Pour le petit goûter que j’avais organisé pour mon anniversaire, je m’étais dit que j’allais faire deux choses : un gâteau (parce qu’un anniversaire sans gâteau, ça marche pas) (j’ai failli vous citer « un chagrin d’amour » des Inconnus, mais bon quand même…) et des petits biscuits (pour ceux – enfin celui – qui ne mangent pas de gâteaux) (#fail puisque contre toute attente, non seulement il a mangé des biscuits, mais en plus, il a mangé du gâteau !) (demi fail quoi).
Je ne voulais pas faire quelque chose que j’ai l’habitude de faire, mais je ne voulais pas non plus me lancer dans quelque chose de titanesque. De toute façon je ne pouvais pas, puisque vers midi je n’avais toujours rien de prêt.
Donc, pour la partie biscuits, je me suis tournée vers les cookies aux éclats de chocolat (parce que mon anniversaire sans chocolat, ça n’est pas envisageable) (qu’on se le dise). Pour le côté un peu « innovant », j’ai pioché la recette dans le livre de Rose Bakery « Breakfast, lunch, tea » que je me suis offert avec la carte cadeau que j’avais eu par ma société à Noël.
Finalement, les cookies ressemblent plus à des sablés, mais le problème de « forme » n’a pas empêché mes invités de se régaler avec (et moi aussi bien entendu).
Ingrédients (il est écrit pour 25 cookies, mais je pense que j’en ai fait une trentaine) :
225g de beurre ramolli
220g de sucre en poudre (j’ai « juste » mis 160g)
1 cuillère à café d’extrait de vanille (je n’en ai pas mis, parce que je n’en avais pas)
2 œufs
1/2 cuillère à café de sel
1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude
360g de farine tamisée (je ne l’ai pas tamisée)
250g de chocolat haché (seulement 100g pour moi et il y en avait largement assez je trouve)
Réalisation :
Battre le beurre et le sucre jusqu’à ce que la consistance soit légère et mousseuse (je pense que cette partie, somme toute assez facile, est celle que j’ai ratée) (mais comme quoi, rien n’est irrattrapable), puis ajouter l’extrait de vanille.
Incorporer les œufs un par un, en battant bien à chaque fois.
Mélanger le sel et le bicarbonate de soude avant de les incorporer à la préparation avec la farine.
Ajouter enfin le chocolat et mélanger jusqu’à ce que la pâte soit homogène.
Sur un plan de travail (= ma table Ikéa) légèrement fariné, rouler la pâte pour former un boudin de 4cm de diamètre, le placer ensuite 2 heures au réfrigérateur pour qu’il durcisse.
Préchauffer le four à 180°C (th.6).
Beurrer (pourquoi ? j’ai pas compris,je ne l’ai pas fait) et chemiser de papier sulfurisé la plaque à pâtisserie.
Détailler le boudin de pâte en rondelles de 5mm d’épaisseur et les répartir sur la plaque.
Enfourner 10 minutes environ, jusqu’à ce que les cookies soient légèrement dorés.
Hier, je n’étais pas dans une forme olympique. Je ne sais pas trop si c’est la dépression saisonnière, les variations de temps, le stress du travail (en 3 jours, j’ai eu autant de stress qu’en une semaine normale !) ou la déception de n’avoir perdu que 200g en une semaine, mas voilà, j’avais le moral dans les chaussettes. Pas envie de sortir, même aller faire les courses me semblait presque insurmontable.
Sauf qu’hier, je devais voir Gazelle. Qui a fortement insisté pour que je sorte de chez moi et de ma mélancolie, avec une série d’arguments plus convaincants les uns que les autres (« je sais bien que dans ces moments là on a juste envie de se terrer chez soi, mais tu sais bien que c’est la PIRE idée qu’il soit »), le plus étant son fameux « je m’occupe de tout ». Quiconque a déjà passé un moment avec elle sait très bien que quand elle s’occupe de tout, ce qui va arriver ne peut qu’être bien.
Mais aurais-je pu présager de ce qui allait se passer ?
Parce que, insidieusement, dans son coin, sans rien dire à personne, ce qu’elle avait prévu, concocté, mitonné aux petits oignons, c’était un « pré-anniversaire ». J’ai rien vu venir. Du tout. Alors elle m’a parlé de la première phase de son programme, on est parties chez Lush (où j’ai mis une fois les pieds, mais il y avait trop de monde, j’étais pas dans le bon état d’esprit, je suis ressortie direct). Là, elle s’est plantée devant les ballistics et elle m’a dit « tu choisis celle que tu veux ».
Arrêt moteur.
Dans ma tête « hein ? », « quoi ? », « keskelviendedirladame ? », des choses évoluées quoi. Je regarde les présentoirs, je la regarde (avec sans doute un air fortement inspiré), elle a le sourire, je re-regarde le présentoir avec toutes ces boules de couleur et le parfum de la pièce qui me monte à la tête, je la re-regarde, elle a toujours le sourire.
« Bon, ben je vais lire les descriptions alors » (parfois, mon intelligence me fait frémir par sa profondeur et sa précision d’analyse). Et je lis, et je regarde, et je me demande bien comment je vais faire pour choisir. Finalement, j’hésite entre deux, Gazelle m’en montre une des deux et me dit qu’elle est bien. Je me repose complètement sur son avis (je ne suis pas très compliquée en fait comme fille) et donc je prends une ballistics « Sex-bomb » (ce qui me vaudra, en rentrant chez moi bien longtemps après, d’avoir la superbe chanson de Tom Jones dans la tête). A la caisse, je remplis une fiche pour avoir le catalogue (je suis faible aussi, en plus de ne pas être compliquée), Gazelle me demande c’est quoi mon type de peau, je la regarde avec mon air creux de la fille qui ne comprend toujours pas ce qu’il se passe, je réponds « grasse » et 1 minute plus tard j’ai un échantillon de masque « Cupcake » (on dirait de la mousse au chocolat). Gazelle prend la ballistics, l’échantillon, me regarde et me dit « je garde ça dans mon sac, tu l’auras tout à l’heure avec le reste ». Je lui souris, je ne comprends toujours pas ce qui se trame, je réponds « d’accord » (je ne suis pas contrariante non plus).
On sort, elle me regarde, je lui souris encore avec mon air sans doute un brin naïf mais qui sent le retour en enfance (peut être qu’à ce moment là je commence à capter ce qu’il se passe) et elle me dit « il faut que j’aille à Sephora ». Ok, ça tombe bien, je dois me racheter du mascara (quand je vous dis que je suis une fille simple). Direction l’espace Saint Georges.
Elle me dit qu’elle sait ce qu’elle veut, je lui dis que moi aussi. Elle va vers le fond du magasin, moi je vais vers la gauche, je trouve mon mascara, je la cherche, elle cherche encore ses trucs, je lui dis que je vais faire un tour (et donc, bien entendu, j’ai embarqué d’autres choses, la razor sharp et un spray fixateur de maquillage de chez Urban Decay), je vais à la caisse, elle est en face de moi (mais elle a de l’avance, elle paye quand moi je viens juste d’arriver), je passe en caisse, je lève les yeux et elle n’est plus en face (« mince, elle est où ? »), je me retourne, elle est derrière moi (« ah, ben elle est là… Ouf! ») (le « ouf » c’est parce que si j’avais refait un tour, je pense que j’aurais acheté autre chose), elle sourit toujours, donc je souris moi aussi (toujours pas contrariante), on repart plus chargées que quand nous sommes rentrées (et encore, on a évité la catastrophe je crois).
« Bon, maintenant on va aux Galeries ». Ah. Ben oui, c’est une bonne idée, il y a des promos (là, j’ai parlé en même temps que je réfléchissais, mais je ne m’en suis rendue compte qu’au milieu de ma phrase). « Ah oui, mais on va tout en haut, au dernier étage. Mais on peut fouiner aussi, hein ». Là honnêtement, je me suis bien demandée ce qu’elle voulait faire au Sushi Shop à 16h30 passées, mais j’ai rien dit, j’ai préféré lui demander ce qu’elle avait acheté, histoire qu’on fasse nos filles qui gloussent devant des soins et du maquillage quoi.
Et là j’ai vu le paquet cadeau dans la poche Sephora. « Mais ça tu l’auras tout à l’heure, en même temps que le reste » (depuis, je sais ce que c’est, à savoir un exfoliant et un hydratant pour le corps parfum monoï). A ce moment, là, j’ai 15 ans, on vient de m’autoriser à mettre du mascara et du fard à paupières (c’est pas vrai, mes parents ont capitulé bien avant, mais c’est juste pour retranscrire mon état d’esprit). Donc, bien évidemment, je souris. Et on rentre dans les Galeries. On a fait un micro arrêt à l’étage lingerie-maillots de bain & co, mais on a bien du sentir que ça allait vite devenir compliqué si on je restais là, donc on a continué notre ascension vers le Sushi shop.
Sauf qu’il n’y a pas qu’un Sushi Shop au dernier étage. Il y a une épicerie fine aussi (moi je croyais qu’il y en avait une, mais au sous-sol, mais je divague là). Gazelle se prostre devant le rayon « thé », elle me regarde, toujours souriante et elle me dit « allez tu en choisis un ». Donc je souris, je la regarde, je regarde le rayon, je me dis que la tâche est encore plus difficile que chez Lush, je commence à regarder. Je lui demande si je dois prendre du vrac ou des sachets mousseline, elle me répond de prendre ce que je veux. Je suis embêtée, un peu gênée aussi parce que bon j’ai pas trop l’habitude de ça, je ne veux pas me planter. Et puis je me rappelle de ce thé, aux saveurs de chocolat et de caramel, alors je le cherche. Bien entendu, je ne me rappelle pas du nom, mais je sais que c’est un Mariage frères. Je finis par le trouver, c’est le Wedding impérial. Gazelle est contente, j’ai l’impression d’avoir 10 ans et qu’on m’a lâchée au rayon des Barbies en me disant que je pouvais prendre celle que je voulais.
A partir de ce moment là, je crois que j’ai vraiment eu des difficultés à m’exprimer (oralement je veux dire), donc je suis passée en mode « je montre ma gratitude et à quel point je suis contente avec mes zygomatiques » (je souris quoi). Parce que j’ai beau être simple, pas contrariante et tout, il y a un moment, quand les choses me touchent et que je sens bien que si j’ouvre la bouche mes yeux vont ressembler à une cascade ambulante, je ne sais pas quoi faire d’autre que de me taire et de sourire timidement. Voilà.
Du coup, pour pas me laisser submerger par l’émotion, j’ai fait le tour de l’étage, Gazelle aussi, et j’ai acheté des sucres et du chocolat, parce que j’en avais plus trop (du chocolat, du sucre en morceaux je n’en avais plus du tout) (et puis celui là il est joli) et que quand même depuis le temps que j’entendais parler du Valrhona il était temps que je le goûte. J’ai aussi aidée Gazelle à trouver des lapins en chocolat pas abîmés, mais je crois surtout qu’on s’est auto-poussées à la consommation (mais c’est pas grave).
On a payé, on est sorties sur la terrasse parce que dans le magasin il faisait vraiment chaud, Gazelle a pris des photos, moi j’ai essayé de reprendre mes esprits, on a parlé d’histoire de l’art et de cours de peinture et puis je lui ai dit qu’il fallait que j’aille chez Foot Locker parce que je voulais vraiment une nouvelle paire de baskets puisque mes Stan Smith sont reparties chez Adidas en Allemagne. Donc on est allées à Foot Locker.
Je n’ai pas mis trop longtemps à savoir ce que je voulais, on a un peu patienté le temps que le vendeur aille me chercher le modèle que je voulais pour l’essayer, je suis repartie avec une paire en 39 alors que je fais du 37,5 (vous imaginez qu’il y a 3 ans, j’étais sure de faire du 38 ? ça peut maigrir les pieds ?), parce que le 38 il n’y en avait pas, que le 37 j’étais sure de ne pas rentrer dedans, et que de toute façon, le 39 me va. Même Gazelle n’en revenait pas ses yeux de tant de mystères sur une correspondance de taille de pieds et de chaussures.
Ensuite on est allées à Zara où on a rien trouvé, et du coup on est allées à Virgin parce que c’est en face de Zara. On a commencé à papoter livres avec Gazelle, elle m’a parlé d’un livre qu’elle avait beaucoup aimé et puis elle a décidé de me l’offrir. Du coup, en caisse, j’ai fait le paquet (je devais bien apporter ma pierre à l’édifice un peu non?).
Et puis avec tout ça, on avait faim et soif, alors on est parties en quête d’un salon de thé (à 18h, amis de la logique bonjour), on s’est retrouvées au Salon d’Eugénie (rue des lois). Gazelle a commandé une tarte au myrtilles et un thé à la menthe, moi un chocolat viennois et un cookie (énooooooooooooorme) (d’ailleurs mon choix a inspiré notre voisin de table qui a pris exactement la même chose que moi) (bon par contre je dois manquer un peu de retenue puisqu’il m’a regardé un peu bizarrement quand j’ai mis un peu de chantilly de mon chocolat viennois sur un bout de cookie) (ou alors il s’en est voulu de ne pas avoir mon audace) (va savoir, Charles).
J’ai eu mes cadeaux, j’ai encore perdu la parole mais pas les zygomatiques, par contre j’ai essayé d’aller au petit coin en passant par les cuisines et du coup ça n’a pas bien marché (mais ça a fait beaucoup rire Gazelle) (j’ai quand même retrouvé mon chemin après). Je crois que à cet instant là, j’avais 5 ans et j’avais gagné un gros cadeau à la pêche aux canards (un poisson rouge quoi).
Après ça, Gazelle avait prévu que l’on sorte le soir. Moi qui suis aussi « clubbeuse » qu’un bigorneau, j’étais pas super à l’aise, mais bon je lui faisais confiance (mon angoisse non, mais elle a vite capitulé). On s’est retrouvées au Saint Jérôme, on a mangé des tapas (des tacos au fromage de chèvre, des patatas bravas, un dip de légumes et en plus j’ai pris un café gourmand que j’ai partagé), j’ai pris deux Virgin Mojito (= sans alcool) qui ont plombé ma note (à 6.50€ le virgin mojito, ça monte vite) (même quand on en prend que 2) (et 3 tapas différentes…) (32€ en tout, c’est moi le record) (mais je m’en fiche un peu en fait), les filles (oui parce qu’une amie de Gazelle est venue aussi) ont pris du vin, on a essayé – en vain – de savoir ce que cachait ce serveur un brin blasé / bizarre (du coup je lui ai fait une mise en échec – accidentelle – en sortant) et vers 23h tout le monde est rentré chez soi.
Je suis arrivée un peu après 23.30, j’ai posé mes affaires sur le canapé rose, je suis allée me démaquiller, j’ai regardé tout ce bazar avec mes petits yeux embrumés de fatigue et je suis allée me coucher.
Un chouette pré-anniversaire. D’ailleurs, ça continue, j’ai un bain qui m’attend…
Bon dimanche !
Edit : J’ai rajouté les photos de Gazelle (merci miss !). Vous pouvez cliquer dessus pour les voir en plus grand. PS 2: Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!
Pendant mes vacances, outre Pâques, nous en avons profité pour fêter l’anniversaire de mon Papa (en avance, puisque la bonne date c’est aujourd’hui) (bon anniversaire Papa !). Qui dit anniversaire, dit forcément gâteau. Et puisque la période de Pâques est une période de consommation au chocolat, nous avons mixé les deux événements avec un bon cake au chocolat.
La recette originale vient du site « la table à desserts » , mais je l’ai modifiée pour qu’elle corresponde plus à ce que j’aime en termes de texture. Au final, le cake est moelleux, chocolaté mais pas trop sucré. Un bon dessert d’anniversaire en somme !
Ingrédients(aucune idée du nombre de personnes, mais vous en avez pour un moment si vous êtes 4…) :
20cl de lait concentré non sucré (inutile de dire que j’avais pas cela en stock, j’ai mis 20cl de lait de vache et ça marche très bien) (et la recette fonctionne aussi avec du lait végétal, c’est testé et approuvé par moi)
200g de chocolat fondu (moi je le mets à fondre doucement avec le beurre dans une casserole, mais chacun fait comme il veut) (et j’utilise EXCLUSIVEMENT du Nestlé dessert, je REFUSE de cuisiner un autre chocolat) (j’ai des principes, discutez pas) (les principes pourront être rediscutés si jamais je trouve mieux, mais ce n’est pas encore le cas)
150g de farine (type 65 si vous voulez tout savoir, j’ai fait la recette avec de la farine bio et de la non bio, les deux fonctionnent)
100g de sucre en poudre (j’ai fait la recette avec du sucre roux le Blonvilliers chez mon papa et une autre fois avec de la cassonade alter éco mais chez moi) (on ne se refait pas hein, bio et commerce équitable quand tu nous tiens)
100g de beurre (demi-sel bien entendu, mesuré au pifomètre parce que la flemme d’aller chercher la balance de cuisine)
3 œufs
1 sachet de levure chimique (alors pour la photo ci-dessous, j’avais oublié de le mettre, je me disais bien qu’il manquait quelque chose et qu’il devrait être plus volumineux ce cake) (mais on l’a mangé quand même et c’était bien bon) (comme quoi…)
(Après la photo d’un plat sur le four, voici la photo d’un plat sur le lave vaisselle. Ça non plus, ça ne s’invente pas…)
Réalisation :
Préchauffez votre four, thermostat 6 (180°C) (ou alors vous faites comme moi avec le four que j’ai à Toulouse: au dernier moment, mais c’est valable que pour les fours qui préchauffent vite)
Dans un saladier, battre les œufs avec le sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse (un peu de nerfs que diable !) (vous pouvez utiliser un batteur électrique, mais moi j’aime bien faire ça à la force du poignet)
Pendant ce temps, faire fondre le beurre et le chocolat (comme dit précédemment, moi je mets le tout en petits morceaux dans la casserole, la plaque à 1 – oui j’ai des plaques électriques old school – et je touille de temps en temps. Et si ça accroche un peu c’est pas grave ça donnera un petit gout caramélisé très bon)
Au mélange œufs + sucre, ajouter la farine, en plusieurs fois, en remuant bien (un peu de nerfs que diable ! bis repetitae)
Au mélange en 4, ajouter le lait, bien mélanger.
Au mélange en 5 ajouter la levure (étape que j’avais complètement zappé dimanche dernier, mais bon c’est mieux avec)
Enfin, mélangez la pâte avec le mélange chocolat + beurre (si comme moi vous avez pas eu le temps de laisser complètement refroidir le chocolat et le beurre c’est pas grave, versez tout rapidement en une fois dans votre saladier de pâte et mélangez vite – un peu de nerfs que diable ! ter repetitae – vos œufs n’auront pas le temps de « cuire ») (et vos bras seront ravis)
Versez dans un moule à cake (au choix : beurré, chemisé de papier sulfurisé ou en silicone) et enfournez pour 40 à 45 min (en fonction de votre moule le temps de cuisson peut varier) (la première fois que j’ai fait la recette avec un moule Téfal « en dur » j’ai laissé 40 min et c’est bien, légèrement moelleux avec la petite « croûte » dessus comme j’aime; par contre pour la version de la photo je pense que 5 min de plus ça aurait été peut être un poil mieux) (bref, plantez la pointe d’un couteau pour voir si c’est cuit ou pas).
Et maintenant, il n’y a plus qu’à déguster, bon appétit !
Nota : Il fut un temps où je n’avais plus de blog et où j’ai envoyé cette recette à ma belle-mère et à Choupie par mail (parce qu’elles me demandaient tout le temps des recettes de gâteaux, alors là j’avais anticipé). Il faut croire que j’étais particulièrement en forme ce jour là (ou que l’écriture sur le blog me manquait) (ou les deux) puisque j’avais ponctué mon mail de ceci :
Avec ça, vous ne pourrez plus dire que je vous ai pas aidé à (re)conquérir un homme / un mari / un collègue / un ami / un papa / une copine (en dépression ou pas) / votre estime de vous-même / un bourrelet qui s’était enfui avec l’été (le bougre !) / votre maman / votre appétit (rayez la/les mention/s inutile/s ou rajoutez en si j’ai oublié quelque chose).
Si ça c’est pas de l’argument de vente pour une recette, je ne sais pas ce que c’est. J’ai bien fait de faire une école de commerce moi…