Ce que j’aime bien, quand je suis en congés, c’est d’avoir le temps de faire les choses et d’organiser mes journées comme bon me semble. Il y a quelques temps de cela j’avais jeté un œil au programme de l’Utopia, et je m’étais mis en tête d’aller voir Notre petite sœur, un jour où j’aurais besoin de la beauté du cinéma japonais.
Pas de chance, les horaires des séances n’étaient pas compatibles avec mes horaires de travail. Je m’étais donc quelque peu résignée, jusqu’à ce que je regarde la semaine dernière la programmation du cinéma pour planifier mes activités pendant mes congés. C’est ainsi que mardi je me suis organisée pour aller voir, à Tournefeuille, ce film qui m’attirait tant.
Notre petite sœur, c’est l’histoire de Sachi, Yoshino et Chika, trois sœurs qui vivent ensemble. Elles apprennent le décès de leur père, et malgré le fait qu’elle n’aient plus eu de contacts avec lui depuis qu’il s’était séparé de leur mère, elles décident de se rendre aux funérailles. C’est là-bas qu’elles font connaissance avec Suzu, la dernière fille de leur père, leur demi-sœur, maintenant orpheline. Sachi, Yoshino et Chika proposent d’un commun accord à Suzu de venir vivre avec elles, à Kamakura…
Ce film est une petite bulle de douceur, tout simplement. Ce que j’aime en particulier, c’est que c’est un film qui traite de la vie en communauté, de la famille et des liens familiaux et qui le fait en s’appuyant sur les petits riens du quotidien. Vous savez à quel point je suis attachée à ces petits riens, parce que je pense que ce sont eux qui rendent la vie riche chaque jour, pour faire une belle collection de souvenirs au fur et à mesure.
Et ce film, c’est justement ça : depuis l’entraînement de foot de Suzu, à la réalisation de l’alcool de prunes (comme chaque année !), chaque petite facette du quotidien est explorée pour montrer ces liens qui se tissent, les difficultés (parce qu’il y en a toujours), les émotions cachées…
En bref, il faut bien sûr être un tant soit peu amateur du genre, mais c’est une belle découverte, je suis contente d’avoir pu voir ce film.
Vous connaissiez ? Qu’en avez-vous pensé ?
Bonne journée !
Je connais très peu le cinéma japonais.
Mais tu en parles tellement bien de ce film, on ne peut que se laisser tenter.
C’est chouette que tu aies pu le caser dans ton planning, c’est le genre de choses qui font du bien. Des bises et un Joyeux Noël.
Tu sais, en fait, je ne connais pas tant que cela le cinéma japonais. Cependant de temps en temps il y a quelque chose qui attire mon œil. Et ce que j’aime bien dans ce type de films (pas seulement les japonais, les asiatiques en général), c’est que peut être que dans les grandes lignes il ne se passe pas grand chose, mais au niveau du regard, de la sensibilité, de l’expression, du ressenti, il s’en passe énormément, à un niveau intime.
C’est très surprenant parce que nous n’avons pas l’habitude de cela, mais je trouve que c’est très fort.
Si jamais tu le vois, je serais ravie d’avoir ton retour à ce sujet.
Je suis très contente effectivement d’avoir pu le caser dans mon planning. J’essaie régulièrement de me « forcer » à faire des choses qui me tiennent à cœur et si je suis parfois un peu hésitante pour le premier pas, je suis souvent heureuse d’avoir pris ce temps là.
Grosses bises à toi aussi, Joyeux Noël (et de l’affection à Piti Chat 🙂 )