Il y a 5 ans, j’avais dit qu’on ne m’y reprendrait plus : j’avais acheté une paire personnalisée de Stan Smith qui n’avait pas duré 6 mois, et malgré un arsenal de communications auprès d’Adidas, aucun remboursement, pas un mot, rien.
La déception. Un service client complètement scandaleux on va dire.
Pourtant j’aimais beaucoup, mais alors beaucoup ces chaussures.
Et puis, comme pour le précédent achat, j’ai eu des problèmes à un pied : la première fois entorse et blessure sur le coup de pied, la seconde entorse et orteils fracturés.
Mais ce n’est pas à ce moment là que j’ai racheté une paire de Stan Smith.
En fait, le problème n’a pas été les orteils ou l’entorse. La vraie difficulté, c’étaient les semelles orthopédiques qui ont suivi des mois / années à avoir des entorses mal soignées.
Car je vous assure que les semelles, si cela fait beaucoup de bien aux articulations, pour ce qui est des chaussures c’est une autre histoire. Pour faire simple, 80% de mes chaussures ne pouvaient pas accueillir les semelles…
Alors j’ai acheté une paire de Stan Smith, que je savais plutôt larges, les semelles rentraient dedans, alors j’en ai acheté d’autres, jusqu’à atteindre les 6 paires d’aujourd’hui.
En haut à gauche, c’est la plus ancienne, que j’ai acheté au rayon enfant si je me souviens bien. Elles sont bleu marine avec des fleurs et je les ai tellement portées qu’elles se disloquent littéralement, notamment au niveau du talon et un peu au niveau du bout du pied aussi.
Au milieu à gauche, c’est une paire en nubuck beige, que j’ai achetées pour alterner avec les anciennes. Mes jeans ont déteint dessus, elles sont un peu tachées par la pluie, mais surtout elles se patinent et sont d’un confort à toute épreuve.
En bas à gauche, un modèle bleu marine et bleu, plus récent. C’est le plus raide de tous les modèles, il faut vraiment du temps pour que le revêtement s’assouplisse. J’aime beaucoup leur style et l’effet légèrement craquelé du tissu (qu’on ne voit pas sur la photo).
En bas à droite, un modèle en tissu imprimé noir et blanc, qui a un effet un peu dentelle. C’est le modèle le plus fragile des six que je possède. J’aime bien l’imprimé délicat et la souplesse du tissu, ce sont de vrais chaussons !
Au milieu à droite, un modèle plus classique, en cuir blanc. L’originalité vient de la languette arrière en bouclette bleu marine presque noir et la semelle transparente et non pas blanche. Je ne les ai pas encore portées.
Et enfin en haut à droite, un modèle en cuir noir et cuivre /or rose, vraiment très joli. Comme c’est du cuir elles sont vraiment souples et douces, un vrai régal à porter !
Vous l’aurez compris, j’aime beaucoup ce modèle, que je trouve de surcroît assez facile à associer : il se porte aisément avec un jean, un pantalon (même habillé !), voire une jupe décontractée.
Vendredi dernier, temps maussade, envie de faire un tour et me changer les idées, je pars en quête de certaines choses avant la fin des soldes, un peu de shopping.
Première boutique, monde fou, je fais le tour comme un robot, rien ne me fait envie, je n’ai pas envie de chercher, de pousser du monde, je ressors, chou blanc, je soupire.
Je me rappelle que la veille, déjà, j’avais arpenté le centre-ville pendant ma pause déjeuner pour rien, revenue bredouille après pourtant 5 magasins. Il fait de plus en plus sombre, une averse va sans aucun doute se manifester sous peu, la motivation, somme toute légère, est plus qu’en train de s’estomper.
A vrai dire, je me demande où il est, l’élan enjoué qui m’a fait dire à mes collègues que je n’irai pas déjeuner avec eux.
Les premières gouttes commencent à tomber, j’erre dans les rues commerçantes sans que rien n’accroche mon regard, alors je marche, même aller me chercher à manger me plonge dans des réflexions intenses (sandwich ou salade ?), décidément un peu de simplicité ne serait pas superflue.
Finalement j’arrive devant la boutique Ekyog, et j’hésite. Pourtant il pleut de plus en plus et je n’ai toujours pas sorti mon parapluie (qui lui est bien au chaud et au sec dans mon sac) (logique, quand tu nous tiens).
En fait, je ne sais pas trop bien pourquoi à vrai dire, Ekyog c’est un peu une boutique qui m’impressionne : outre le fait que leurs prix ne sont pas, de base, dans la fourchette que je suis prête à mettre dans des vêtements, dans ma tête, je me suis toujours dit qu’il n’y aurait rien pour moi, la petite ronde qui a bien du mal à s’habiller, à connaître ce qui lui va, à prendre du temps pour elle, à se trouver jolie, et surtout qui ne se sent en sécurité qu’avec son jean, son T-shirt dégoulinant et ses baskets.
Surtout ne pas se faire remarquer, être la plus transparente, au moins personne ne m’embête (en fait ça marche pas, je vous le dis de suite) (je ris trop fort pour ça).
Dans la vitrine, une robe jaune et blanche, très jolie au demeurant, mais tout à fait le genre de truc que je ne me vois pas du tout porter, et puis une silhouette avec du corail, un jean blanc (j’admire sincèrement les gens qui portent du blanc, et encore plus en jean) et une jolie veste bleue, c’est frais et printanier, moi j’ai froid et je me trempe, c’est pas pour moi, mais bon on sait jamais, dès fois que sur un malentendu il y aurait un truc vraiment bien soldé, il y a -15% en plus si ça se trouve il y aura des choses dans mon budget, ma grande t’es débile ce n’est pas un magasin pour toi, oui mais j’ai rien de mieux à faire, bon ben je rentre, pas convaincue, peut être même battue d’avance.
En rentrant, je regarde les portants, je vois des couleurs partout alors que dans ma penderie il n’y a que du gris, du bleu, du brun, du noir et autres neutres qui se fondent dans le paysage, je regarde les débardeurs un peu par automatisme et parce que c’est devant moi, dans ma tête il y a un énorme « SORS DE LA, TU N’ES PAS A TA PLACE ! », il y a une vendeuse qui s’approche, j’ai à peine fait 2 pas dans la boutique que déjà je me dirige vers la sortie.
J’entends « Vous avez besoin d’aide, je peux vous conseiller peut être ? » et machinalement j’ai commencé par dire « non », à quoi bon puisque je ne suis pas à ma place ici (ça je l’ai pensé mais je l’ai gardé pour moi), « je regarde juste », et puis, pour changer, je l’ai regardée cette vendeuse, cette dame blonde aux cheveux mi-longs, avec ses grandes lunettes camel de type aviateur, son débardeur bronze alors qu’il fait 17°C dehors et son grand sourire, dans ma tête (oui, il s’en passe beaucoup des choses dans ma tête) un petit « regarde, elle a l’air gentille, elle, peut être que pour une fois tu pourrais essayer de demander de l’aide, un conseil ? » (DEMANDER DE L’AIDE ???).
Alors je lui ai souri à cette dame, je lui ai dit que c’était la première fois que je venais dans une boutique Ekyog, que ça m’impressionnait un peu parce que de toute façon je ne croyais pas qu’ils aient ma taille ou même que les choses allaient être à un prix décent pour moi, que de toute façon je ne savais pas ce qui m’allait (elle devait s’en douter à ma dégaine), mais que si elle avait des choses à proposer, qui me sortent de mes neutres et de leur grisaille, ça pourrait être bien, ça me plairait.
La dame a souri encore plus grand, moi j’avais les yeux un peu mouillus (je sais que ça n’existe pas, j’aime bien quand même) parce que ça me fait quelque chose quand les gens me sourient à moi la-fille-transparente-qui-ne-veut-pas-déranger, et puis elle m’a fait parler de ce que j’aime, de ce que je porte, de mon contexte de travail, de tout plein de choses sans me mettre mal à l’aise.
Je me suis sentie écoutée, peut être même comprise, sans doute même, la dame elle m’a montré des choses, avant même que je parle elle voyait si ça me plaisait ou pas, et puis je suis partie en cabine avec plein, plein de choses à essayer, du blanc, du corail, du bleu, du noir, des robes, des vestes, un pantalon, plein de hauts.
On a commencé par les robes, j’étais pas épilée et je portais des chaussettes rayées ce jour là, j’ai confessé un peu nerveusement, la dame elle m’a dit qu’on s’en foutait, ça ne m’empêcherait pas d’être jolie dans la robe, j’ai quand même enlevé mes chaussettes parce que ça faisait vraiment pas terrible sur mes jambes courtes et potelées (et velues donc) et puis je suis sortie de la cabine, moi qui d’habitude ne sort que sous la contrainte (genre l’alarme incendie), on en a parlé, j’étais pas convaincue par la coupe, elle n’était pas convaincue par la couleur qui n’était pas moi, je suis re-rentrée dans la cabine et j’ai continué mes essayages, elle m’a donné des conseils pour dérider certaines choses et me les approprier, elle devait partir en pause et puis en fait elle a dit à sa collègue « ah non mais j’irai plus tard ou j’irai pas, là je m’éclate avec la petite, on fait des looks, il y a du potentiel, non non plus tard », j’ai donc découvert que j’ai du potentiel, et puis j’ai appris à aimer des trucs, je me suis sentie bien dans la blouse bleue (tiens donc) et puis dans la veste noire aussi, moi qui croyais qu’avec une veste j’aurais l’air d’un joueur de football américain.
Et puis il a fallu faire un tri dans toutes les choses essayées, regarder les prix, faire des choix, j’ai embarqué un pantalon mais je ne suis pas pleinement convaincue (= c’est pas un vrai jean, c’est un pantalon coupe jean alors ça me perturbe), je vais encore y regarder et puis sinon je le ramène, j’ai pris d’autres choses aussi, beaucoup de neutres, mais des neutres plus rigolos que mes neutres à moi, j’ai dépensé beaucoup plus que ce que j’avais prévu (en même temps, à la base, je cherchais juste un soutien-gorge de sport…) (on est d’accord, j’étais pas au bon endroit pour ça), mais en repartant avec mon gros sac, j’avais aussi pris un peu du sourire de la dame pour le mettre sur mes lèvres à moi, j’étais un peu plus mieux qu’en arrivant, peut être que découvrir qu’on a du potentiel, que quelqu’un trouve qu’on est femme alors que ces kilos en trop qui s’accumulent sans que l’on comprenne trop pourquoi ou presque et qui minent le moral mine de rien, ça change tout, je sais pas.
La prochaine fois, peut être que j’hésiterai moins à pousser la porte d’une boutique et à demander conseil.
En tout cas, si jamais je passe par Bordeaux, j’irai faire un tour à la boutique Ekyog parce que la dame elle était de cette boutique là en fait (et pourtant j’ai bien fait mon shopping à Toulouse) (la connexion entre bordelais c’est un truc terrible) et que comme on accrochait bien toutes les deux, on a dit qu’on irait boire un verre ensemble et blaguer un peu.
Une journée shopping pas ordinaire, sourire aux lèvres, cœur reconnaissant et bras chargés.
Pendant des années j’ai cru ne pas être quelqu’un qui accumule ou qui soit matérialiste. Quand je vivais à Montréal, pratiquement la totalité de mes possessions tenaient dans un sac et une valise, et c’est tout. Et je le vivais très bien.
Je crois même que j’avais un état d’esprit assez serein : quand on a peu de possibilités de choix, il est souvent plus facile de se décider. J’avais peu de vêtements, que je remplaçais seulement quand certains étaient bons pour la poubelle ou pour en faire des chiffons. Et pour tout le reste des objets qu’il y avait chez moi, c’était pareil, l’appartement était d’ailleurs très épuré, un brin monacal selon certains… Mais j’aimais bien.
Quand je suis arrivée à Toulouse, je n’avais pas énormément de possessions non plus. Quand j’ai commencé à avoir des meubles, ceux qui me servaient à stocker des affaires étaient plutôt vides, mais là encore je trouvais cela apaisant.
Et puis, finalement, j’ai du accumuler bien plus que je ne le croyais en 5 ans. Parce qu’aujourd’hui, ça déborde. Et le pire dans l’histoire, c’est que ce qui me prend le plus de place, ce ne sont pas les choses dont je me sers, mais celles dont je ne me sers pas, que j’ai acheté « au cas où », parce que « c’est joli » ou bien « ça je n’en avais pas encore ».
Il y a quelques temps, j’avais fait un énorme tri :
Dans la pile 1 se trouvait tout ce que je recyclais (ou que je jetais si je ne pouvais pas recycler), c’est à dire tout ce qui était dans un état catastrophique (ne me faites pas croire que vous n’avez jamais gardé quelque chose qui ne fonctionne pas « pour le jour où je vais le réparer ») (et qui donc n’a jamais été réparé ni réutilisé).
Dans la pile 2 se trouvait tout ce qui était en bon état mais n’avait pas trop de valeur. Ces affaires là étaient destinées aux associations qui en feraient sans aucun doute bien meilleur usage que moi.
Dans la pile 3 se trouvait tout ce qui était en bon état (voire excellent) et qui avait suffisamment de valeur pour essayer de le revendre.
Dans la pile 4 se trouvait tout ce que je gardais définitivement ou jusqu’au prochain tri (les fameux objets en « stand-by »).
La pile 4 a été la plus facile à traiter parce qu’il n’y avait rien à faire. Les piles 1 et 2, j’ai un peu procrastiné quand il fallait déposer les affaires (que ce soit au recyclage ou aux associations), mais finalement je m’en suis sortie.
Le vrai problème, c’est la pile 3. J’avais mis quelques articles en vente sur le bon coin, et, pour ménager mon amour-propre, on va dire que le résultat a été plutôt mitigé. Enfin en gros j’ai vendu un seul article. Je dois bien avouer que je suis un peu dépitée.
Alors du coup, je fais un deuxième et dernier essai. Je retente de vendre les choses avec le plus de valeur et si ça ne fonctionne pas d’ici fin Avril (sachant qu’entre temps j’ai mes congés), je donne tout. Voilà.
Pour les vêtements (enfin là pour l’instant il y a surtout des chaussures, et je n’ai pas encore tout mis), je me suis créé un compte sur Vide Dressing. Pour information, il y a actuellement des chaussures en 37 et en 38 et il y a aussi un sac à main (un Longchamp) (vous comprendrez aisément pourquoi celui-là ça m’arrache un peu de le donner) (oui c’est lui la photo qui illustre l’article).
Mon compte est donc ICI. Je vais mettre un bouton sur la barre latérale sous peu (sauf si je procrastine).
Pour tout le reste, je pense retenter sur le bon coin et peut être me créer un compte Ebay. Si c’est le cas je viendrai éditer la page pour mettre le lien (+ lien en barre latérale).
Voilà mon plan d’attaque.
Et vous, vous en êtes où de ce côté là ? Si vous avez des conseils à donner, n’hésitez pas !
Je ne suis pas trop une fille à soldes. Ce n’est pas tellement que je n’aime pas faire de bonnes affaires, c’est plutôt que jusqu’à présent je n’avais pas d’autres options que soit me déplacer en centre-ville le samedi, soit faire les soldes sur le net. Les années précédentes, mis à part quelques exceptions, j’ai surtout fait les soldes sur le net, avec un résultat plus que mitigé : en général, le colis commandé repartait aussi sec de là où il venait, les produits ne me plaisaient pas ou ne m’allaient pas.
Depuis peu, j’ai la chance de travailler quelques jours par semaine en centre-ville, ce qui me permet de me balader et de faire du shopping. En règle générale, je suis quelqu’un d’assez raisonnable, mais là j’avais besoin de quelques petites choses et de renouveau alors je me suis laissée tenter…
Voici donc ce que je me suis trouvé !
Premier arrêt soldes : Sud Express.
J’aime beaucoup cette marque, j’y ai notamment acheté un pull en cachemire gris de folie (qui malheureusement a fini à la poubelle a cause d’un vilain trou inrattrapable au niveau du coude, mais après des années de bons et loyaux services il a été plus qu’amorti) et un gilet bleu en cachemire aussi. Là, je me suis trouvé deux petit pulls : celui de gauche est un pull d’hiver gris en coton et en laine, avec de petites étoiles noires. Celui de de droite, c’est un joli pull plus fin en laine et soie dégradé bleu-gris vers écru.
Toujours à Sud Express, j’ai trouvé un pantalon noir droit. Alors ça a l’air de rien dit comme ça, mais trouver des pantalons droits alors que nous sommes en plein dans l’ère du slim, c’est un peu compliqué. La forme est bien donc, la matière se tient bien, j’ai hâte de voir s’il vieillira bien.
A Orcanta (comment ne pas passer à Orcanta pendant les soldes ?!), je me suis trouvé un joli ensemble rouge Chantal Thomass super bien soldé et super beau (il a l’air de rien comme ça, mais il est vraiment, vraiment joli) (sens de la mesure bonjour !). Il y a quelques années, j’avais vu à la télévision que les Italiens offraient des sous-vêtements rouges en Janvier pour attirer / garder l’amour. Je ne sais pas si c’est vrai, mais j’aime bien l’idée, ça me donnait un prétexte pour ajouter un nouveau pensionnaire à mon tiroir !
En dessous, une petite razzia à Douglas de fards Une. Alors oui, vous voyez bien, il y en a 6 (mais sinon je suis une fille raisonnable) : un blanc, un beige clair, un marron, un taupe, un kaki et un marron très foncé, presque noir. J’ai hâte de les utiliser, si ça vous intéresse je vous montrerai quelques maquillages que j’aurai réalisé avec.
Cela faisait des années que je n’avais plus mis les pieds dans un Naf-Naf (depuis le collège ?), et finalement je suis assez contente de mess trouvailles. A gauche c’est un T-shirt manches courtes avec une petite bande transparente et pailletée qui court sur le côté du T-shirt, y compris sur les bras. A droite, c’est un haut avec des manches trois-quart, un peu chauve souris, qui a une jolie couleur vert de gris. Il y a une bande sur les épaules qui est un peu transparente (cette année j’ai un truc avec les bandes un peu transparentes) avec des petits clous, je trouve ça vraiment joli. Voilà de quoi mettre un peu de couleur et de fantaisie dans mon dressing.
Ce ne sont pas vraiment les soldes, mais à la Fnac il y avait une opération deux livres de poche achetés, un livre de poche offert. Du coup je suis repartie avec Nos séparations de David Foenkinos, Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar et Robin des Bois d’Alexandre Dumas. En ce moment je lis l’Iliade (et c’est passionnant), mais je pense qu’ils vont bien vite m’accompagner dans mes trajets en bus (ou peut être pendant mes vacances, à voir).
Pour finir, deux paires de baskets trouvées sur Sarenza : la paire de gauche sont des runnings (on sait jamais, des fois que je voudrais me mettre à courir…) et celles de droite sont pour le fitness. Celles que j’avais (des Reebok EasyTone) sont trop abimées et me font mal au tendon d’Achille, alors je les remplace. Et du coup, je vais pouvoir retourner à la Zumba (yeah !).
J’ai oublié de prendre en photo un autre pull que j’ai déniché à Comptoir des Cotonniers (le même que Walinette, sauf que le sien est noir, le mien écru) et je n’ai pas trouvé le jean de mes rêves, mais je suis assez contente de mon butin des soldes : que des choses utiles, basiques et qui vont être vite rentabilisées !
La semaine dernière, le drame : mes boots noires fétiches ont rendu l’âme. Après un an et demi de bons et loyaux services, un trou est apparu au niveau du talon à cause de l’usure. Inutile de dire qu’avec les températures actuelles et les précipitations qui vont avec (nous avons eu nos premiers flocons de neige la semaine dernière), il est impensable de ne pas avoir de chaussures étanches.
Je sus un peu difficile en termes de chaussures, notamment pour les boots noires : je les veux en cuir (parce que dans le synthétique je trouve qu’on transpire trop, je n’aime pas), assez classiques pour être portées avec un pantalon de tailleur (boulot oblige), mais assez cool pour être aussi portées avec un jean (le reste du temps oblige) et sans talon, ou alors un petit (pour pouvoir crapahuter tranquille).
Du coup, je suis allée faire un petit tour sur Zalando voir ce que je pouvais trouver qui me convienne. Et comme vous êtes peut être, comme moi, à la recherche de la paire de boots noires parfaite, je vous propose une petite sélection, classée par prix croissant, de 50 à 140€.
Mon coup de cœur va à la paire de Mellow Yellow parce que j’ai une autre paire dans le même style (et puis j’en ai eu une autre paire avant, et mes pieds adorent les chaussures de cette marque), j’ai juste un peu peur de la tige montante sous le pantalon de tailleur… Et vous, votre modèle préféré ?
Je ne me rappelle plus à partir de quand j’ai commencé à adorer les jeans. Une chose est sûre c’est que depuis, le jean a une place importante dans ma garde robe.
Adolescente, je ne jurais que par mon Levi’s 565. C’était un jean sans taille, taille basse, sans poches à l’arrière, de forme droite. Je l’ai usé jusqu’à la trame, jusqu’à ce qu’il craque et se troue tant je l’avais porté.
Ensuite, j’ai porté le Levi’s coutures tournantes (mais si, rappelez vous, le truc impossible à repasser !). Les coutures tournaient tellement bien que j’avais la couture qui passait sur mes genoux. Je ne connaissais personne à l’époque qui en portait. C’était un peu ma marque de fabrique.
Pendant un temps, j’ai laissé de côté les Levi’s qui me semblaient quand même assez chers. Je me suis tournée vers les Lee, et j’ai commencé à porter des formes bootcut.
Et puis, je suis allée chez ma copine Nad en Bretagne. Pour son anniversaire, elle a eu, entre autres, deux jeans. Deux Levi’s il me semble. Dont un me plaisait particulièrement, avec un zip sur le côté. Une forme droite sur la jambe mais qui emboîte bien les hanches.
A Toulouse, je l’ai trouvé dans la petite boutique à côté de chez moi. J’ai hésité. Je l’ai essayé plusieurs fois. J’étais persuadée qu’avec mes formes, il ne m’allait pas. Et puis je me suis dit que je m’en fichais, je l’aimais bien moi ce jean, donc je me le suis acheté.
Je ne l’ai plus quitté depuis. Tellement qu’il a fini comme mon 565 il y a peu. Déchiré car trop usé.
Sauf qu’avec les Curve ID, c’est maintenant assez difficile de le trouver. Il n’y en avait plus à la boutique. Sur les 3 Suisses, il n’y avait plus ma taille. Alors j’ai cherché. Un petit moment d’ailleurs.
Et puis, je l’ai retrouvé là (le site ne paye pas de mine, mais il y a pas mal de choix et la livraison est très rapide).
Mon Levi’s 02570, coloris Storm down, un bleu un peu jauni, très très joli. Et puis il y avait le même, dans un autre coloris. Et puis il y avait un 025702. C’était le dernier jour des soldes, j’ai pris les trois.
Voilà, j’ai de nouveau mon jean fétiche, tout beau, tout neuf. Je suis contente.
Comme quoi, un jean fétiche ça met beaucoup de sourire dans un bout de tissu ! En espérant que je n’aurais pas les mêmes déconvenues qu’avec mes baskets fétiches qui ont rendu l’âme en 6 mois…
A vous maintenant de me raconter votre pièce fétiche…
(Lisez l’article, sinon vous n’allez pas comprendre !)
Et maintenant, à peine 6 mois plus tard…
(Vous pouvez cliquer sur l’image pour voir en plus grand) (rien qu’en petit ça me tord les boyaux) (alors quand je les vois en vrai…)
Si vous ne voyez pas le problème, la chaussure s’est donc déchirée sur 5cm, côté extérieur du pied gauche. Pied qui apparemment est maudit puisqu’il y a plusieurs mini-déchirures en préparation (dont une juste derrière la grande). Le pied droit par contre ne déplore pas de déchirure aux niveau des coutures (le cuir est juste complètement élimé sur le dessus des orteils).
Une catastrophe quoi, alors que je prends grand soin de ces chaussures. 105€(hors frais de port) pour moins de 6 mois d’utilisation ?
Inutile de préciser qu’une lettre de réclamation est partie mardi en recommandé vers le service client Adidas en Allemagne (tant qu’à faire…).
Déception, je crie ton nom.
(Et du coup, je suis à la recherche d’une nouvelle paire de baskets noires…)
Hier, pour la première fois (ou presque) depuis une semaine et demi à être cloîtrée chez moi car malade, je suis sortie prendre l’air et voir des amis, bravant le froid (merci la vigilance orange).
Pour l’occasion (et parce que ça m’enchante moyen de passer mes journées chez moi et malade), je m’étais bien couverte, avec l’option multi-couches (que j’appelle aussi la technique de la pelure d’oignon) : des collants opaques sous le jean, de bonnes chaussettes, un débardeur, deux t-shirts, une polaire, gants, écharpe, bonnet et manteau bien épais. Le tout étant, bien entendu, pas forcément assorti (les mitaines rayées, c’est quand même assez fatal), voire en état pas terrible.
Je vous laisse imaginer la classe internationale que je pouvais avoir habillée de la sorte. Pour tout dire, en me voyant dans le miroir, j’ai failli renoncer. Mais après tout, le ridicule n’a jamais tué personne. Et comme dirait mon père, il vaut mieux avoir l’air stupide et avoir chaud que l’air intelligent et se cailler.
Je suis donc sortie. Il faisait froid. Vraiment froid. En attendant le bus, je me suis dit que j’allais bien finir par perdre quelque chose en route (la peau de mes mains par exemple, je crois qu’elle fait une tentative) (alors que je m’en occupe à grand renforts de crème, de gants, etc.) (la peau des mains est ingrate) ou retomber malade (alors ça, vu le mal de tête que j’ai depuis ce matin, c’est pas perdu).
J’ai quand même béni ma lucidité d’avoir mis un bonnet. Je précise que le dit bonnet est un vintage 2005, acheté lors de mon premier séjour (et hiver) à Montréal (c’est d’ailleurs quand je pense aux hivers que j’ai passé là bas que je me demande encore comment j’ai bien pu survivre, alors qu’ici avec -10°C au thermomètre je pleure). Ce bonnet est certes le plus basique que l’on puisse trouver (noir, en polaire, sans aucune fioritures), donc forcément pas très féminin (mon compagnon de l’époque avait exactement le même), mais surtout…
Passablement défraîchi et déformé (mais au moins, mes cheveux en chignon rentrent dedans).
Surtout après 4 hivers au Canada je veux dire. En même temps, je n’ai que celui là, je n’avais pas trop le choix.
Le premier truc que j’ai fait en rejoignant un ami en centre-ville c’est d’ailleurs d’enlever mon couvre-chef avant qu’il ne me voie avec. Je sais bien qu’il ne me jugera jamais là dessus et que quoi que je fasse mon potentiel de sexy-attitude sera toujours au même niveau (il est gay), mais c’était un peu trop à assumer pour moi.
Du coup, on ne s’est pas vraiment attardés dehors, on est plutôt partis prendre un thé au chaud.
Et puis au bout d’un moment (genre presque 1h30 quoi) (c’est long à boire un thé), on est sortis, on a retrouvé une autre amie. Qui elle non plus n’avait pas de bonnet (et plus d’eau depuis 4 jours non plus) (par contre avec un manteau orange démentiel, mais apparemment pas assez chaud). Mais elle avait toutefois furieusement envie de faire du shopping, rapport au manteau pas assez chaud et à l’absence d’eau chez elle qui l’énervait (et aussi parce que c’était le dernier week end des soldes) (d’ailleurs j’ai rarement vu aussi peu de monde en centre-ville de Toulouse un week end de soldes) (ce qui est bizarre en revanche, c’est qu’ils étaient tous dans le bus quand je suis rentrée chez moi).
Nous avons donc relâché l’homme pour partir entre filles. Moi j’avais pas envie de grand chose sauf de manger les cookies que je venais de m’acheter. Et puis je viens juste de faire du tri dans mes armoires, alors si c’est pour tout re-remplir directement, ce n’est pas forcément ultra productif.
En fait, je crois que le seul truc qui commençait à me trotter dans la tête c’est de m’acheter un Damart. C’est dire le haut niveau de fashion que j’avais atteint.
Bref, nous avons fait les boutiques. Mon amie se trouve un joli petit manteau (rouge, pas plus épais ni plus chaud que l’orange qu’elle portait, mais en revanche plus court) (et avec un style certain, cela va sans dire). Comme d’habitude, je lui donne mon avis, je l’aide à boutonner, déboutonner, je vérifie la doublure, « Attends, fais voir avec l’écharpe mise comme ça ? » , « Nan mais le pli creux dans le dos, il structure bien la silhouette quand même », etc.
Elle me remercie 220 fois pour ma patience, pour mon aide, pour mon avis, de l’aider à porter les paquets, pour ma franchise, tout ça quoi. A chaque fois, je trouve ça mignon, et à chaque fois je me dis que je sais pas dire merci comme elle. Mais je progresse, maintenant je souris quand elle me dit merci, je ne lui réponds plus « Nan mais c’est rien ». J’ai aussi arrêté d’essayer de comprendre la logique qui veut qu’une fille stylée (elle) demande à une autre fille pas du tout stylée (moi) un avis sur ce qu’elle souhaite acheter et en plus prenne en considération toutes les idées de looks et d’associations que je lui propose (elle cherche toujours la blouse à lavallière dont je lui ai parlé pour mettre avec sa veste style Prince-de-Galles). Peut être que ne pas avoir de style, ça ne veut pas dire qu’on n’a pas de bonnes idées (à méditer, je récupère les copies dans 2 heures).
Pour la 3ème fois en moins d’une heure, mon amie me demande si je veux voir quelque chose. Et au lieu de lui répondre, comme les deux fois précédentes, « Boarf, non » , je lui dis « J’irai bien faire un tour à Sud Express. On n’a jamais trop de pulls gris avec du cachemire ».
Ce qui, en soit, n’est pas forcément faux. Même si je n’en ai qu’un (il est peut être là le drame en fait…).
Bien entendu, fin de soldes oblige, il n’y avait plus grand chose. Et neurone embrumé oblige, j’avais un peu la flemme de farfouiller dans les présentoirs (et le seul cachemire que je voyais était beige, ce qui allait à l’encontre de mon idée énoncée plus haut).
Par contre, là, à hauteur de mes yeux, pité en plein milieu, il y a un truc, gris, fifille mais pas trop, utile, doux, moelleux.
Un bonnet.
Un joli bonnet, gris perle, chaud (avec de la laine, du cachemire dedans) (bon ok, et de l’acrylique aussi), perlé parce que c’est plus joli, avec un revers pour bien couvrir les oreilles. J’ai réfléchi une demi seconde (le temps de voir le prix) avant de me rendre à la caisse, de le payer et de repartir avec, gentiment disposé sur mon crâne qui n’en pouvait plus de tant de beauté.
Limite j’ai paradé avec. Mon amie m’ayant dit qu’il était joli et que ça m’allait pas trop mal m’ayant sans aucun doute mise de bonne humeur.
Je n’ai sans doute pas plus une tête à bonnet qu’hier matin, j’ai donc sans doute (comme tout le monde ?) l’air assez tarte avec , mais au moins, maintenant, j’ai chaud aux oreilles et à la tête (et mes cheveux qui sortent du bonnet peuvent donc eux aussi faire illustrement n’importe quoi dans un joyeux bazar).
Et puis, pour une fois, j’ai acheté un accessoire de fille tout joli, alors je suis contente.
Qui c’est qui va parader demain avec son joli bonnet au bureau ?
C’est moiiiiiiiiiiiiiii !
PS : Et non, je n’ai pas oublié le projet de m’en tricoter un, mais là j’ai un plaid rayé qui m’occupe les aiguilles (projet boulet, le retour). Et celui que je vais me tricoter (un jour) sera un peu plus slouch donc pas du tout le même effet.
PS 2 : Bonnet Sud Express – soldé 10€ (eh oui) .
PS 3 : Pour la technique multi-couches, voir aussi le post de Coline qui m’a fait hurler de rire.
Comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas une grande suiveuse des tendances mode ou une grande fashionista. Non pas que je n’accorde pas d’importance à la façon dont je m’habille, mais plutôt que je suis assez basique. Dans ma garde-robe il y a donc beaucoup de couleurs neutres, de coupes plutôt intemporelles et surtout des choses que je porte très souvent : ce que je mets peu, en général je m’en sépare assez vite.
Je ne suis donc pas quelqu’un qui a beaucoup de mouvement dans son armoire, ni qui passe des heures entières à fouiner dans les magasins.
Je n’ai pas non plus beaucoup de sacs à main (3, tous en cuir : un noir, un beige et un parme/taupe que j’adore), ni de paires de chaussures (une quinzaine je pense, et du tri par le vide va être fait bientôt, donc bon…).
Il n’y a qu’une seule chose, en termes de »vêtements/habillement » s’entend, pour laquelle je peux dépenser sans compter… Une légère addiction féminine en somme…
La lingerie. Sur la photo vous pouvez vous entrainer au jeu des 7 familles ou presque, puisqu’il y en a 18 et qu’il y a un piège (un bas sans haut en fait).
Donc, là vous pouvez voir 18 ensembles. Et j’en ai encore d’autres. A la louche, au total, je dois en avoir 33 (je suis encore loin des 60 culottes de Madame Patate, mais quand même).
Je suis donc quelqu’un qui adore la lingerie. Je ne sais pas très bien pourquoi (je ne me rappelle pas, enfant, avoir admiré la lingerie des femmes de mon entourage…), mais j’en achète très régulièrement.
J’aime le jeu des matières, des textures, des couleurs, des formes. J’aime choisir l’ensemble que je vais porter. Ensuite, je choisis mes vêtements. Je ne fais jamais l’inverse : je préfère changer de vêtements si cela ne rend pas aussi bien avec la lingerie que j’ai sélectionné que l’inverse.
Les sous-vêtements que je porte reflètent quelque peu mon état d’esprit : si avec certains je suis en mode « confortable » (mais joli, par exemple, le parme à fleurettes du 2ème rang à gauche), avec d’autres je me sens femme fatale (par exemple, les 4 de la 4ème rangée). Et puis, il y a le « chouchou », celui avec lequel je pourrais relever n’importe quel défi je crois bien (le « presque graou », à droite du parme à fleurettes, 2ème rang).
Et puis j’aime le confort (toutes formes confondues) des grandes marques. Dans mon tiroir, du Passionata, du Chantal Thomass, du Aubade, du Lejaby, du Chantelle. Ma lingerie c’est mon petit plaisir, mon achat réconfort quand j’ai eu une dure semaine, le cadeau que je me fais quand j’en ai envie.
D’ailleurs, le prochain, ce devrait-être celui-ci :
J’ai déjà hâte de l’essayer… Mais je me tâte pour la couleur du coup !
Je ne suis pas une fille à la mode. Je la suis plus ou moins, de loin, et quand bien même des articles en vogue me plairaient, je me vois rarement les porter. Peut être est-ce dû à un rapport quelque peu compliqué avec mon corps, mais je ne suis pas très à l’aise avec les vêtements (très ?) féminins. J’aime les choses très simples, épurées, basiques. Le voyant, travaillé, froufrouteux ou tape à l’œil n’a pas réellement de droit de cité chez moi.
Mon univers à moi, ma tenue doudou, c’est le bon vieux trio « jean/T-shirt/baskets ».
Et je crois que comme pour toute tenue doudou, il est parfois difficile d’en choisir une composante. Tout simplement parce que, finalement, cela reflète notre culture personnelle, nos codes, peut être même l’éducation que l’on a reçue. On a tous des marques ou des formes qui reviennent à intervalles réguliers dans notre existence. Des vêtements que l’on croirait presque imprégnés d’un pouvoir mystique, d’une aura qui ferait que, quoi qu’il advienne, tout se passera bien.
Comme un bouclier contre les aléas du quotidien.
Si dans ma tenue fétiche, les T-shirts et les jeans varient régulièrement, pour les baskets je suis assez fidèle. Pendant des années, j’ai porté des Requins de Nike. J’aimais leur ligne assez agressive et dynamique, leur couleur irisée et vibrante. Et puis elles sont devenues à la mode, la qualité m’a peu à peu déçue. J’ai eu 4 paires, que j’ai toutes utilisées jusqu’à leur dernier fil, jusqu’à ce que la semelle soit tellement usée que les bulles d’air soient endommagées.
En arrivant dans ma société actuelle, on m’a fait comprendre qu’avec mon travail et le contact avec les clients, les baskets n’étaient pas les bienvenues. Je m’étais dit que c’était sans doute le moment de passer à autre chose, de quitter cet uniforme unisexe qui avait été le mien pendant des années. Les baskets seraient donc reléguées au seul poste d’accessoire de sport.
Et puis, j’ai chuté dans les escaliers. Une entorse, une plaie ouverte, des béquilles. J’avais envie de retrouver mon doudou. Les baskets me manquaient. J’avais envie d’aisance, de discrétion, de confort. Je voulais revenir à quelque chose de simple, de rassurant aussi.
A ce moment là, j’ai lu quelque part, en furetant sur le web, qu’Adidas allait arrêter la production d’un de ses modèle mythiques, la Stan Smith. Il y a quelques années (une bonne dizaine je pense), mon père m’avait acheté une paire de ce modèle. Elles étaient en cuir blanc et doré, un modèle en édition limitée à l’époque. Quand je ne savais pas quoi porter, c’est vers ce modèle que je me tournais.
Intemporel, irremplaçable.
Ce modèle, que mes parents ont porté, c’est un peu une empreinte à laquelle je suis attachée. Le retour m’a paru naturel, évident. Je voulais du noir, mais il n’y avait plus ma pointure. Alors je me suis dit que j’allais faire ma paire, mon doudou. Je les ai faites en positif/négatif par rapport à ma première paire : noir et chrome. Je les ai reçues hier. Aussitôt reçues, aussitôt essayées, aussitôt adoptées.