Alors voilà, je suis partie à Montréal voir des amis, je suis revenue, j’ai pris quelques jours pour m’en remettre, j’ai repris le travail la tête un peu ailleurs, j’ai eu mon dernier cours à l’école, la réalité du travail m’a rattrapée, j’ai pris le parti de faire un planning de révisions pour mes examens que je suis scrupuleusement (heureusement que j’ai un côté très scolaire et très planificateur, pour ce genre de période ça aide).
Et pourtant je reste imprégnée de l’ambiance de mes vacances, de la paresse au soleil, des sourires aux petits et aux grands, des (re)découvertes.
Je me rends compte que j’associe souvent mes vacances à une lecture, celle que j’ai fait à ce moment là, où au livre que j’ai acheté sur place.
Avant chaque départ je m’achète un livre, souvent sur un coup de tête, parfois fameux et d’autres fois moins, et puis sur place j’aime bien visiter les libraires, les bouquineries, surtout les toutes petites, avec du vécu, l’intérieur qui sent les vieux livres.
C’est un peu le contraste entre le livre tout neuf du début de voyage, et celui, parfois d’occasion, que je ramène avec moi, et avec lui un peu des souvenirs de la journée.
Aujourd’hui je vais vous parler du livre tout neuf du début de voyage à Montréal, et puis sans doute que la semaine prochaine je vous parlerai de celui que j’ai trouvé là bas : ce sont deux lectures très différentes et pourtant très jolies toutes les deux.
Lorsque je suis arrivée à l’aéroport de Toulouse, je suis allée au Relay et j’ai regardé les rayonnages, les yeux un peu dans le vide, et puis j’ai vu ce gros pavé blanc avec ce bandeau orange et ces trois visages souriants. J’ai lu qui étaient les auteurs, et comme ce sont des personnes qui m’inspirent, j’ai pris le livre sous mon bras (je l’ai payé quand même hein), et je suis allée me trouver un petit endroit où tourner les pages tranquilles.
Je ne l’ai pas quitté de tout le voyage et je l’ai lu, à ce qu’il paraît, assez rapidement : c’est que la lecture vaut son pesant d’or.
Trois amis en quête de sagesse, c’est la retranscription de discussions qui ont eu lieu entre les trois amis que sont Matthieu Ricard, Alexandre Jollien et Christophe André, sur des sujets aussi vastes que la spiritualité ou la compassion.
C’est un discours sans chichis, où chacun parle de son vécu, de ce en quoi il croit : c’est d’ailleurs assez surprenant que des personnalités aussi différentes (pour rappel : un moine bouddhiste, un philosophe et un psychiatre) soient d’accord sur la finalité des choses, chacun ayant un parcours qui dans certains aspects peut faire écho au nôtre.
Vous savez cette petite voix qui nous dit qu’on est seul à vivre ça et que personne ne peut nous comprendre ? Eh bien finalement, je trouve que c’est côté réconfortant de voir que des personnes qui ont choisi comme profession le soutien aux autres et l’accompagnement vers la sagesse sont passés (ou passent encore !) par le même genre d’étapes, de questionnements que soi.
Chaque chapitre est dédié à un thème relié à la sagesse, et chacun y va de son expérience, de son vécu, de ses peurs, ses doutes, ses convictions, ses conclusions d’une vie. A la fin, chacun des auteurs donne quelques conseils pour aborder la problématique, conseils abordables et pragmatiques.
Alors bien sûr, ce n’est peut être pas votre sujet de prédilection, mais personnellement j’ai trouvé cet ouvrage fascinant et je suis encore empreinte de certains passages (l’auto compassion par exemple) qui m’aident beaucoup au quotidien.
Vous connaissiez ? L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?
Bonne continuation dans votre quête de sagesse et bonne journée !
Christophe André a écrit pas mal de bouquins, entre autres sur la méditation « mindfulness », qui ont l’avantage d’être en français (parfois ça repose que la VO soit ta propre langue) et accompagnés, en tout cas pour certains, de bandes vocales pour la méditation, donc : oui, déjà entendu parler de lui.
Et également de ce bouquin, que je n’ai pas encore lu mais qui est sur ma liste des « à lire impérativement dès que j’aurai le temps » (c’est à dire qu’il faut le prendre, le temps, et que c’est une denrée rare.
L’auto-compassion fait d’ailleurs partie des techniques de méditation que j’ai du mal à appliquer, parce que je n’ai tellement pas l’habitude d’être bienveillante pour moi-même.
Mais ça viendra. Et comme tu es -encore- un des signes que l’univers m’envoie pour me dire « lis ce bouquin » … Bah peut-être que je vais enfin me décider ? 😉
Des bisous et une grosse merde pour les examens.
Bonjour !
De Christophe André, j’ai lu « Imparfaits, libres et heureux » et aussi « La peur des autres », qui étaient vraiment bien, et d’Alexandre Jollien j’ai lu « Eloge de la faiblesse » qui m’avait bien plu aussi.
Par contre je n’ai pas de titre d’un ouvrage de Matthieu Ricard qui me vient en tête, peut être « Plaidoyer pour le bonheur » dont j’ai du lire quelques extraits.
Je ne partais donc pas en terrain inconnu, comme toi j’ai envie de dire.
Je te rejoins sur l’auto compassion, c’est assez difficile à mettre en place, et pourtant, au fur et à mesure ça va mieux de ce côté là, je suis sur mon petit chemin (et toi aussi, vu que c’est ta résolution de l’année et de l’année précédente si je me rappelle bien ?).
En tout cas, pour revenir au sujet, je pense effectivement que c’est un ouvrage qui pourrait te plaire, cela va dans le sens de ton cheminement depuis quelques années et puis c’est agréable à lire.
Merci pour les bisous, et pour les examens, je vais vite être fixée. C’est un peu le stress, mais honnêtement j’ai fait tout ce que je pouvais, c’est le principal !
Bisous à toi aussi, n’hésites pas à me laisser un petit mail avec tes nouvelles !