La famille d’un mafieux new-yorkais sous protection du FBI s’installe dans un village de Normandie.Le FBI met ainsi tout en place pour que la famille soit incognito et puisse couler des jours heureux.
Néanmoins, les habitudes ne se perdent pas si vite, et malgré les évidents efforts d’intégration, la famille va bien vite régler ses soucis du quotidien à l’ancienne.
Je n’ai pas lu le livre dont ce film est l’adaptation, je ne peux donc pas juger si l’adaptation est fiable ou non.
Je ne vais pas vous dire que c’est un grand film, ce serait faux. En revanche, c’est un bon divertissement. Mon amie au manteau orange disait que c’est « un bon film du dimanche » et c’est tout à fait cela.
C’est un peu caricatural, sans doute un peu trop violent parfois, mais vraiment c’est drôle si on prend le film tel qu’il est. Et puis comme j’aime bien Michelle Pfeiffer et Robert De Niro, c’était parfait. Mention spéciale à Dianna Agron qui apporte un peu de fraîcheur à ce film.
Gabrielle et Martin chantent à la chorale tous les deux. Gabrielle est le soleil de Martin, Martin est le moteur de Gabrielle.
Bref, Gabrielle et Martin sont amoureux.
Pourtant, parce qu’ils sont différents, Gabrielle et Martin se heurtent à leur entourage, aux préjugés. Gabrielle et Martin se battent pour vivre une histoire d’amour, la leur, singulière, comme toutes les histoires d’amour.
Je suis souvent touchée par les histoires d’amour. C’est sans doute mon côté sensible, mais l’amour c’est le sens de la vie, c’est ce qui lui donne ses couleurs, c’est ce pour quoi on vit.
Gabrielle c’est un film qui raconte à la fois des histoires individuelles (celle de Gabrielle, celle de Martin), celle de familles qui veulent accompagner leurs protégés et ont peur de les laisser prendre leur envol, celle d’un groupe uni dans la chanson en faisant fi de leur handicap, celle d’une histoire d’amour que l’on veut laisser éclore mais pas trop quand même, et si ça se compliquait ?
C’est un très beau film, très touchant, très émouvant (beaucoup de larmes d’émotions se sont accumulées dans mes yeux et dans ma gorge), très beau, tout simplement. Et puis il y a cet accent, ces images de Montréal, ville si chère à mon cœur.
Gabrielle, c’est comme un caramel fourré au chocolat : c’est à la fois doux et plein d’émotions, et en son centre il y a beaucoup d’amour, et toute la puissance qui va avec.
Ariane Felder est une juge à la vie bien rodée et calibrée, où l’imprévu et les écarts n’ont pas de droit de cité. Dans ce contexte, comment expliquer que cette célibataire endurcie au quotidien strict soit enceinte ?
Comment est-il possible que, de surcroit, le test de parternité révèle que le père soit Bob Nolan, un cambrioleur accusé d’un méfait particulièrement scabreux ?
Désemparée, la juge Felder se lance dans une enquête pour trouver une réponse à ses questions étant donné que sa mémoire lui fait défaut. Et aussi pour savoir ce qui l’attend…
Qu’on se le dise : j’adore ce que fait Albert Dupontel. Bernie fait d’ailleurs partie de mes films favoris : j’aime cet humour grinçant, cette fantaisie…
Et tout ce que j’aime dans les films de Dupontel est là : on rit, c’est rythmé, il y a du rebondissement, bref c’est un bon divertissement.
Le jeu des acteurs est très bon, que ce soit Sandrine Kimberlain, Albert Dupontel, Jean Dujardin (énorme en traducteur braille doubleur en langage des signes) (nan mais n’importe quoi, merci Betty d’avoir noté la coquille !), tous jouent bien. Mais ma mention spéciale c’est Nicolas Trolos, qui joue un avocat bègue et un brin fantasque absolument terrible.
En résumé, un bon Dupontel : si vous aimez le genre, foncez-y, vous ne serez pas déçus !
Voilà un petit moment que je n’avais rien publié dans la catégorie « culture ». Je n’ai pourtant pas arrêté les activités culturelles, mais je ne sais pas, d’un coup je me suis retrouvée un peu complexée, pas à ma place de donner mon avis sur des livres ou des films, alors que je ne lis pas beaucoup et que je ne vais pas plus que cela au cinéma.
Et puis finalement, comme j’ai vu et lu de jolies choses ces derniers temps, j’ai eu envie de le partager ici tant que c’était encore frais dans ma tête. Et aujourd’hui c’est cinéma donc !
Je suis allée voir la vie d’Adèle à l’Utopia à Bordeaux avec mon amie June, pendant mes vacances (ça commence à dater donc, il était temps que je me décide à le faire cet article !) et vraiment j’ai adoré ce film.
Adèle a 15 ans. Au lycée elle traine avec ses copines et se délecte des livres du programme de français qu’elle dévore. Adèle est une croqueuse de la vie mais aussi une souriante éponge qui se nourrit des codes de sa tribu, de son milieu. C’est ainsi que sans se poser de questions, elle sort avec Thomas, un beau terminale qui lui fait la cour.
Mais Adèle n’est pas dans son élément, elle ne vibre pas : où est donc la passion dont parlent les autres ? Où sont les papillons dans le ventre, les insomnies à rêver les yeux ouverts de l’être aimé ?
Comme souvent, l’histoire se joue à une croisée des chemins. A ce croisement, Emma, une artiste aux cheveux bleus. Adèle s’émeut, Adèle revit, Adèle la cherche.
Adèle et Emma finissent par se trouver et Adèle commence ainsi sa vie de femme, sa vie d’adulte, avec toutes les expériences que cela induit, bonnes comme mauvaises…
Ce film, c’est à la fois la découverte de l’autre et la découverte de soi, la découverte de l’homme et la découverte de la femme, la découverte de l’amour, de la passion, de la sensualité et de leurs revers. C’est aussi un choc entre des milieux très différents, un face à face avec l’intolérance et la peur, la découverte de la routine, des soupçons, des mensonges, des déchirures.
Ce n’est pas une simple histoire que l’on nous raconte, ce sont des expériences que l’on vit aux côtés d’Adèle sans pour autant tomber dans le voyeurisme.
C’est beau, c’est fort, il y a de l’émotion… A mes yeux, pour ma sensibilité, c’est une perle.
Après avoir appris que leurs époux respectifs avaient provoqué un accident de voiture, In-su et Seo-young se rendent à l’hôpital. C’est ainsi qu’ils découvrent que leurs époux étaient amants. Déchirés entre l’amour et la colère, ils vont se rencontrer, s’aimer à leur tour et partager les mêmes peines.
Ce film sud Coréen est un bijou de sensibilité. Les personnages sont attachants et crédibles.
L’histoire se déroule petit à petit, les protagonistes se découvrent lentement, s’apprivoisent, se font part de leurs peines et de leur colère, rendent visite à leurs époux respectifs qui sont plongés dans le coma.
Un quotidien commence à se mettre en place, avec les petites habitudes. L’amour entre In-su et Seo-young s’installe, au début de manière pudique et maladroite, puis de plus en plus assumé et affiché.
L’amour qui nait est touchant, pourtant j’ai trouvé l’histoire particulièrement injuste avec l’un des protagonistes, qui subit beaucoup plus de moments difficiles que l’autre.
Le final est néanmoins assez réussi, toujours avec cette empreinte asiatique, ce flou qui laisse libre cours à l’imagination.
Si vous aimez les histoires d’amour douces sur fond de situation dramatique, ce film est pour vous !
PS : Rien à voir avec le sujet, mais c’est le 100ème post…
Dans la Chine maoïste des années 70, en pleine révolution culturelle, Dai et Luo, deux lycéens, amis d’enfance et fils de médecins, sont arrachés à leurs familles respectives et envoyés dans un camp de rééducation dans les montagnes de la province de Sichuan. En se rendant dans le village voisin, les deux garçons font la rencontre d’une jeune couturière inculte. Luo ne va pas tarder à en tomber éperdument amoureux.
Ce film a la fraîcheur et l’insouciance de l’adolescence dont il dépeint les tumultes, à commencer par les premiers émois amoureux.
Dai et Luo sont deux jeunes garçons intrépides et malins, dont l’amour pour la culture n’a d’égal que leur amitié.
Luo, en tombant amoureux de la petite tailleuse, démontrera une grande ingéniosité pour lui transmettre son amour pour les livres, avec la complicité de son ami Dai.
Le trio formé par les deux amis et la petite tailleuse, sera à l’origine de quelques mutations au sein du centre de rééducation qui leur feront peu à peu changer de statut au sein de la communauté.
C’est un film assez dynamique qui montre les mutations d’une société qui essaie de se prémunir de la révolution culturelle en cours. Pourtant, malgré les efforts mis en œuvre, celle-ci se propagera et entraînera des évolutions de mentalités et bien plus encore.
Balzac et la petite tailleuse chinoise n’est pas un film gai, ni un film triste d’ailleurs, mais il permet de s’interroger sur les effets de la révolution culturelle sur une communauté qui s’est déroulée à cette époque, sur fond d’amitié et d’amours adolescentes.
Hanoï, de nos jours. Lien travaille comme serveuse dans le café qui appartient à sa sœur aînée. Elle partage un appartement avec son grand frère Hai qui est acteur. A l’occasion de l’anniversaire de la mort de leur mère, toute la famille se retrouve réunie chez leur sœur aînée pour célébrer ce moment. Tout au long de cette journée, on voit entre eux une grande complicité. Ils semblent tout se dire et se consulter sur tout.
Pourtant, chacun d’eux à son secret…
Ce film vietnamien m’intéressait parce qu’il fait écho à une partie de ma vie. On entre très rapidement dans son atmosphère à la fois très gaie et très sereine : le travail de mémoire et de célébration y est abordé de manière très positive, très joyeuse, comme une occasion pour cette famille de se retrouver réunie autour de rituels.
La famille, justement, y est dépeinte très unie, très soucieuse du bien être et de la vie de l’autre (sans être intrusif), en dépit des secret, parfois très lourds, que chaque membre porte. Chaque protagoniste a son caractère et ses propres aspirations, pourtant chacun a sa place et une « légitimité ».
Chaque scène de ce film propose une atmosphère feutrée, sensible et pourtant terriblement zen : à regarder les personnages se mouvoir avant autant de délicatesse, d’absorption dans leurs tâches, de lenteur et de sérénité, il nous semblerait presque que la vie est résolument douce.
L’histoire se déroule tranquillement, sans heurts, et met en valeur les protagonistes dans leur lieu de vie. Et vu les cadres présentés, on ne peut qu’avoir envie de visiter le Vietnam !
Au final, ce film m’a beaucoup plu et touche. Son positivisme et la sérénité qui s’en dégagent en sont presque contagieux. Je vous le conseille chaleureusement, c’est un bon moment !
Mai 1980, fuyant une manifestation réprimée par l’armée Coréenne, Hyun-woo, jeune militant socialiste, trouve refuge dans la montagne auprès de Yoon-hee. Ils vivent 6 mois d’amour fusionnel, mais Hyun-woo retourne à ses activités politiques et est incarcéré. A sa sortie de prison, 17 ans plus tard, il découvre son pays transformé et part à la recherche de Yoon-hee…
Le film commence par la sortie de prison de Hyun-woo qui découvre son pays, ses évolutions depuis son incarcération. Au fur et à mesure de ses recherches, on en apprend plus sur son passé, son histoire avec Yoon-hee.
Les différents flashbacks au fil des découvertes, permettent de comprendre ce qu’il s’est passé pendant l’incarcération de Hyun-woo : les manifestations politiques, la répression ou encore les différents combats de Yoon-hee (la scène de la visite à la prison est assez emblématique…).
Cette histoire d’amour qui unit deux êtres que rien ne prédestinait à se rencontrer est très belle, très profonde et le côté tragique de la situation du pays amplifie le drame des épreuves des protagonistes.
C’est un film magnifique, pas forcément gai en dépit de la fin porteuse d’espoir, qui permet de s’interroger sur nous, nos engagements, notre rapport à l’amour, nos priorités dans la vie.
Ce film émeut, bouleverse presque. Un grand film, finalement.
En 1614, le Japon est dirigé par les Shoguns qui ont su unifier le pays en imposant la paix. Pour en finir définitivement avec les années de chaos, le Shogunat décide de mettre un terme à la rivalité existant entre les clans Iga et Koga, deux familles ninja rompues à l’art ancien du shinobi.
Profitant de la haine ancestrale existant entre les deux familles, le premier Shogun oblige les chefs des deux tribus à désigner respectivement leurs cinq meilleurs guerriers pour un combat à mort au terme duquel sera désigné l’héritier du royaume.
Ainsi se voit scellé le sort d’Oboro (Yukie Nakama) et de Gennosuke (Jô Odagiri), les héritiers des deux familles qui devront choisir entre leur amour et la mort pour l’honneur de leur clan.
Ce film est splendide ! Les histoires de ninjas me plaisent en règle générale, mais celle-ci est très bien ficelée. Comme d’habitude, les décors et les costumes sont magnifiques, l’intrigue et les personnages (y compris les secondaires !) sont particulièrement soignés.
On pourra reprocher des effets spéciaux parfois un peu limites, voire flagrants, mais c’est quand même assez sporadique. Dans l’ensemble, le film est très cohérent, le scénario réussi et le jeu des acteurs franchement bon.
A ce titre, les deux protagonistes principaux sont particulièrement convaincants ! Les jeux de regards, le langage corporel sont bien maîtrisés. Le couple Oboro/Gennosuke est crédible, le tiraillement entre les deux protagonistes entre leur amour et la loyauté envers le clan palpable. Les valeurs véhiculées par le film sont positives, fortes et imprègnent l’histoire dans ses fondements.
Le dénouement est particulièrement surprenant, bien qu’en accord avec les messages véhiculés par le film. Je ne vous en dis pas plus et vous invite à visionner ce superbe film (si ce n’est déjà fait !) pour me donner votre avis !
Il faut que je vous avoue quelque chose : j’ai une culture cinématographique proche de ma culture musicale, à savoir le néant. Autant je suis très calée d’un point de vue philosophie (par exemple), autant je n’y connais rien en cinéma.
Enfin, rien c’est vite dit. Je ne connais pas les grands classiques (exemple : je n’ai jamais vu le grand bleu) mais j’ai vu tous les Hayao Miyazaki (ou presque). J’ai des références assez pourries (exemple : j’adore Bruce Willis) mais j’ai vu des films asiatiques que personne n’a vu… Ou presque. Si vous vous attendez à voir des revues de film à grosse production, j’annonce tout de suite que c’est pas ma spécialité…
Donc, le film du jour :
Synopsis :
En 1375, les seigneurs Ming renversent l’empereur mongol de la dynastie Yuan qui gouverne la Chine. Un nouvel empereur s’installe à Pékin. Vaincus, les cavaliers mongols s’enfuient à travers l’Empire, après avoir enlevé une princesse Ming. Une délégation de diplomates et de soldats du royaume de Corée traverse la Chine pour sceller la paix avec le nouvel empereur mais, à peine arrivés, ils sont accusés d’être des espions et arrêtés. Alors que la délégation est conduite dans le désert, des Mongols attaquent et tuent leurs gardes avant de repartir en les laissant libres. Les deux diplomates ayant succombés, Choi-Jung, un jeune général inexpérimenté, prend la tête de la délégation.
Les Coréens croisent peu après la route des cavaliers ayant enlevé la princesse et leur tendent une embuscade au cours de laquelle Yeo-sol, ancien esclave du chef initial de la délégation et virtuose dans le maniement de la lance, blesse le général mongol mais lui laisse la vie sauve. Ébloui par la beauté et l’orgueil de la princesse, Choi-Jung décide de l’escorter jusqu’à Pékin et rivalise avec Yeo-sol pour obtenir ses faveurs. Les soldats coréens, poursuivis par les Mongols et obligés de livrer des combats sanglants, font de moins en moins confiance en leur général et sont finalement contraints de trouver refuge dans une forteresse abandonnée où ils vont devoir livrer un combat désespéré.
J’ai adoré ce film. L’histoire est belle et bien ficelé, les acteurs jouent très bien. Ce que j’apprécie en particulier dans les films asiatiques, c’est qu’il n’y a pas à proprement parler de « fin », elle est toujours plus ou moins ouverte pour laisser libre cours à notre imagination, à notre ressenti.J’aime aussi énormément la part belle qui est laissée aux valeurs, à l’expression des sentiments, aux caractères des personnages… Les costumes et les décors sont splendides, les combats sont certes un poil violents, mais très artistiques je trouve.
Et puis, comment vous dire ? Le Général Choi-Jung (joué par Ju Jin-Mo) je l’ai trouvé plutôt pas mal, ce qui ne gâche rien, mais alors rien au film (les hommes se consoleront avec Zhang Ziyi, qui joue la princesse et qui est éblouissante !).
Source : http://houlengjai.com/jujinmo-musa.html
Non ? Je vous sens pas convaincues, alors je suis allée fouiner un peu sur le net…
Voilà, je crois que tout est dit. Je veux le même à la maison, avec les mêmes yeux noisettes et la même bouche charnue sexy associée*.
En résumé, et au delà du physique plus qu’agréable des acteurs, c’est un très chouette film, très beau, bien réalisé avec une histoire profonde, des belles valeurs et des combats assez époustouflants !
Bon film !
(* Oui, je sais, pour celles qui le « connaissent », mon ex lui ressemble énormément…)