Comme le mois dernier, je vous propose le questionnaire de créativité du mois de Février. Si vous avez raté l’épisode précédent, vous pouvez le consulter ici : Un peu de créativité #1.
Quels sont les points forts de votre vie présente ?
Tout d’abord la stabilité en termes de travail et une relative aisance financière qui me permettent de vivre confortablement, sans avoir à vérifier mes comptes sans cesse ou avoir peur de manquer. Mon emploi me permet de subvenir à mes besoins et mes envies, ce qui est très appréciable !
J’ai aussi pas mal de souplesse pour aménager mon temps et je suis autonome dans mes déplacements (ce qui n’a pas toujours été le cas…).
J’occupe un appartement bien sympathique, dans lequel je me plais et qui dispose du confort dont j’ai besoin (bon un jour ça me prendra de faire tous les « petits » travaux et ce sera encore mieux).
(Genre, poser les rideaux, ça serait bien) (faire le mastic extérieur aussi) (et alors poser la lampe de la salle de bains, j’en parle même pas…)
J’ai la chance d’avoir des amis très précieux autour de moi, sur qui je peux compter, m’appuyer, partager. Et rire. De tout (des portes, des photos d’identité, des nouvelles techniques de drague à base de miettes de crabe, …) (je vous raconterai) (peut être).
Je suis en bonne santé. Alors oui j’ai eu une sinusite carabinée, mais j’ai la chance de ne pas avoir de maladie grave qui nécessite de soins lourds, qui mette ma vie en danger, ou autre.
Et puis ce que j’aime avant tout, depuis quelques années, c’est cette idée d’être dans une dynamique de progression et d’avancement. Sans doute que tout est un peu lié, mais je crois que c’est le point le plus positif de tous !
Quels en sont les points faibles ?
Je crois que je manque singulièrement de confiance en moi et en mes capacités, ce qui me conduit à avoir des comportements de repli sur moi-même (j’ai pas quelques difficultés à me détendre, je suis souvent en posture de défense…), voire parfois d’immobilisme. J’ai du mal à appréhender le changement (et pourtant je n’en ai pas manqué dans ma vie !), et je préfère parfois rester dans les chemins balisés que je connais, même s’ils ne sont pas forcément bons pour moi. Alors bien entendu, de temps en temps, je me donne un coup de pied aux fesses et je me remue, mais c’est toujours un peu en me faisant violence. J’aimerais bien être plus douce avec moi-même.
En fait, je crois que le mieux que je pourrais faire, c’est d’être ma meilleure amie. Ça va venir.
Il y a-t-il un aspect de votre vie qui vous semble stagnant comme un marais ?
Le manque de confiance en moi. Pourtant, je crois qu’il ne faudrait pas grand chose, peut être un regard un peu plus bienveillant, un peu moins critique ou intransigeant.
L’autre aspect, c’est le vide amoureux depuis quelques temps. Cela m’inquiète moins, je crois que c’est surtout que ce n’est pas le moment pour moi. Cela fait un bon moment que je n’ai pas eu de coup de cœur pour quelqu’un. Mais je fais confiance à la vie pour cela : quand la période sera propice, la bonne rencontre se présentera !
Il y a-t-il des parties de votre vie qui s’écoulent sans heurts, comme une rivière argentée ?
Sans aucune hésitation, le travail. Comme pour les études, j’ai la chance de ne pas avoir à forcer énormément pour que cela se passe bien. Alors bien sûr, j’ai connu le chômage ou encore des périodes pas très drôles, comme tout le monde, mais comme je le disais dans la première question, j’occupe aujourd’hui un poste plutôt intéressant et qui me permet de subvenir à mes besoins. Ce qui est plus qu’appréciable !
Partagez-vous des racines profondes avec la famille ou les amis ?
Je ne suis pas quelqu’un de très entouré : j’ai une petite famille et peu d’amis. Mais dans ce cercle, je sais sur qui je peux compter, je sais qui me comprend, je sais qui m’accepte comme je suis. Des racines profondes oui, avec des gens triés sur le volet, donc que du très bon !
Plus que le nombre, je préfère miser sur la qualité.
Certaines racines ont-elles été déchirées à cause d’orages survenus dans votre vie ?
Oui. A vrai dire, je crois que c’est assez inévitable. Ces orages ont permis de révéler certaines choses, de savoir comment me positionner. Même si les épreuves sont douloureuses sur le coup, elles apportent le plus souvent des éclaircissements, des expériences, des leçons. De toute façon, il faut faire avec, autant essayer de le prendre avec le sourire !
Pouvez-vous penser à des parties de vous-même que vous cachez à votre famille ou à vos amis ?
Je suis quelqu’un d’assez transparent et franc, même si par confort je reste assez pudique sur certaines choses en fonction de l’interlocuteur. Cela me permet de ne pas avoir à me justifier/m’expliquer pendant des heures sur tel ou tel choix, ou de garder mon jardin secret. Mes amis proches sont ceux qui savent le plus de choses sur moi je crois. Mais comme tout le monde, j’ai mon petit coin, connu de moi seule.
Où et quand vous sentez-vous au sommet du monde ?
Quand j’accomplis quelque chose dont je ne me croyais pas capable, que je dépasse mes limites, que je sors de ma zone de confort avec succès.
La nature, lorsque je la contemple, me fait du bien (comme les églises, les temples, qui m’apaisent).
Après le sport aussi, je me sens super bien (et alors dans le bain ou sous la douche après, c’est encore mieux !).
Ah et j’aime bien les compliments sincères : qui ne se sent pas le roi du pétrole dans une telle situation ?
Quels mots utiliseriez-vous pour décrire votre paysage émotionnel ?
C’est assez variable : parfois quelques périodes d’accalmie, et puis de temps à autre des vraies tempêtes. Comme je suis quelqu’un d’à la fois passionné et sensible, je suis sans doute plus perméable aux aléas de la vie, bons comme mauvais. Donc peut être que volcanique ce serait représentatif : c’est fertile, on sait jamais trop ce qui va arriver ni quand, mais ça déménage !
Comment décririez-vous votre vie jusqu’à maintenant ?
Ma vie me fait un peu penser à la théorie de l’innovation et au processus de destruction créatrice (théories économiques de Joseph Schumpeter) (comme quoi, des études en économie, ça peut servir). Chacun des cycles a eu son lot de mini-révolutions, et à chaque changement de cycle, un vrai changement s’est opéré, comme un changement de paradigme presque (toujours les résidus des études économiques et sociales…).
Je crois qu’il y a, pour l’instant, 3 « ères » (je ne sais pas pourquoi je pense à cela, mais dans Star Wars, l’épisode 4 c’est « A new hope », la suite ne peut pas être mauvaise !), chacune ayant apporté aux suivantes. Comme un processus d’amélioration continue en fait : parfois c’est un peu rude ou chaotique, mais ça avance.
J’ai parfois l’impression de me plaindre continuellement de cette activité perpétuelle (et il n’y a rien qui m’énerve plus que les gens qui se plaignent en attendant que ça passe tout seul…) mais avec le recul, finalement, c’est pas plus mal. Le mouvement c’est la vie, non ?
(Et dans quelques jours/semaines/mois, je recommencerai à râler parce que ça remue trop, bien entendu…).
Voilà pour ce deuxième opus. Peut être que je vous montrerai les différents exercices du livre quand je les aurais réalisés… Sinon, vous en saurez plus le mois prochain !
Hello ! 😉
Je trouve passionnant de suivre ton cheminement créatif à travers ce livre.
Continue !
BM
Hello 🙂
Justement, je me demandais si cela intéressait quelqu’un… J’ai ma réponse, merci !
A bientôt, merci de ton passage et de ton commentaire !