Deuxième jour sur l’île de Gozo : après un réveil un peu tardif et une matinée en douceur à faire le tour de l’hôtel et des environs, je décide d’aller visiter le chef-lieu de l’île, Victoria.
La ville comporte une citadelle (Il-Kastell) et c’est par là que de commence mon périple. En parcourant les remparts, on a une vue splendide sur l’ensemble de l’île. Si la citadelle n’est pas très étendue (on en fait le tour en une grosse heure en se laissant prendre au jeu des dédales des ruelles), il y a de quoi s’occuper si vous êtes amateurs de musées (musée archéologique, musée du folklore, etc.) ou en jolis bâtiments (Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, ancienne prison)…
Sauf si, comme moi, ça vous prend un dimanche et que rien n’est ouvert. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma promenade dans la citadelle, il y a tellement de jolies choses à voir, même sans visiter les « attractions » touristiques ! J’ai beaucoup regardé les pierres, les textures des murs, les fleurs… Les jeux de lumière sont splendides.
Et décidément je ne me lasse pas de cette architecture si atypique, qui mêle l’épuré, la pierre presque brute, les balcons travaillés, les dentelles aux fenêtres, les balcons fermés. Si on regarde bien, chaque maison est différente de toutes celles qu’on a vu auparavant, chacune a un petit truc qui change tout. La citadelle est calme, il y a beaucoup de vent, beaucoup de marches, parfois on se demande où on se trouve : sommes nous vraiment sur l’archipel de Malte ?
On croise de multiples influences : là un peu d’Italie, ici un peu de France ou encore d’Angleterre… Le reste de la ville de Victoria a peut être un peu moins d’intérêt, sauf si on aime flâner le nez en l’air, et dans ce cas là je vous conseille la vieille ville et ses ruelles : les maisons y sont splendides, la piété religieuse très présente, il y a comme un parfum de nostalgie.
Il paraît que Victoria est l’épicentre pour les commerces sur Gozo. S’il m’a été difficile de m’en rendre compte un dimanche (les cafés étaient ouverts bien sûr, et d’ailleurs n’hésitez pas à vous désaltérer sur la Pjazza Indipendenza, mais honnêtement les centres commerciaux ne vous manqueront pas), je me suis fait un grand plaisir de crapahuter jusqu’au Jardin de Rundle : l’endroit est paisible, joliment fleuri et il y a des bancs pour se prélasser au soleil. Quelques petites sculptures pour satisfaire les amateurs d’art, c’est un plaisir de se reposer ici et de lire quelques pages de son livre préféré ou encore d’écrire quelques lignes sur le début de voyage. Ce jardin est un de mes meilleurs souvenirs de Victoria, ne le ratez pas !
Pour le prochain billet voyage, direction Dwejra…
Bonne journée !
C’est vrai que tes photos respirent le calme et la tranquillité ! Ça fait du bien 🙂
Je pense qu’en semaine c’est un peu plus animé, mais sinon, c’est vrai que les villes fortifiées de l’archipel (enfin les deux que j’ai faites) sont silencieuses et calmes, c’est très impressionnant (et reposant aussi ! 🙂 )