Je ne sais pas trop bien ce qu’il se passe en ce moment, c’est étrange. Je flirte avec un ras-le-bol assez prononcé et une envie de tout envoyer valser, mais je mets ça sur le compte du besoin de vacances (qui approchent mine de rien) (youpi !).
Et puis il y a tous ces projets qui n’avancent pas comme je voudrais (l’appartement à acheter, les kilos à perdre, l’estime de soi à retrouver, des activités à choisir mais qui collent jamais avec mon emploi du temps instable, entre autres), qui me mettent un peu le moral en berne.
Alors je me force à relever la tête, à sortir. J’appelle des amis, je propose des choses variées, j’ai envie de nouvelles choses, j’essuie beaucoup de refus, parfois pour des prétextes fumeux, ça me contrarie beaucoup, et puis finalement, quelqu’un est emballé par une de mes idées (il était temps, je commençais à me renfermer dans ma coquille), alors je recommence à sourire, je me prépare un peu et je sors.
Même quand je n’ai pas dormi parce que toutes ces choses ça me fait réfléchir, même quand j’ai trop pleuré, même quand j’ai mal à la tête à cause des deux points précédents. J’ai souvent entendu dire que je me bougeais pas assez, que j’attendais trop que ça arrive tout prêt, ça me vexe parce que je crois que je suis quand même quelqu’un qui sort régulièrement de sa zone de confort, alors quand j’ai le moral en berne et que je me renferme, je pense à ces critiques, je crie (mes voisins m’adorent je crois), et je me mets un coup de pied au derrière.
Aujourd’hui il fallait que je sorte, que je me change les idées. Ça tombait bien, parce que c’était l’occasion de retrouver quelqu’un de cher à mon cœur que je n’ai pas beaucoup vu ces derniers temps, de prendre le soleil, de faire un peu de shopping (dois-je préciser que vu l’état d’esprit actuel, l’idée ne m’a même pas effleurée que je trouverais quelque chose pour moi ?).
En fait le shopping c’était juste un prétexte pour papoter fringues et tout ce qui va avec, en tentant de se frayer un chemin parmi les trop nombreuses personnes qui avaient eu la même idée que nous, et aussi pour ensuite aller se poser chez Bapz (LE QG quoi), prendre sa dose de sourires et de petits gestes gentils, et puis bien sûr le fameux scone BAPZ avec un bon thé oolong châtaigne (à tomber par terre ce thé et il se marie très bien avec les scones). En face de moi, un thé vert à la menthe, une coupe de glace à la vanille, des sourires et puis plein de choses à se raconter.
Après un petit détour « câlins à Plush » (je suis MÉGA fan de ce lapin, je l’aime, j’ai pris ma dose de câlin-lapin pour le trimestre, mais je crois que dès que je peux j’y reviendrai en fait), on devait aller je ne sais plus trop où, et puis j’étais vraiment fatiguée, alors je suis rentrée à l’appartement.
J’ai eu la flemme de faire les courses, trop mal à la tête, je me suis affalée sur le canapé plutôt, et puis il y avait mon étole en tricot que j’ai délaissée pendant l’été à côté de moi, je me suis dit que c’était un signe (signe que j’ai occulté pendant des mois donc, puisque mon tricot en cours traine toujours sur le canapé), je n’ai pas oublié le dessin des points, allez hop, on fait quelques rangs… C’est agréable et toujours aussi merveilleux de voir le motif apparaître, de tâter le bambou et la laine sous les doigts, d’en sentir l’odeur presque imperceptible et pourtant caractéristique, de percevoir les pelotes qui sautillent au fur et à mesure que l’on tire les fils… Limite, le tricot c’est sensuel quand on est réceptif avec ses 5 sens (oui, je sais, c’est conceptuel).
C’est une bien belle journée qui s’est écoulée, une de ces journées qui ramènent un peu d’espoir, qui réveillent les paillettes de la vie que l’on oublie trop dans les tourmentes, quand bien même on a conscience que nos problèmes sont bien ridicules par rapport à certains.
Et puis demain, je vais tester un brunch, ça va être bien.
Moi j’aime bien les week-ends qui ramènent à l’essentiel : un peu de douceur, des sourires, des paillettes et de l’amour. C’est ça l’important, c’est ça qui fait les petits bonheurs de l’existence.
Bonne journée !
à ce que je vois tu as passé une bonne journée ,moi ce week-end j’ai joué la patissiere gourmande
hier j’ai fait un tiramissu pour aujourd’hui et un moelleux au chocolat ,ce matin
on a mangé des croissants et bu du café le matin en famille ,puis ce fameux tiramissu et le moelleux au chocolat on en a mangé l’aprés-midi avec du thé en rentrant après avoir fait des courses ,et le soir j’ai mangé une de mes derniere découvertes , du calamar à l’ail et à ma grande surprise ,en plus d’être bon, ça ne pu pas (je ne plaisante pas).
tu es une grosse chanceuse ,pour moi les vacances sont fini à cause de cette maudite rentrée et toi ,les tiennes arrivent bientôt .
bisous bisous !!!
Certes j’ai la chance d’avoir des vacances bientôt, mais comme je n’ai pas eu de vacances cet été ça s’équilibre !
Et sinon, oui, une bonne journée samedi, c’était bien.
Ce qui est important, c’est de retenir les belles choses de la vie, les petites choses qui apportent du bonheur. Ce que tu racontes avec le tricot, ça m’y fait exactement penser. Je trouve qu’on ne s’attache pas assez à ces petites choses qui pourraient être insignifiantes, mais qui changent une journée si l’on prend la peine de les regarder, avec un œil nouveau et le cœur ouvert 🙂
Bisous !
Oui, c’est vrai qu’il faut retenir les bons moments, les petites choses qui apportent du bonheur. Et le tricot, c’est tout à fait ça.
Enfin quand on prend la peine de s’y attarder. Parce que c’est vrai quoi, c’est assez fabuleux quand on y pense tout ce qu’on peut faire avec un peu de laine et deux aiguilles !
Bisous !