Candy Crush Saga, c’est un peu bizarre l’histoire qui est la nôtre.
Au début, il y avait la joie de retrouver un jeu pas prise de tête de type casse-brique, qui titillait ma fibre nostalgique en me rappelant les heures passées en école de commerce à jouer à zuma, pour voir qui de mon groupe de copines allait finir le jeu en premier.
Nostalgie d’autant plus forte que j’avais pris le « concours » en route et que pourtant, je l’avais fini avant les autres (et de loin).
Et ce petit jeu de bonbons venait remplir ce « vide » là.
Pourtant depuis quelques temps, la lassitude : les niveaux se ressemblent, je n’ai pas le sentiment de gagner seulement parce que je joue bien, mais plutôt parce que, dès que le tableau apparaît, il est favorable.
C’est assez déconcertant de jouer en sachant que l’on n’est pas vraiment maître de ce qui se passe, que le succès est plus qu’influencé par les conditions de départ.
Alors je m’étais fixée un objectif : aller jusqu’au niveau 1000 et après j’arrêtais.
(Il n’y avait pas assez de place pour mettre le pseudo en entier…)
Et ce niveau 1000 (très sympa d’ailleurs), je l’ai fini. Avec 3 étoiles, un score de 4 millions et des brouettes, dans le bus, alors que je rentrais du travail après une grosse journée. Une victoire sans éclat presque, banale, comme les autres victoires à ce jeu.
D’un côté la satisfaction (« Voilà une bonne chose de faite ! »), de l’autre un petit vide (« Et qu’est-ce que je fais maintenant ? »), une petite page, presque trop discrète, qui se tourne.
Je ne sais pas si je vais reprendre un autre jeu de ce type, peut être parce que depuis j’ai pris conscience que toutes ces petites parties accumulées représentaient beaucoup de temps au final et que cette richesse-là, je veux l’utiliser pour des choses plus importantes.
En tout cas, je suis bien contente d’avoir atteint mon objectif. Et je ne regrette rien, toutes ces sessions de jeu étaient pour la plupart de sympathiques petits moments régressifs à souhait.
Bonne journée !