Ce n’était pas du tout un hasard, c’était sur ma liste de choses à voir dans le parc. Et comme Japan Town, ça me donnait l’occasion d’aller au pays du soleil levant sans faire plus d’heures d’avion, ce que je trouvais plutôt bien.
Soyons clairs dès le départ, le jardin est plutôt petit, il n’y a pas de raison d’y rester un temps infini (je crois que je suis restée une heure) sauf si vous prenez effectivement un thé là bas. Je n’ai pas pu le faire, pourtant l’envie y était, parce que à 13h c’est bondé et que j’aurais du patienter une grosse demie heure. Et comme je venais de manger, je n’étais pas non plus affamée et n’avais pas besoin de m’hydrater.
C’est un peu dommage parce que le jardin est absolument charmant, toute cette verdure, moi ça m’apaise.
On y trouve bien entendu les classiques pagodes, les bassins à carpes, les jolis buissons bien taillés, des haies de bambou et un jardin zen.
Le tout est bien entendu d’une propreté tout bonnement incroyable et il y règne une atmosphère sereine très agréable. Pour en profiter, je vous conseille l’un des petits bancs en pierre au bord des bassins à carpes, entourés de petits buissons : on s’y croit seul au monde, et avec le calme (c’est assez rigolo, les gens qui visitaient à se moment là chuchotaient, comme pour ne pas briser l’apaisement ambiant) c’est tout bonnement relaxant.
J’ai donc pris tout mon temps pour tout bien regarder, j’ai pris plein de photos avec des angles différents, et puis j’ai regardé le tout sur mon banc, les carpes, les buissons, les pagodes, c’était vraiment chouette, je me sentais bien, zen.
Une fois bien détendue, j’ai fini mon petit tour par un passage à la boutique pour voir (mais en gros on trouve les mêmes choses à Japan Town sauf que là c’était cher) et je suis sortie.
La prochaine fois, je vous fais visiter le Conservatory of flowers, mon dernier élément de la liste de choses à voir dans le parc.
Beaucoup me disent végétarienne (j’avoue que des fois ça m’échappe aussi), voire vegan, et c’est vrai que mon alimentation va dans ce sens : je n’achète plus de viande depuis un moment, pratiquement pas de poisson (genre une fois par mois grand maximum), idem pour les œufs, le fromage ou le beurre (tous les autres produits laitiers n’ont carrément pas droit de cité chez moi). Je ne cuisine donc plus (sauf cas rares) de produits animaux ou issus des animaux et je me concentre sur les végétaux, légumineuses, céréales.
Pourtant, de temps en temps, je vais au restaurant et quand j’en ai envie, je mange de la viande. Je ne trouve pas que ce soit en désaccord avec ma manière de faire : je ne mange de la viande que rarement, et seulement quand j’en ai envie, voilà tout.
Et donc ce jour là, avec un collègue, nous sommes allés à l’Eentrepotes, histoire de découvrir un restaurant que nous ne connaissions pas.
Autant le dire tout de suite, végéta*iens, vegans, cet endroit n’est clairement pas pour vous (il y a d’ailleurs peu de restaurants vegan-friendly ici, enfin je n’en connais que très très peu), ici la viande est globalement la reine.
Le concept se situe quelque part entre les tapas et les amuse-gueule mais en plus copieux : l’établissement se définit d’ailleurs comme restaurant d’amuse-bouffe. A partir de là, c’est assez simple : on choisit son ou ses plats et le nombre de portions (2 ou 4) et les petits plats arrivent.
Ce midi là, nous avons donc dégusté 3 petits plats de viande et deux desserts chacun. Attention toutefois, même si les prix sont justifiés, l’addition grimpe vite !
Mon coup de cœur en plat va pour le burger d’agneau, même si tout était vraiment bon et bien cuisiné. Par contre impossible de choisir entre les deux desserts : ils sont tous les deux très gouteux et légers, un vrai plaisir pour la fin du repas.
En résumé, une bonne adresse, plutôt conviviale, à découvrir avec des amis gourmands !
L’entrepotes
8 rue des Blanchers 31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 22 78 25
Comme je vous le disais la dernière fois, je me suis attardée dans la partie est du Golden Gate Park car c’est celle qui m’intéressait le plus, où il y avait le plus de choses que je souhaitais voir.
Dans le lot, il y avait le musée De Young (oui, je l’appelle par un petit surnom, parce que sinon c’est trop long).
Je fais partie des gens qui aiment arpenter les musées : j’aime voir l’architecture des bâtiments, comment ils s’intègrent à leur environnement, quel art est mis en valeur, quelle époque, quelle est la cohérence de ce qui est proposé, etc.
D’ailleurs, s’il y a bien quelque chose qui me met systématiquement de bonne humeur, c’est de me promener dans un musée. Que je sois en colère, triste, fatiguée, une fois dans un musée, je revis : je m’absorbe dans les œuvres, je les étudie plus ou moins longuement, j’essaie d’écouter leur histoire. C’est comme si j’avais besoin d’une dose de création, d’art pour me sentir mieux, pour me sentir vivante.
Alors bien entendu, je suis allée visiter celui là, d’autant plus qu’il était présenté comme assez éclectique, ce qui me permettrait, pensais-je, de trouver à coup sûr quelque chose qui me toucherait, qui allait m’émouvoir, me parler, résonner en moi.
Et en fait c’était bien plus que cela, ce musée m’a juste transcendée. Dans chaque salle j’ai trouvé quelque chose qui m’inspirait, quelque chose que j’ai trouvé joli (cette composition par exemple, je la trouve tellement poétique, tellement lumineuse), quelque chose qui m’a fait écarquiller les yeux.
On y trouve de tout, du moderne, du classique, de la peinture, de la sculpture, vraiment il y en a pour tous les goûts, depuis les poteries antiques aux croquis du Golden Gate Bridge, des artistes connus et reconnus à d’autres qui le sont moins (du moins pour ma part).
Le personnel est très gentil, il règne une atmosphère feutrée mais chaleureuse, calme mais rassurante, c’est vraiment différent des autres musées que j’ai visité jusque là. L’œuvre de Dalí ci-dessus, devant laquelle je suis restée de longues minutes, m’a permis d’échanger avec un couple de touristes, une étudiante en art et un « gardien » (est-ce comme cela que l’on appelle les personnes qui surveillent lessalles et les œuvres ?), à chaque fois avec beaucoup d’humilité, de volonté de partager un point de vue artistique.
Et croyez-le ou non, cela ne m’était pas arrivé jusque là.
Beaucoup d’œuvres de ce musée m’ont émue, alors j’ai pris plein de photos pour me souvenir de tout cela, de la majesté de cette statue jusqu’aux couleurs vibrantes du vase en fibres de verre un peu plus haut, en passant par des poteries travaillées avec tellement de finesse !
Tout en haut de la tour du musée, le clou du spectacle, une vue panoramique sur San Francisco. Avec le temps qu’il faisait ce jour là, c’était absolument fantastique, sans doute la plus belle vue de la ville de tout mon séjour.
Je n’ai sans doute pas besoin de préciser à quel point je suis sortie enchantée de ma visite ! A noter, le musée propose un petit espace de restauration : la nourriture n’y est pas forcément terrible compte tenu du prix, en revanche le jardin est exquis.
Après mon petit périple au Golden Gate Bridge, c’est tout naturellement que j’ai repris le bus pour faire ce qui était prévu sur mon programme, à savoir aller au Golden Gate Park.
Je suis arrivée (complètement par hasard, il faut bien l’avouer) par le jardin des roses, accompagnée par un monsieur que j’ai croisé dans le bus (décidément on en croise beaucoup des gens gentils dans le bus !) et qui voulait me montrer l’endroit qu’il préférait, lui qui aime tant les fleurs. Alors il m’a fait rentrer par là, en me disant que de toute façon le parc était très joli et que j’y trouverais mon bonheur si je cherchais à me sentir perdue en pleine nature.
Et ce monsieur a bien eu raison ! Le parc est immense, tellement vaste qu’on en oublierait presque qu’on est en plein San Francisco. Je ne l’ai pas parcouru en entier, je pense qu’il m’aurait fallu au moins la journée pour le faire à pieds, en revanche à vélo ça doit être possible. Je me suis concentrée sur la partie Est du parc (donc à l’est de Presidio blvd) qui était celle qui m’intéressait le plus, et j’y ai passé au moins 5 heures.
Comme dans pratiquement tous les parcs nord-américains que j’ai pu visiter, on y croise des écureuils très mignons, un peu plus farouches que d’accoutumée mais qui prennent volontiers la pose si l’on accepte d’être un peu patient.
En ce dimanche ensoleillé, le parc était surtout rempli de locaux en train de faire leur footing (avec le front de mer de San Julians à Malte et les abords de Crissy Field, c’est là que j’ai vu le plus de personnes s’adonner à la course à pieds), de parcourir le parc à vélo ou de promener leurs enfants qui jouent gaiement dans l’herbe. Il y règne une atmosphère décontractée, j’ai croisé plusieurs groupes de personnes qui faisaient un pique nique au soleil, jouaient de la guitare, bref qui prenaient simplement du bon temps avec les personnes qui leur sont chères.
Il y a beaucoup de jolis arbres et de jolies fleurs disséminés un peu partout et on sent que les locaux sont très attachés à ce parc : toutes les personnes avec qui j’ai échangé quelques mots (notamment parce que le parc est tellement grand qu’il est assez facile de s’y perdre) (d’accord il y a des plans un peu partout, mais je n’y comprenais pas grand chose, alors je demandais mon chemin, tout simplement) avaient des étoiles dans les yeux et le sourire aux lèvres en m’en parlant.
Alors on ralentit le pas, on regarde partout les yeux grands ouverts pour ne pas en perdre une miette, on écoute les oiseaux qui piaillent, on sourit au passage des écureuils et puis on pose sa serviette quelque part, on s’allonge et on regarde les nuages passer, tranquillement.
Bien entendu, je n’allais pas passer à San Francisco sans aller voir le fameux Golden Gate Bridge. Après mon « raté » lors de la promenade sur la Marina, j’ai choisi d’y aller le dimanche matin très tôt. Il faisait beau, je me suis dit que c’était un temps idéal pour pouvoir admirer le célèbre pont orange sans qu’il soit couvert de brume…
Raté !
C’était sans compter les farces de la météo locale qui, comme je l’ai déjà mentionné, fait qu’on peut avoir un soleil radieux et 25°C quand on part et se retrouver avec 19°C, un vent à décorner les bœufs et du brouillard à destination.
Loin d’être déçue, je me suis dit que j’allais quand même profiter du fait que j’étais aux pieds du pont pour marcher dessus et profiter de la vue. Quitte à être à un endroit mythique, autant jouer le jeu à fond.
Alors ce qu’il faut savoir quand on parcourt le Golden Gate Bridge à pieds, c’est que c’est très impressionnant. Déjà parce qu’on marche à côté des voitures (en gros il y a juste une barrière entre la piste pour les piétons et celle des voitures)(les vélos passent de l’autre côté des voitures eux) et que le bruit est très présent.
Et une fois qu’on arrive à faire abstraction du ramdam des voitures qui passent à côté à toute vitesse, c’est le vent qui nous joue des tours…
Il est tout à fait normal que sur un pont il y ait du vent, nous sommes tous d’accord (je crois) là dessus. Là où cela commence à devenir rigolo, c’est qu’entre le vent et les voitures qui passent, quand on marche sur le pont, on sent le sol qui vibre. Oui, oui. Le sol vibre.
J’avoue avoir extrêmement le vertige (Marion peut en témoigner : quand nous avons marché quelques mètres sur le nouveau pont de Bordeaux ensemble, je me suis légèrement approchée de la rambarde – j’étais donc à 1.50m de celle-ci – et c’était mon maximum), donc déjà marcher sur le pont, proche de la rambarde (je me suis même appuyée dessus) (au moins 15 secondes, le temps de prendre une photo floue quoi), c’était quelque chose qui m’a demandé un certain courage.
Ajoutez à ça le vent, le brouillard, le bruit et le sol qui vibre, après avoir parcouru 1/3 du pont à pieds j’étais dans tous mes états.
J’ai donc rebroussé chemin. De toute façon, j’avais plein d’autres jolies choses à voir (j’avais froid aussi) et je nourrissais l’espoir de mieux voir le pont plus tard, sans le brouillard (spoiler : mission accomplie).
C’est donc à la fois toute émotionnée, fière et soulagée que j’ai retrouvé le plancher des vaches. Sur la photo ci-dessus, la maquette en bas sert à expliquer comment le pont à été construit pour absorber les effets du vent et de la circulation de voitures (et en jouant avec la maquette on comprend pourquoi on sent nos jambes qui tremblent) (je veux dire, c’est pas juste parce qu’on a peur à cause du vertige). J’ai patienté une bonne vingtaine de minutes en espérant faire la photo avec le drapeau bien visible et pas de touristes, mais finalement je l’aime bien comme ça aussi.
Après toutes ça, j’ai repris le bus en direction du Golden Gate Park, où j’ai vu plein de jolies choses et j’ai terminé ma journée à Ocean Beach où je m’installerais bien si c’était possible. Mais comme j’ai une quantité astronomique de photos pour tout ça, je vais découper la journée en plusieurs articles. C’est pas pour le teasing, c’est juste que j’ai bien du mal à choisir entre toutes ces beautés…
Et puis, avouez-le, vous l’aimez bien mon roman-fleuve sur San Francisco (non ?)…
Après quelques heures passées dans le tumulte du quartier de Mission, j’ai donc repris le bus pour revenir à l’appartement, grapiller de quoi manger un peu et surtout de quoi lire, et je suis partie à pieds en direction d’Alamo Square.
Depuis l’appartement il ne m’a pas fallu longtemps pour arriver même si la route grimpe un peu : le parc est situé sur une colline ce qui permet d’avoir un très joli point de vue sur San Francisco quand le ciel est dégagé. Après avoir choisi un emplacement légèrement pentu mais surtout au soleil, j’ai étendu ma petite serviette, disposé mes affaires et j’ai fait comme toutes les personnes présentes ce jour là : profiter du beau temps et du joli panorama.
Comme on était samedi et qu’il faisait beau il y avait bien entendu du monde mais on ne se marchait pas dessus non plus, c’était vraiment agréable. Cependant, vu que je ne suis pas vraiment du genre à rester des heures prostrée au même endroit sans ne rien faire ou presque, après quelques pages je suis allée faire un petit tour du parc.
Outre le fait que le parc est donc en pente et qu’il y a des courts de tennis (?), c’est surtout un bon endroit pour faire un pique-nique en regardant la ville je crois (notamment parce qu’il y a une aire de jeux pour les enfants et que c’est donc très prisé des familles) (mais pas que). Comme je suis myope et que malgré les lunettes de soleil à ma vue je ne voyais ni la Transamerica Pyramid, ni le Golden Gate Bridge depuis le milieu du parc, je me suis surtout concentrée sur les maisons victoriennes qui longent le parc.
Il y a bien entendu les Painted Ladies (dont une était en plein ravalement de façade) (oui pendant ce voyage, ma poisse, ça a été les endroits en travaux), d’ailleurs au début je me suis trompée de cible (cf. première photo), mais au final peu importe parce qu’il y a plein de jolies maisons autour du parc et il y en a surement d’autres dans les « petites » rues aux alentours.
Je confesse qu’après avoir passé plusieurs heures à marcher j’avais moyennement envie de recommencer dans des rues en pente (mais ça me donne un prétexte pour revenir à San Francisco), j’ai néanmoins passé un excellent moment détente dans ce parc. Un très joli endroit reposant, des jolies maisons colorées, voilà de quoi être comblée !
Pour mon troisième jour à San Francisco, j’avais prévu de faire le plein de couleurs en me rendant dans le quartier de Mission. De bon matin, sous un beau soleil, je m’en vais donc prendre le bus qui va bien.
Nous sommes Samedi, il y a du monde, je papote avec des Hollandais en vacances qui font un roadtrip en Californie et puis il y a de plus en plus de monde qui rentre dans le bus, notamment des personnes âgées, handicapées, ou très chargées, alors je leur laisse ma place assise.
Dans ce flot de personnes qui montent dans le bus se trouve une dame plutôt âgée, avec un vrai grand sourire qui illumine son visage. Je lui rends donc son sourire, et nous commençons à parler un peu : d’où je viens, où je vais, et elle que fait-elle, etc.
Et justement, elle va à Mission aujourd’hui, et notamment à mon premier stop sur ma liste, Mission Dolorès la (belle, si belle !) basilique du quartier. C’est que la dame avec qui je papote depuis 5 grosses minutes n’est pas comme tout le monde.
C’est une sœur (dont j’ai complètement oublié de demander le nom, tant elle m’a émue).
Alors à la descente du bus elle m’a prise par le bras, toute contente. C’est ainsi qu’elle m’a parlé de la basilique, de sa foi (j’aime beaucoup quand les gens me parlent de leur foi avec beaucoup d’amour dans la voix, c’est si beau), de l’histoire de la ville, du cimetière, de là où il faut aller, poser ses yeux.
Le tout avec ce grand sourire tellement plein d’amour et de bonté, en me montrant chaque détail, les petits passages qu’elle connaît bien et qui regorgent de mille secrets.
Et puis cette embrassade si surprenante et pourtant si naturelle, ça m’a mouillé les yeux je crois, cette religieuse a touché sans le savoir une part de moi par sa gentillesse et a illuminé ma journée.
Alors j’ai assisté à un petit bout de la procession, j’ai visité tous les endroits qu’elle m’a montré et puis je suis allée en direction du Parc Mission Dolorès à quelques blocs de là mais il était fermé (pour rénovation ! Vous avez déjà vu un parc en rénovation vous ? Moi oui, c’est un parc avec plein de pelleteuses qui refont le terrassement, en fait) (on a pas idée de rénover un parc quand même).
Du coup, je suis allée là où mes pieds et les cartes du San Francisco City Walk me portaient, il y avait comme une grande fête sur Valencia St, ça sentait les saucisses grillées, il y avait de la musique latine, les gens dansaient dans la rue et avec ces jolies couleurs c’était très festif.
Tellement festif que je me suis pris au jeu, j’ai regardé les gens, la vie qui bouillonnait autour de moi comme jamais elle n’avait bouillonné je crois, les petits jouaient au foot dans la rue ou apprenaient à faire du roller, les policiers ont blagué avec moi, et puis comme j’avais faim j’ai acheté un genre de brioche avec une sorte crème au beurre dessus absolument délicieuse à la Reyna (3114 24th St, la devanture ne paye pas de mine, ils n’acceptent que le liquide, mais ça vaut vraiment le coup).
Avec tout ça l’après midi était plus que bien entamée, alors j’ai repris le bus 22 pour aller chercher à manger et pique niquer à Alamo Square.
Mais comme cet article est déjà interminable, je vous montrerai les Painted Ladies une autre fois…
A la suite de ma longue marche sur la Marina et Crissy Field, je suis allée me promener du côté du Palace of fine arts : après tant de marche dans le vent, j’avais envie de me poser dans un endroit tranquille, au soleil.
Les abords du Palace of fine arts sont parfaits pour cela : entre les jolies fleurs, les canards qui se la coulent douce au bord de la mare et l’esprit serein du lieu, tout est réuni pour se reposer au calme.
Alors comme il n’y a pas grand chose de plus à raconter sur cet endroit charmant où j’ai passé un agréable moment, voici quelques petites photos du lieu…
La prochaine fois, je vous emmène faire un tour à Mission District…
Pour mon deuxième jour à San Francisco, je m’étais concocté un petit programme facile : arpenter Fillmore St pour faire un peu de shopping, faire un petit détour par Union St et ensuite aller me promener sur la marina, avec au bout du chemin le Golden Gate.
Comme la veille il faisait très chaud et que le soleil était bien parmi nous, j’ai juste enfilé une veste par dessus mon T-shirt manches courtes, une paire de baskets, et me voilà partie toute guillerette, prête à marcher et à découvrir de nouvelles choses.
J’ai donc commencé par une petite promenade shopping, et il y en a pour tous les goûts sur Fillmore St ! Que vous cherchiez une papeterie, une boutique de loisirs créatifs, une librairie, un magasin de vêtements ou encore une échoppe de cosmétiques, il y a tout ce que vous voudrez, pour peu que vous preniez la peine d’apprécier les dénivelés. Si les photos ci-dessus et ci-dessous reflètent Fillmore St quand on arrive vers la marina, vous vous doutez bien qu’il a fallu grimper avant.
Histoire de corser le tout j’ai bien entendu fait des achats sur Fillmore St et Union St, et voici les 3 boutiques que je vous conseille :
Paper Source, 1925 Fillmore St. Si vous aimez les beaux papiers, les belles cartes, que vous pratiquez le scrapbooking, cette boutique est pour vous. Le personnel est charmant, parfois ils proposent des ateliers et vraiment la sélection de papier est incroyable !
Chronicle Books, 1846 Union St. J’aime beaucoup ce que produit cette maison d’édition et j’ai profité de mon passage sur Union St pour suivre le conseil d’Anne-So acheter le City Walks de San Francisco (très bien fait, je vous le conseille moi aussi) et un livre. La tenancière de la boutique d’Union est absolument charmante et commerçante.
My Roommate’s Closet, 3044 Fillmore St. Une petite boutique de vêtements très sympathique, peu avant d’arriver sur la marina. J’y suis rentrée une première fois par curiosité (un pull dans la vitrine me plaisait) et il y a beaucoup de choses très très jolies. J’y suis revenue après déjeuner, mais vous comprendrez pourquoi tout à l’heure.
Une fois la longue promenade shopping terminée, en arrivant sur la marina, j’ai appris à mieux connaître San Francisco, et surtout sa météo. Moi qui avait quitté l’appartement avec 25°C et pas de vent, je me retrouvais avec un temps un peu plus gris, mais surtout énormément de vent ! En effet, le temps peut varier entre deux quartiers : il peut faire très beau et très chaud au Golden Gate park et faire bien plus frais et venteux à Ocean Beach par exemple, alors que les deux sont vraiment proches.
J’ai pris mentalement note que si je voulais aller faire un tour au bord de l’eau il me faudrait absolument une écharpe et un pull, et plutôt que de rebrousser chemin, comme tant d’émotions creusent, je suis allée du côté de Fort Mason pour aller déjeuner chez Green’s. J’y ai commandé un « North African Sampler », une grande assiette avec quelque plats typiques (pain pita, hoummous, salade de riz et lentilles, etc.) et surtout très parfumés. En dessert j’ai pris un gateau au chocolat et caramel absolument décadent, et j’ai papoté avec les filles de la table d’à côté qui m’ont donné quelques conseils sur comment visiter la ville et les endroits qu’elles préféraient.
Après cette parenthèse gourmande, je suis repartie en direction de Fillmore St me chercher un pull et une écharpe, et puis j’ai commencé à me promener sur la marina, tranquillement, en prenant le temps de regarder les gens, les bateaux, les mouettes, bref, un peu tout ce qui était dans mon champ de vision. J’aime bien être au bord de l’eau, je trouve qu’il y a un côté apaisant particulier qu’on ne retrouve nulle part ailleurs et que cela se ressent sur tous les êtres vivants alentours. Au bord de l’eau, j’ai l’impression qu’on est plus heureux, non ?
Après avoir regardé les bateaux au port et les mouettes qui faisaient leurs affaires, je me suis dirigée vers le parc Presidio. J’avais dans l’idée de parcourir le parc jusqu’au Golden Gate, mais le vent m’a un peu refroidie, surtout que plus j’approchais du pont, plus il y avait du vent, et plus il était frais. Alors à la place j’ai parcouru le parc un petit peu, mais je suis surtout restée du côté de Crissy Field.
En fait d’un côté du chemin qui mène vers le Golden Gate, il y a Crissy Field qui est un ancien aérodrome militaire reconverti en refuge pour les oiseaux marins, et de l’autre, il y a la plage où les locaux viennent en famille ou avec les amis, pour passer du bon temps ensemble. Certains jouent avec leurs chiens, d’autres font la sieste, les groupes de jeunes mettent la musique et boivent des sodas assis dans le sable, bref chacun savoure la vie à sa manière, mais tous ensemble.
Depuis la plage on a une belle vue sur le Golden Gate, quand il n’y a pas de brouillard (mais j’aime bien avec aussi en fait), mais c’est surtout un chouette endroit pour se mettre tranquillement à l’heure de San Francisco. Les gens sont souriants, gentils, ils blaguent avec vous, souhaitent une belle journée, proposent de se joindre à eux. C’est vraiment très bon enfant, accueillant. Simple.
Après cette jolie balade, je me suis dirigée vers le Palace of Fine Arts situé un peu plus loin. Mais ça, on en reparlera demain, parce que le plaisir ça se savoure à petites doses…
Bon, il faut bien que je me lance à raconter les quelques jours que j’ai passé à San Francisco : il y a tellement de souvenirs, de belles choses à raconter que j’ai bien du mal à démarrer.
Alors pour ce premier article, je vais aller à la facilité, et vous parler de Japan Town. Ce sera sans doute l’un des rares articles de voyage où il y aura plus de photos de nourriture que de paysages. Mais vous allez vite comprendre pourquoi.
Quand j’ai choisi l’appartement où j’allais résider à San Francisco, je me suis assurée en priorité de deux choses : 1/ qu’il était à un endroit suffisamment central pour que je ne perde pas des heures à aller là où je voulais et 2/ qu’il soit dans un quartier tranquille. Ensuite, j’ai opéré une sélection en fonction de mon budget, et c’est donc un peu par hasard que j’ai loué un appartement à deux blocs de Japan Town.
Japan Town est à la fois le premier quartier de San Francisco que j’ai visité et celui où je suis passée faire un tour tous les jours. Le quartier est tout petit (en gros, vous faites un carré avec Fillmore St, Geary Blvd, Laguna St et Bush St et vous avez Japan Town), il y a peu de dénivelé (un petit peu en remontant vers Laguna St, mais rien de difficile, promis) c’est donc parfait quand on a peu de temps pour visiter un bout de San Francisco.
L’autre avantage c’est que c’est un quartier à la fois paisible, vivant, coloré, dépaysant (il y a deux panneaux pour chaque rue, dont un en japonais) et que si vous avez envie de faire le plein de kawaïeries ou de bien manger asiatique sans trop dépenser, c’est là qu’il faut venir.
J’avoue que j’ai surtout profité du quartier pour manger et pour faire du shopping, j’ai donc tout un tas d’adresses à vous conseiller pour ces deux catégories d’activités. Et si vous voulez profiter du soleil et regarder les gens, la peace plazza est toute indiquée, de même que Buchanan street.
Quelques adresses pour le shopping :
Pour les livres : Kinokuniya Books 1581 Webster St (dans le Japan Center). Une librairie énorme, avec des livres en anglais et en japonais. Je la conseille à toutes les crafteuses en quête de livres de couture et de tricot/crochet japonais, elles seront ravies. Mais tout le monde y trouvera son compte (il faut juste lire l’anglais ou le japonais).
Pour le thé ou les mochi : Nippon-ya, 1737 Post St (dans le Japan Center). Il y a a peu près toutes les sortes de mochi et de thés possibles dans cette boutique. Le personnel n’est pas forcément le plus souriant, en revanche les conseils sont bons.
Pour les choses pas chères mais forcément indispensables : Daiso, 22 Peace Plaza. Cette boutique est énorme, il y a de tout et n’importe quoi, la qualité n’est peut être pas au rendez-vous, mais tout coûte 1.50$ (sauf mention contraire sur une étiquette). J’y ai trouvé un set de 10 stylos de couleur pour 1.50$ et des petits biscuits panda au chocolat à 1$.
Pour les ustensiles reliés à la consommation de thé et les encens : Kohshi 1737 Post St (dans le Japan center). J’y ai acheté une théière Shinzi Katoh. Il y a beaucoup de choix, le personnel est absolument charmant, difficile de repartir les mains vides.
Voilà pour les 4 « musts » de Japan Town de mon séjour. Si vous recherchez de l’artisanat japonais, faites un tour sur Buchanan St. Si vous cherchez des kawaïeries, vous trouverez sans aucun doute votre bonheur dans le Japan Center.
Une petite précision qui est valable pour toutes les boutiques de San Francisco, y compris les supermarchés : emportez un sac à courses avec vous, si vous demandez un sac pour vos achats, on vous le facturera 10 cents.
Quelques adresses pour manger :
Pour acheter des sushis à manger chez soi (et faire les courses) : Nijiya market, 1737 Post St. C’est là que j’ai fait mes courses pendant pratiquement tout mon séjour : les produits sont frais et de bonne qualité, le personnel efficace. Pour les amatrices de cosmétiques japonaises, vous pourrez vous approvisionner là, mais les prix ne sont pas forcément les plus intéressants.
Pour les brunchs : Crown and Crumpet (dans le magasin New People), 1746 Post St. L’afternoon Tea à 24$ est absolument énorme (cf. photo ci-dessus). Le personnel est de bon conseil, par contre j’ai un peu moins aimé qu’on me presse et qu’on me demande plusieurs fois si je voulais un doggie bag pour emporter ce que je n’avais pas (encore) mangé. La déco est très jolie et féminine, choisissez les banquettes au bord de la fenêtre si vous le pouvez. Attention, vers 16h c’est bondé et il faut faire la queue dehors.
Pour le bubble tea, la boutique (il n’y en a qu’une) se trouve dans le Japan center, du côté du bassin. Ils proposent aussi des crêpes à la japonaise, mais celles de la boutique du côté de la librairie me semblaient meilleures (mais je ne les ai pas goûtées). La boutique de cupcakes (il n’y en a qu’une aussi) est à côté de Nippon-ya.
Voilà pour cette entrée en matière. La prochaine fois, nous irons nous promener du côté de la Marina (et il y aura plus de photos de paysages, promis).