Gazelle.
Alors en fait, dans l’idéal, il faudrait un mix entre le carnet Londres et ce carnet là : l’un est très pratique pour lister toutes les activités possibles, l’autre propose plus d’activités et d’espaces d’organisation pour le quotidien. Ce que j’ai bien aimé, c’est de me faire une petite liste de tout ce que je voulais faire, le quartier, la date, le temps qu’il a fait…
Dès mon arrivée j’ai choisi les quartiers que j’allais faire par jour (les marchés n’étant pas ouverts tous les jours, il faut bien choisir !), et le soir je regardais mes carnets / guides pour faire une première ébauche de ce que j’allais voir. Je reprenais ma liste le matin en prenant mon thé et parfois je l’agrémentais pendant la journée, en fonction de mes envies. Et au fur et à mesure je notais ce qui m’avait plu, ce qui m’avait émue, tout ça.
Le seul inconvénient de ce carnet, c’est que le format n’est pas très pratique (très long et pas large). C’est dommage, parce que les activités sont bien (mais je n’ai pas eu le temps d’en faire beaucoup). En fait c’est plus un carnet quotidien, un réceptacle / support à souvenirs, alors que le carnet Londres (pour moi) est plus un carnet de préparatifs.
Avec tout ça, j’ai pu me préparer et profiter à mon rythme de Londres sans m’interroger pendant 3 plombes, me perdre ou oublier une étape importante. Et vu l’état d’usure des carnets et de la carte, ça se voit qu’il m’ont beaucoup servi !
J’espère que ce petit article vous aura été utile : si vous avez des questions, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ! J’ai encore deux petits articles sur Londres (et après je vous laisse tranquille ! ) : un pour vous montrer la solution d’hébergement que j’ai choisi, et l’autre pour vous montrer ce que j’ai ramené (bien sûr que j’ai fait un peu de shopping !).
Bonne journée !
Bientôt mon tour de partir seule. Je n’ai quasiment rien préparé … Comment ça on est l’opposées sur pas mal de choses ^^ ? Mais bon, les contraires s’attirent 🙂
Ah oui moi je suis quelqu’un qui calibre tout. Ça me rassure. Par contre, je crois que j’aurais laissé un peu plus de lest si j’étais partie en France.
Ou pas.