Il faut que je vous dise, j’adore les livres de Dominique Loreau. Ca a commencé en 2005, alors que je faisais mon premier stage de 6 mois au Canada. J’ai acheté le livre « L’Art de la simplicité ». C’était à un moment où je me cherchais, où j’essayais de savoir ce à quoi j’aspirais, la personne que je voulais devenir, etc.
Ce livre, je l’ai dévoré, du début à la fin. Je le relis régulièrement d’ailleurs.
Du coup, j’ai entamé une espèce de collection de livres dans cette veine, le développement personnel et la simplicité, et notamment de l’auteure. C’est ainsi, alors que cela faisait un moment que je n’avais pas acheté un seul de ses livres et que je cherchais son kakebo pour remplacer mon agenda de l’année, que j’ai fait une razzia monumentale sur le site de la Fnac (et une semaine plus tard, j’ai reçu une carte cadeau pour la Fnac, c’est ce qu’on appelle avoir le sens du timing).
Dans le lot, il y avait donc ce livre, l’Art de la frugalité et de la volupté.
Sauf qu’entre le temps où je l’ai acheté, et celui où je l’ai lu, il s’est écoulé quelques mois. J’en avais donc complètement oublié le sujet dudit bouquin ! Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un livre sur l’alimentation, plutôt dans la veine de ce que je lis actuellement pour me débarrasser de mes compulsions et autres comportements alimentaires bizarres. Moi qui m’attendais, au vu du titre, à un livre sur les expériences sensorielles, j’ai été un poil décontenancée, mais pas rebutée pour autant !
Ce petit bouquin, structuré en 4 parties, aborde l’alimentation d’une manière différente que les livres classiques sur le sujet. Il fait la part belle à la relation que nous entretenons avec notre assiette, le lien entre alimentation physique et psychologique.
La première partie est même assez en phase avec les idées du Dr Zermati : redécouvrir la sensation de satiété, comprendre que l' »on ne se sent pas plus heureux après avoir mangé » (p24), prendre le temps de savourer les bouchées, etc. Bien sûr, il ne va pas aussi loin que l’ouvrage du Dr suscité, néanmoins il rappelle les bonnes bases de l’alimentation je trouve.
Grosso modo : manger quand on a faim, des choses simples, que l’on prépare tranquillement et que l’on savoure.
J’ai bien aimé aussi la section avec les conseils de l’auteure, qu’ils concernent les ustensiles de cuisine, les aliments que l’on peut avoir à portée de main ou les différentes recettes simples et rapides pour un repas goûteux, sans prise de tête.
Bien entendu, ce n’est qu’un livre, et je crois que sans mise en pratique, sans essais et sans ajustements, il est difficile de se faire une opinion et de trouver un équilibre. Je suis encore en pleine phase d’expérimentations (je découvre par exemple que quand je mange trop sucré ou trop gras, j’ai facilement mal à la tête), mais j’aime ces livres qui me rappellent ce vers quoi je veux tendre et les idées que j’ai un peu tendance à remiser au placard !
La recherche de l’équilibre est décidément une attention de tous les instants…
merci d’avoir parlé de ce livre !
moi aussi j’adore Dominique Loreau, j’ai pas mal de ses livres… 😉
j’ai aussi celui-là, mais pas encore lu, j’avoue. là, je pense m’y mettre.
et si tu veux, on peut s’échanger recettes et trucs de cuisine via nos blogs.
BM
Oui pourquoi pas !
J’avoue ne pas être une grande cuisinière, ce sur quoi je mise c’est la redécouverte des sensations de plaisir, satiété…
Mais sans doute que cela passe par la cuisine pour aiguiser le goût !
Avec une cuisine qui allie la gourmandise & le côté « sain », c’est plus facile 🙂
Merci pour cette découverte !
C’est vers ce type de cuisine que je tends de plus en plus. Je favorise le bio, les fruits et les légumes depuis quelques années maintenant.
D’ailleurs, sans gourmandise, comment apprécier ce que l’on mange ? Et sans le côté « santé » ce serait de l’inconscience tant on connaît aujourd’hui les répercussions de l’alimentation sur le mental, la santé dans sa globalité.
L’avantage, c’est qu’il me reste encore plein de choses à découvrir, en termes de saveurs, d’associations, etc.
Une belle palette de découvertes se profile à l’horizon 🙂