Le thème pour ce mois-ci est la visualisation créatrice.
Si vous imaginez un ballon, que voyez-vous ?
Je vois un ballon en plastique rouge qui roule sur l’herbe verte.
Je vois un ballon de baudruche rose tendre qui s’envole, sa ficelle se balançant au gré du vent.
Je vois un ballon de montgolfière aux couleurs de l’arc-en-ciel qui vole au dessus des montagnes.
Je vois un ballon de volley-ball en cuir élimé qui rebondit sur le sol plastique vert et bleu d’un gymnase de lycée.
Si vous imaginez un citron, que goûtez-vous ?
Je goûte le jus du citron légèrement acidulé.
Je croque la chair, j’ai les dents qui crissent.
Je goûte le zeste juste blanchi, à la fois croquant et moelleux, plein de saveurs acides et fruitées.
Je grimace en mangeant la peau blanche entre l’écorce et la chair, amère.
Si vous imaginez que vous tenez une pêche, quelle texture sentez-vous ?
Je sens la peau douce et duveteuse du fruit.
Je sens la petite queue du fruit, un peu rêche sous la pulpe du doigt.
Je sens la chair juteuse, à la fois lisse et filandreuse, souple et ferme.
Je sens le noyau, ses reliefs, les petits bouts de chair du fruit qui y sont accrochés, sa dureté.
Si vous imaginez une pomme, que pouvez-vous sentir ?
Je sens le parfum acidulé de la Granny Smith.
Je sens l’odeur un peu poudrée et légèrement sucrée de la Golden.
Je sens le parfum puissant et sucré de la Pink Lady.
Je sens l’odeur toute en nuances de la Reinette du Canada.
Si vous imaginez une cascade, qu’entendez-vous ?
J’entends l’eau qui chute à vive allure et à grands flots du sommet de la cascade.
J’entends le vent dans la végétation qui vit ici.
J’entends l’étendue d’eau en bas de la cascade, plus calme, qui mène son bonhomme de chemin, tranquillement, vers d’autre contrées.
J’entends les animaux qui résident ici, les grenouilles qui coassent, les serpents qui se frayent un chemin, les insectes qui volent.
Retrouvez mes réponses aux questionnaires des mois précédents : #1, #2, #3.
Quelles sont les histoires que vous avez lues ou entendues et dont vous vous souvenez ?
Je me rappelle avoir lu pas mal de choses seule ou lorsque mon papa nous faisait la lecture. Je me rappelle aussi avoir vu en cassette vidéo des contes, mais pour la majorité je ne serais pas capable de raconter l’histoire au complet.
De tête, je dirais le Petit Prince, la Belle et la Bête, les 3 petits cochons, le petit chaperon rouge, la petite sirène, Jack et le haricot magique, Cendrillon, Peau d’Âne, les Contes des 1001 nuits, la Belle au bois dormant, Hansel et Gretel, Aladin, le Roi lion, Fantasia, Peter Pan…
Je suppose que les nombreuses BD (Boule et Bill, Gaston Lagaffe, Achille Talon…) que mon père nous lisait étant petits ne comptent pas.
Quelle est l’histoire que vous préférez ?
La Belle et la Bête. C’est bizarre, parce que, petite, je me sentais assez proche de Belle pour le côté rêveur et toujours dans les livres, un peu en dehors de la réalité. J’avoue que je lui enviais son courage et sa beauté… Mais je n’aimais pas mon apparence, ce qui me rendait colérique, et du coup, je me sentais quand même assez proche de la Bête, j’avais l’impression de comprendre sa douleur.
Ce qui m’a plu dans l’histoire c’est le fait de pouvoir dépasser une première impression négative et d’arriver à aimer quelqu’un pour ce qu’il est et non pour ce qu’il parait. Et puis c’est une représentation de l’amour en tant que sentiment beau et fort…
Quelle est celle qui vous a le plus perturbée ?
La petite sirène mais pas la version de Disney, celle d’Andersen. Je me rappelle que c’est une histoire très triste, dans laquelle la sirène souffre beaucoup. Il me semble qu’elle n’arrive pas à se faire aimer du prince et qu’elle meurt à la fin. C’est vraiment une histoire qu’il m’a marquée (et l’image dessous c’est la version que j’ai vue) (après avoir vu celle de Disney, je vous raconte pas le choc).
Quel personnage de conte de fées ou de mythologie choisiriez-vous d’être ?
Pour la mythologie, vous pouvez aller voir la page « A propos« .
Pour le personnage de contes de fées, je pense, justement, que je choisirais d’être une fée bienveillante, qui aide les autres à accéder au bonheur.
Si l’on vous accordait 3 vœux à exaucer, quel serait votre choix ?
J’avais bien pensé à supprimer la guerre, la méchanceté, la cruauté, toutes ces choses du même acabit, mais en y réfléchissant ce serait un peu stupide. En effet, la paix n’a de sens qu’avec la guerre, la gentillesse avec la cruauté…
Faire des vœux à un niveau « global », c’est quand même assez compliqué, parce que les répercussions négatives auxquelles je n’aurais pas pensé de prime abord pourraient toucher des innocents. Donc j’ai choisi de faire des vœux pour moi.
Savoir vivre le moment présent, sans me préoccuper du passé, sans angoisser pour l’avenir. Lâcher prise et relativiser quoi.
M’aimer. Pour en arriver à ce vœu là, il m’a fallu un moment quand même. Au début j’ai pensé à « être amoureuse » mais c’est déjà le cas (sauf que c’est pas réciproque). Ensuite je me suis dit « être aimée » mais si ça se trouve c’est déjà le cas et si ce n’est pas réciproque c’est pas forcément très bénéfique. Enfin j’ai pensé à « l’amour réciproque » mais par exemple, c’est le cas avec des amis ou des membres de ma famille, donc ce serait un coup d’épée dans l’eau. M’aimer (ce qui devrait être la base) (mais en fait non) ça m’a semblé bien, puisque ce n’est pas le cas actuellement.
Le dernier, grosse difficulté aussi. Je me disais qu’offrir l’opportunité à tout le monde de faire 3 vœux ce serait bien aussi. Et puis je me suis dit que non, c’était pas une bonne idée (doit bien y en avoir qui souhaitent des trucs complètement pourris, genre une guerre nucléaire, raser un pays ou que sais-je encore…). Et puis sélectionner ce ne serait pas équitable. Bon. Donc finalement, je souhaite apprendre et créer. Tout le temps. Toute ma vie. Peut être qu’avec ça, j’arriverai à faire quelque chose qui adoucisse les rugosités de la vie ? Peut être que je serais plus ouverte sur le monde ? Peut être que je comprendrais plus de choses ? Ça me semblait intéressant…
Pour lire les articles sur le sujet des mois précédents, c’est par ici : Janvier, Février.
J’ai été tout de suite séduite par l’idée du produit. J’aime écrire, j’aime amasser de belles images ou des souvenirs. Mais je mixe rarement ces deux facettes. Alors l’idée de faire quelque chose de joli et créatif avec ces deux activités m’enchante particulièrement.
Aujourd’hui, j’écris principalement sur un grand carnet moleskine. Parfois j’y colle des coupures de journaux mais l’inconvénient de ce carnet c’est que les feuilles des pages sont fines, elles « gondolent » donc quand je mets des points de colle. Et le masking tape ça file vite !
Je suis donc allée sur le site de la marque mentionnée dans la vidéo, histoire de voir les produits disponibles et les tarifs. Lors de ma première visite, ils ne livraient pas en France. Le smash est donc un peu sorti de ma tête, jusqu’à ce que je recolle des coupures de journaux dans mon carnet moleskine et que cela m’agace de voir les pages gondoler.
Et pof !
Vu comme cela, il y a beaucoup de choses, et pourtant je n’ai acheté que 3 articles : un kit SMASH rose (pour être assorti au canapé, huhu), un tampon encreur (en bas sur la photo) et des petits « marques pages » (juste à gauche du carnet sur la photo de groupe).
Dans le kit SMASH rose, il y avait tout le reste, donc beaucoup de choses ! Sur la photo de groupe ci-dessus, on peut voir : des trombones (avec des petits « flags ») (sur la gauche de la photo) et un SMASH pen (un embout stylo bleu, un embout colle) (sur la droite de la photo) qui arrive en plus de celui fourni avec le carnet.
Ici, un SMASH Pad pour les occasions spéciales (anniversaires, Noël, etc.). Ce bloc-note propose plusieurs mises en pages et thèmes (les événements, les cadeaux, la décoration, etc.). Le format, ni trop grand, ni trop petit permet d’être synthétique et de se concentrer sur l’essentiel.
Sur la droite de la photo, on aperçoit des attaches parisiennes numérotées et un petit bloc a feuillets style post-it.
Un second SMASH Pad, sur le thème de la famille celui-ci. Là encore, plusieurs design et thèmes sont proposés. Ce bloc m’enchante un poil moins que le précédent, mais je suis sure que je trouverais quoi en faire !
Ici ce sont des SMASH Pockets. Il y en a 6 différents dans le paquet et ils permettent de garder les petits éléments que l’on peut difficilement coller. Sur ce design il y est mentionné les pierres précieuses, personnellement je n’en ai pas des masses (sauf sur des bagues), mais pour des fleurs séchées, des plumes cela peut être assez pratique.
Le tampon encreur, que j’ai donc acheté en plus du kit, m’a rendue complètement hystérique, ou presque. Je le confesse, j’adore les tampons encreurs. J’en ai déjà quelques uns, mais aucun qui date ! Et celui-ci propose en outre quelques petites phrases mignonettes ! A noter, pas de bloc d’encre fourni avec, il faut donc en avoir.
Et si on passait au carnet à proprement parler ? C’est un très bel objet, bien fini.
A l’intérieur, une petite page en espèce de papier calque qui présente bien l’idée de l’objet, ce pour quoi il a été conçu. J’aime beaucoup les typographies, le style enjoué.
Les différentes pages du carnet ont chacune un style différent. On aime ou pas, mais chacune a une âme. J’aime bien le côté un brin désuet et vintage de celle-ci.
J’adore le message de la page de droite. Je trouverais presque dommage de mettre des choses dessus, j’aurais peur de l’abîmer ! Ce que j’apprécie plus que tout c’est que les pages sont épaisses, comme du bristol un peu. Elles sont lisses et douces, très agréables au toucher.
Inutile de préciser que je suis très enthousiaste de mon achat. Je ne sais pas encore trop comment m’y prendre (c’est toujours le problème avec les beaux objets, on a peur de les abîmer en les utilisant), mais j’ai plein d’idées. Je me disais même que je pourrais en faire un album photo, je crois que ce serait très joli.
En ce qui concerne le prix, je trouve que c’est très honorable : pour l’ensemble j’en ai eu pour environ $50, frais de port inclus. A noter, les frais de port sont quand même assez élevés (environ $15). La livraison est un peu longue aussi (4 semaines je crois).
Si néanmoins vous êtes intéressés pour vous offrir un kit ou autre, j’ai trouvé un code qui offre 10% de réduction : BLOG10 (la preuve).
Les pas japonais c’est une manière assez spéciale de regarder sa vie. On peut attribuer à chaque « pas » un évènement (mariage, naissance…), un âge (mes 18 ans, mes 20 ans…), une rencontre marquante (mon mentor, mon idole, …), un lieu où l’on a vécu…
La première fois que j’ai entendu parler des pas japonais, c’était dans un livre de Dominique Loreau (who esle ?), L’Art des listes. J’ai trouvé que c’était une idée d’introspection intéressante, qui sortait des chantiers battus. Je m’étais dit que c’était sans doute quelque chose qu’il serait rigolo de faire.
Et puis, cela m’est sorti de la tête (comme plein d’autres choses qui m’intéressent) (et que j’oublie) (et puis un jour, on ne sait pas pourquoi, ça revient et on s’y remet) (peut être parce qu’à ce moment là, c’est le bon moment).
Le mois dernier, je me suis replongée dans le livre que m’a offert Beautymist lors du swap de Noël « Une année de créativité ». Comme tous les mois quoi. Et puis, cette activité « Faire des cartes pour y inscrire vos voyages personnels », m’a interpellée. C’était un peu le concept des pas japonais, en se basant sur des cartes des endroits où l’on a vécu. Pour certains, il aurait fallu une seule carte. Mais pour moi…
Sur la photo, il y en a 6, mais en vérité il aurait fallu en rajouter 2 de plus (sauf que j’ai très peu de souvenirs, j’étais petite, et je me suis dit qu’avec 6 cartes, j’avais amplement de quoi faire) (la preuve, j’ai fini mi-mars) (et j’ai commencé début février !).
Avec ces cartes, le livre propose de marquer les endroits qui sont les plus importants pour nous, tels que notre maison, le parc où l’on jouait, les lieux que l’on a aimé visiter, etc. Le livre mentionne qu’il faut noter tout ce qui concerne les bons souvenirs, mais aussi les mauvais.
Je me suis donc prêtée au jeu, pour voir. C’est rigolo d’avoir tout plein de souvenirs qui remontent. Parfois, on se rappelle d’un lieu, mais pour le situer sur la carte, c’est un peu plus compliqué (par exemple, j’ai mis 25 minutes à retrouver un muséum d’art contemporain où j’avais pris des cours de peinture) (presque 15 ans après, pas facile).
Et ce qui m’a marqué, c’est que j’ai beaucoup plus de choses positives qui me reviennent en regardant les cartes que de mauvais. A Montréal, j’ai eu des moments difficiles, mais je ne saurais pas marquer précisément où c’était (je suis incapable de situer l’hôpital où j’accompagnais un ami pour ses séances de chimio…). Par contre, en regardant la carte, je me suis rappelée de pleins de choses, le restaurant afghan avec Le Breton, les soirées entre filles au 281 (je vous dis pas ce que c’est, cherchez) (soirée mémorable avec un couple de lesbiennes ), le concert de Bruce Springsteen, la rétrospective YSL, les serveuses à Bâton rouge, la poutine de la banquise, la crème glacée avec mon grand frère du Canada, le jardin botanique en long en large et en travers, le grand-prix de formule 1, le restaurant de poissons avec mon père et ma belle-mère…
Et pour toutes les villes c’est pareil. Tous les lieux notés, et pourtant il y en a des pas gais du tout (genre, les cimetières), me rappellent des bons souvenirs avant tout. Je ne pensais pas avoir autant de souvenirs, et surtout pas autant de bons souvenirs qui attendaient patiemment que je les retrouve.
Cette activité, c’est une bonne nouvelle finalement. Je croyais que ce serait plus difficile, mais ça m’a surtout rappelé qu’il y a toujours des pépites qui brillent et qui n’attendent qu’à remonter à la surface.
Ce n’est pas parce que je travaille beaucoup ces derniers temps que j’en oublie mes projets en cours. Je crois qu’il est important de savoir déconnecter du travail et de s’accorder un peu de temps pour soi, pour ses activités, même si ce n’est que pour 10 minutes.
C’est ainsi que tous les soirs, je lis 10 minutes dans mon lit (inutile de dire que comme je lis en ce moment un livre assez imposant sur les arts et la culture à Bali ça n’avance pas bien vite mon affaire) (et le livre est en anglais) (non pas que j’ai des difficultés à lire ou parler anglais, mais parfois certains termes m’échappent) (et je vous jure que la culture Balinaise a beau être très intéressante, il faut être bien accrochée !) (mention spéciale à la partie sur le calendrier) (à ne surtout pas lire quand on a mal à la tête) (il y a 3 calendriers à Bali…), je pratique un peu de cohérence cardiaque, j’écris dans mon journal, et, quand j’ai un ouvrage en cours (et pas trop la flemme), je fais quelques rangs de tricot. Ou de crochet (chipotez pas !).
Et justement, il y avait un ouvrage à finir. Les rayures douces et colorées sont maintenant bel et bien finies !
Alors quelques mots sur le modèle. Je l’ai trouvé dans le Marie-Claire Idées spécial bébé (Hors-série n°3 – Avril 2008). J’ai juste changé les couleurs des rayures, je voulais quelque chose d’un peu plus vif que les pastels proposés à la base.
Il y a de l’Alpaga écru et de la Surnaturelle de la Droguerie pour les rayures. Il est tricoté au point mousse, ce qui monte assez vite. Le plaid se tricote à partir de la pointe, on augmente des deux côtés tous les deux rangs, rien de bien compliqué. Par contre, sur la fin, honnêtement c’est long avec toutes ces mailles ! Le résultat est assez chouette je trouve, léger, douillet, vitaminé et, bien sûr, chaud. Ah et pour la taille d’aiguilles, c’est du 3,5.
Pour la bordure, j’ai utilisé un crochet 3,5 : un rang de mailles serrées et un rang avec les picots. J’étais ravie de voir que je savais encore manipuler le crochet, même si je ne pratique pas vraiment. Enfin pas régulièrement quoi.
Bref, j’ai donc fini ce petit (enfin 80cm à partir de la pointe) plaid. Il est parti accompagné de diverses autres choses par la poste, j’espère que les destinataires seront contents.
Et moi je me demande bien ce que je vais pouvoir faire : quelque chose au crochet ? un bonnet (alors que le printemps arrive) ?
Je sais pas. Des idées ?
Du coup, pour l’instant, je vais lire un peu plus. On sait jamais, des fois que j’arriverais à finir mon livre et à commencer l’un de ceux qui m’attendent sagement dans l’entrée…
Quand j’ai envie de me vider la tête le soir, devant un bon film ou une émission qui m’intéresse à la télévision, je tricote. Par contre, il faut être honnête, lorsque le modèle est un brin compliqué c’est pas facile de se concentrer et de ne pas faire de bêtises (et puis détricoter c’est encore moins mon truc, je n’arrive pas à récupérer les rangs) (autant j’arrive à faire des motifs un peu élaborés, autant je me perds dans les grilles quand je détricote) (et là, un mythe s’effondre).
Il y a quelques temps, je tricotais de la layette (un petit gilet, une petite robe…) : ce n’était pas des modèles particulièrement compliqués (le Birch c’était quand même beaucoup plus ardu) (ça c’est spécial pour les lecteurs de la première heure qui connaissaient mon précédent blog) (mais ceux qui sont sur Ravelry peuvent voir le résultat aussi) mais ce sont des modèles qui demandent de l’attention, mine de rien.
Et puis ça se tricote vite la layette.
Alors je me suis trouvé un « presque » tricot-boulet. Le genre de truc qui prend un bon bout de temps (quand on tricote à 2 à l’heure comme moi) (ou qu’on a peu de temps le soir) (certains cumulent), qui est tellement long qu’il en est presque rébarbatif.
Je voulais quelque chose de gai, de facile, de généreux. J’ai déjà fait un plaid pour bébé avec plein de jolies couleurs (et 23 tonnes de fils à rentrer…). Mais les rayures et les couleurs vives, j’aime bien.
Alors je rempile.
Il est énoooooooooooooorme ! Bon et là sur la photo il n’est pas fini. En vrai non plus il n’est pas fini, il me reste quelques rangs à faire, les fils à rentrer et la bordure à faire en crochet (en gros, y’a du boulot encore).
Mais je l’adore. Déjà.
Je le tripote tout le temps (en faisant attention à pas perdre de mailles quand même…). Parfois je ne l’attrape que pour le plaisir, même pas pour tricoter.
Ah oui, parce que c’est bien beau de faire un plaid triangulaire. Mais à force de faire des augmentations de chaque côté tous les deux rangs, le nombre de maille monte assez vite. Et donc on atteint vite le moment où tricoter un seul rang, même en point mousse (= tout à l’endroit) (le point le plus facile, donc le plus rapide) prend carrément autant de temps que la page de publicité (du coup plus possible d’aller au petit coin quoi) (que de choix cornéliens quand même !).
Mais quand même…
Ces couleurs là, ça donne pas la frite ? Ça donne pas envie de retrouver le printemps ?
Bon allez, j’y retourne, j’ai encore quelques rangs à faire avant de vous montrer mon nouveau doudou terminé.
Comme le mois dernier, je vous propose le questionnaire de créativité du mois de Février. Si vous avez raté l’épisode précédent, vous pouvez le consulter ici : Un peu de créativité #1.
Quels sont les points forts de votre vie présente ?
Tout d’abord la stabilité en termes de travail et une relative aisance financière qui me permettent de vivre confortablement, sans avoir à vérifier mes comptes sans cesse ou avoir peur de manquer. Mon emploi me permet de subvenir à mes besoins et mes envies, ce qui est très appréciable !
J’ai aussi pas mal de souplesse pour aménager mon temps et je suis autonome dans mes déplacements (ce qui n’a pas toujours été le cas…).
J’occupe un appartement bien sympathique, dans lequel je me plais et qui dispose du confort dont j’ai besoin (bon un jour ça me prendra de faire tous les « petits » travaux et ce sera encore mieux).
(Genre, poser les rideaux, ça serait bien) (faire le mastic extérieur aussi) (et alors poser la lampe de la salle de bains, j’en parle même pas…)
J’ai la chance d’avoir des amis très précieux autour de moi, sur qui je peux compter, m’appuyer, partager. Et rire. De tout (des portes, des photos d’identité, des nouvelles techniques de drague à base de miettes de crabe, …) (je vous raconterai) (peut être).
Je suis en bonne santé. Alors oui j’ai eu une sinusite carabinée, mais j’ai la chance de ne pas avoir de maladie grave qui nécessite de soins lourds, qui mette ma vie en danger, ou autre.
Et puis ce que j’aime avant tout, depuis quelques années, c’est cette idée d’être dans une dynamique de progression et d’avancement. Sans doute que tout est un peu lié, mais je crois que c’est le point le plus positif de tous !
Quels en sont les points faibles ?
Je crois que je manque singulièrement de confiance en moi et en mes capacités, ce qui me conduit à avoir des comportements de repli sur moi-même (j’ai pas quelques difficultés à me détendre, je suis souvent en posture de défense…), voire parfois d’immobilisme. J’ai du mal à appréhender le changement (et pourtant je n’en ai pas manqué dans ma vie !), et je préfère parfois rester dans les chemins balisés que je connais, même s’ils ne sont pas forcément bons pour moi. Alors bien entendu, de temps en temps, je me donne un coup de pied aux fesses et je me remue, mais c’est toujours un peu en me faisant violence. J’aimerais bien être plus douce avec moi-même.
En fait, je crois que le mieux que je pourrais faire, c’est d’être ma meilleure amie. Ça va venir.
Il y a-t-il un aspect de votre vie qui vous semble stagnant comme un marais ?
Le manque de confiance en moi. Pourtant, je crois qu’il ne faudrait pas grand chose, peut être un regard un peu plus bienveillant, un peu moins critique ou intransigeant.
L’autre aspect, c’est le vide amoureux depuis quelques temps. Cela m’inquiète moins, je crois que c’est surtout que ce n’est pas le moment pour moi. Cela fait un bon moment que je n’ai pas eu de coup de cœur pour quelqu’un. Mais je fais confiance à la vie pour cela : quand la période sera propice, la bonne rencontre se présentera !
Il y a-t-il des parties de votre vie qui s’écoulent sans heurts, comme une rivière argentée ?
Sans aucune hésitation, le travail. Comme pour les études, j’ai la chance de ne pas avoir à forcer énormément pour que cela se passe bien. Alors bien sûr, j’ai connu le chômage ou encore des périodes pas très drôles, comme tout le monde, mais comme je le disais dans la première question, j’occupe aujourd’hui un poste plutôt intéressant et qui me permet de subvenir à mes besoins. Ce qui est plus qu’appréciable !
Partagez-vous des racines profondes avec la famille ou les amis ?
Je ne suis pas quelqu’un de très entouré : j’ai une petite famille et peu d’amis. Mais dans ce cercle, je sais sur qui je peux compter, je sais qui me comprend, je sais qui m’accepte comme je suis. Des racines profondes oui, avec des gens triés sur le volet, donc que du très bon !
Plus que le nombre, je préfère miser sur la qualité.
Certaines racines ont-elles été déchirées à cause d’orages survenus dans votre vie ?
Oui. A vrai dire, je crois que c’est assez inévitable. Ces orages ont permis de révéler certaines choses, de savoir comment me positionner. Même si les épreuves sont douloureuses sur le coup, elles apportent le plus souvent des éclaircissements, des expériences, des leçons. De toute façon, il faut faire avec, autant essayer de le prendre avec le sourire !
Pouvez-vous penser à des parties de vous-même que vous cachez à votre famille ou à vos amis ?
Je suis quelqu’un d’assez transparent et franc, même si par confort je reste assez pudique sur certaines choses en fonction de l’interlocuteur. Cela me permet de ne pas avoir à me justifier/m’expliquer pendant des heures sur tel ou tel choix, ou de garder mon jardin secret. Mes amis proches sont ceux qui savent le plus de choses sur moi je crois. Mais comme tout le monde, j’ai mon petit coin, connu de moi seule.
Où et quand vous sentez-vous au sommet du monde ?
Quand j’accomplis quelque chose dont je ne me croyais pas capable, que je dépasse mes limites, que je sors de ma zone de confort avec succès.
La nature, lorsque je la contemple, me fait du bien (comme les églises, les temples, qui m’apaisent).
Après le sport aussi, je me sens super bien (et alors dans le bain ou sous la douche après, c’est encore mieux !).
Ah et j’aime bien les compliments sincères : qui ne se sent pas le roi du pétrole dans une telle situation ?
Quels mots utiliseriez-vous pour décrire votre paysage émotionnel ?
C’est assez variable : parfois quelques périodes d’accalmie, et puis de temps à autre des vraies tempêtes. Comme je suis quelqu’un d’à la fois passionné et sensible, je suis sans doute plus perméable aux aléas de la vie, bons comme mauvais. Donc peut être que volcanique ce serait représentatif : c’est fertile, on sait jamais trop ce qui va arriver ni quand, mais ça déménage !
Comment décririez-vous votre vie jusqu’à maintenant ?
Ma vie me fait un peu penser à la théorie de l’innovation et au processus de destruction créatrice (théories économiques de Joseph Schumpeter) (comme quoi, des études en économie, ça peut servir). Chacun des cycles a eu son lot de mini-révolutions, et à chaque changement de cycle, un vrai changement s’est opéré, comme un changement de paradigme presque (toujours les résidus des études économiques et sociales…).
Je crois qu’il y a, pour l’instant, 3 « ères » (je ne sais pas pourquoi je pense à cela, mais dans Star Wars, l’épisode 4 c’est « A new hope », la suite ne peut pas être mauvaise !), chacune ayant apporté aux suivantes. Comme un processus d’amélioration continue en fait : parfois c’est un peu rude ou chaotique, mais ça avance.
J’ai parfois l’impression de me plaindre continuellement de cette activité perpétuelle (et il n’y a rien qui m’énerve plus que les gens qui se plaignent en attendant que ça passe tout seul…) mais avec le recul, finalement, c’est pas plus mal. Le mouvement c’est la vie, non ?
(Et dans quelques jours/semaines/mois, je recommencerai à râler parce que ça remue trop, bien entendu…).
Voilà pour ce deuxième opus. Peut être que je vous montrerai les différents exercices du livre quand je les aurais réalisés… Sinon, vous en saurez plus le mois prochain !
Lors du swap de Noël organisé par Thé Citron, Beauty Mist m’avait offert un livre intitulé « Une année de créativité ». Celui-ci propose, par des exercices et des questionnaires, de développer ou de renouer avec sa créativité. Et je trouvais intéressant de partager ce cheminement avec vous…
Voici donc le premier questionnaire proposé pour le mois de Janvier.
Quand avez-vous eu pour la dernière fois un flash d’inspiration, une idée inattendue ou un pressentiment qui se sont révélés justes et vous ont amenés à une reconnaissance importante ?
J’ai souvent des flashs d’inspiration ou encore des idées, plus ou moins saugrenues d’ailleurs. Mais de là a obtenir de la reconnaissance, qui plus est importante…
Je crois que la dernière « bonne idée » que j’ai eu, c’est le tableau que j’ai réalisé à l’aquarelle. Je ne sais pas trop ce que peut bien revêtir une reconnaissance importante, mais les commentaires que j’en ai eus, sur le blog et ailleurs, m’ont énormément touchée. Et quand je le vois ce tableau, je suis heureuse, je le trouve positif, gai, doux…
En fait, je crois que plus que l’idée en elle-même, c’est dans la réalisation de ce que je fais que je récolte le plus de reconnaissance. On loue souvent ma ténacité et mon courage. Et ‘avoue que j’aime beaucoup ces compliments là, parce qu’ils reflètent mes valeurs, mes lignes de conduite : ne jamais rien lâcher pour (se) créer un monde plus beau.
Quels sentiments, physiques ou émotionnels, avez-vous eus ?
Pour le tableau, beaucoup de choses se sont retrouvées entremêlées : le soulagement de retrouver le plaisir du pinceau, la fierté d’avoir réussi à faire ce que je voulais faire, de la joie à voir le tableau se réaliser petit à petit… Et puis, un peu de tristesse aussi, parce que l’arrêt du dessin et de la peinture est quelque chose de lié avec un événement de ma vie.
Sinon, de manière générale, quand j’ai une idée et que je la réalise, j’ai toujours peur de ne pas être à la hauteur. Je me sens souvent comme un imposteur, qui a peut d’être découvert. Et pourtant quand j’y réfléchis, l’imposture, n’est-ce pas, justement, de ne pas être soi-même ? Alors pourquoi rougir de ma créativité, de la réalisation que j’en fais ?
Qui vous inspire ?
Ceux qui créent m’inspirent, qu’ils soient auteurs, peintres, dessinateurs, musiciens, costumiers, cuisiniers, décorateurs, blogueurs en loisirs créatifs… Je suis souvent émue par la douceur et la sensibilité d’une œuvre, des gens, d’un paysage, d’une odeur. Dans mon inspiration, mes 5 sens jouent un rôle primordial. Et même si je n’ai pas la culture artistique que je souhaiterais, quand quelque chose me plaît, j’explore le sujet et ses satellites. Par exemple, j’ai été énormément touchée par le système de communauté qui existe à Bali. Du coup, je lis avec beaucoup d’avidité un livre qui parle des arts de là bas, de la signification des rituels, etc.
Surtout, j’aime plus que tout les choses simples. Je crois fermement que créer ce n’est pas inventer l’extraordinaire, c’est réinventer l’ordinaire.
Quel est votre moment de la journée le plus créatif ?
Quand bien même j’ai des idées tout au long de la journée, il me semble que c’est dans l’après-midi ou en début de soirée que je me pose, que je conceptualise, que je rêvasse, que j’applique, que je gribouille, que j’esquisse… Moi qui ai longtemps cru être quelqu’un du matin, je crois que pour la création, je suis plutôt du soir. Le matin, je médite et je me recentre, ce qui doit sans doute poser les bases pour le reste de la journée !
Pouvez-vous nommer un endroit qui a été une source d’inspiration pour vous ?
Sans aucune hésitation, et cela n’étonnera pas ceux qui me connaissent depuis quelques années, le Jardin Botanique de Montréal, que j’ai arpenté en long, en large et en travers sans jamais me lasser, à me laisser happer par la diversité de formes, de couleurs, d’ambiances, de sons, d’odeurs. C’est un endroit magique, tellement beau, avec tant d’influences différentes, de choses à regarder, toucher, écouter ou encore sentir.
De manière générale, les lieux qui invitent à la contemplation, à l’introspection et au recueillement ont souvent ma préférence. C’est pour cela que j’aime beaucoup visiter les temples et autres lieux de cultes : ils ont une âme qui peut nous raconter de bien belles histoires si on les écoute et qu’on s’ouvre à eux.
Si vous êtes inspiré de faire quelque chose, quelle est votre première réaction ?
Ma première réaction, c’est toujours l’enthousiasme, l’engouement. La création, c’est une pulsion de vie. Quand j’ai une idée, je me sens dans le monde, pleine d’optimisme, dans le souffle de la vie. J’aime beaucoup ces moments là, que je chéris comme des joyaux. Avoir une inspiration créatrice, c’est un peu un moment de grâce, un moment où l’on est en phase avec soi-même.
Quand vous êtes animé par une idée, la poursuivez-vous jusqu’à sa réalisation ?
Je n’aime pas vraiment avoir plusieurs créations en cours. Plus jeune, j’avais assez tendance à m’éparpiller et à ne pas finir grand chose de ce que j’entamais, parce qu’un projet toujours plus intéressant m’accaparait plus que les précédents. Depuis, j’ai mûri et je privilégie le choix de projets qui m’élèvent et que je termine, plutôt que la quantité de choses inachevées.
Bien entendu, je suis un peu frustrée de ne pas pouvoir tout faire !
Voilà pour ce premier questionnaire. Peut être avez-vous appris quelques petites choses sur moi… Mais j’espère surtout, qu’avec moi, vous aurez envie d’explorer le chemin de la créativité !
Dans ma liste des choses à faire avant 2012, il y avait, en position n°4 « Peindre un tableau ». Si je n’ai pas réussi à faire tout ce que je voulais (c’est pas grave, je le ferai en 2012 !), ça, je l’ai fait.
Et pour réaliser ce petit tableau, je me suis inspirée de ceci et de cela.
Si cela vous intéresse de faire le vôtre, voici la marche à suivre…
Tout d’abord, choisissez un bloc à dessin et quadrillez-le. Le mien fait un format A3. Mon quadrillage est composé de carrés de 3cm de côté.
Choisissez ce que vous allez utiliser pour colorer vos carrés. Personnellement j’ai choisi de l’aquarelle, mais vous pouvez choisir un autre type de peinture, des pastels, ce que vous voulez quoi !
Maintenant, vous pouvez colorer vos petits carrés, selon votre envie et votre imagination…
Ensuite j’ai un peu gommé le crayon pour qu’il soit un peu moins présent (je ne pouvais pas tout enlever, une fois la peinture appliquée dessus le crayon ne part pas, mais d’un côté j’aime bien comme cela) et j’ai ajouté quelques mots en argenté…
Trouvez un joli cadre, recoupez un peu votre œuvre si nécessaire (ce fut mon cas, pas possible de trouver un cadre blanc en format A3) et accrochez le tout là où vous le souhaitez (moi il est au dessus de mon canapé, c’est coloré, c’est joli).
J’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser cette petite chose, la sensation du pinceau et des crayons dans la main et sur le papier ça me donne encore des frissons quand j’y pense.
Avec ce petit week end de repos, j’ai pu m’occuper de choses que je voulais finir sous peu, et notamment ce petit projet pour la petite Marianne ! Je l’avais bien entamé et avancé pendant mes vacances à Bordeaux, et là j’ai terminé cette merveille !
Ca valait le coup de le terminer ce joli petit ouvrage, non ?
Cet ouvrage est, au choix, une petite robe ou une tunique. Je l’ai tricoté en Pierrot Yarns Pastel organic (acheté chez Laine et Tricot), avec des aiguilles circulaires knit picks en n°3. La laine est très douce et agréable à travailler (et pourtant c’est du coton), ce jaune est très lumineux, très gai !
Ces petits boutons ne pouvaient que convenir à cette jolie robe !
Pour agrémenter le col, j’ai choisi des petits boutons en forme de cœur rouge (achetés sur Leslaines.com). Je voulais quelque chose de joli et mignon, qui puisse en outre donner un peu plus de pep’s à l’ensemble. Je crois que c’est réussi !
Le détail de la bordure du bas de l’ouvrage, en point de godron.
Cet ouvrage est relativement facile à tricoter et monte tout de même assez vite. La seule difficulté réside dans les emmanchures, mais plus que de la technique, c’est de la dextérité qui est requise. Après, mis à part savoir faire le point endroit, envers, des diminutions et des augmentations, il n’y a rien de plus à savoir, le modèle est très bien construit (et il n’y a pas de coutures, ce qui est très appréciable !). Ah si, pour l’encolure, savoir quelque peu manier le crochet pour faire des mailles serrées est requis (rien de bien insurmontable en somme !).
Voilà pour ce joli ouvrage, qui j’espère plaira aux parents (mais vu que les précédents avaient plu, je pense que ça devrait aller !). Il me reste encore quelques petites choses à tricoter pour la petite, mais ça, vous le verrez la prochaine fois.