Après avoir appris que leurs époux respectifs avaient provoqué un accident de voiture, In-su et Seo-young se rendent à l’hôpital. C’est ainsi qu’ils découvrent que leurs époux étaient amants. Déchirés entre l’amour et la colère, ils vont se rencontrer, s’aimer à leur tour et partager les mêmes peines.
Ce film sud Coréen est un bijou de sensibilité. Les personnages sont attachants et crédibles.
L’histoire se déroule petit à petit, les protagonistes se découvrent lentement, s’apprivoisent, se font part de leurs peines et de leur colère, rendent visite à leurs époux respectifs qui sont plongés dans le coma.
Un quotidien commence à se mettre en place, avec les petites habitudes. L’amour entre In-su et Seo-young s’installe, au début de manière pudique et maladroite, puis de plus en plus assumé et affiché.
L’amour qui nait est touchant, pourtant j’ai trouvé l’histoire particulièrement injuste avec l’un des protagonistes, qui subit beaucoup plus de moments difficiles que l’autre.
Le final est néanmoins assez réussi, toujours avec cette empreinte asiatique, ce flou qui laisse libre cours à l’imagination.
Si vous aimez les histoires d’amour douces sur fond de situation dramatique, ce film est pour vous !
PS : Rien à voir avec le sujet, mais c’est le 100ème post…
Mai 1980, fuyant une manifestation réprimée par l’armée Coréenne, Hyun-woo, jeune militant socialiste, trouve refuge dans la montagne auprès de Yoon-hee. Ils vivent 6 mois d’amour fusionnel, mais Hyun-woo retourne à ses activités politiques et est incarcéré. A sa sortie de prison, 17 ans plus tard, il découvre son pays transformé et part à la recherche de Yoon-hee…
Le film commence par la sortie de prison de Hyun-woo qui découvre son pays, ses évolutions depuis son incarcération. Au fur et à mesure de ses recherches, on en apprend plus sur son passé, son histoire avec Yoon-hee.
Les différents flashbacks au fil des découvertes, permettent de comprendre ce qu’il s’est passé pendant l’incarcération de Hyun-woo : les manifestations politiques, la répression ou encore les différents combats de Yoon-hee (la scène de la visite à la prison est assez emblématique…).
Cette histoire d’amour qui unit deux êtres que rien ne prédestinait à se rencontrer est très belle, très profonde et le côté tragique de la situation du pays amplifie le drame des épreuves des protagonistes.
C’est un film magnifique, pas forcément gai en dépit de la fin porteuse d’espoir, qui permet de s’interroger sur nous, nos engagements, notre rapport à l’amour, nos priorités dans la vie.
Ce film émeut, bouleverse presque. Un grand film, finalement.
Il faut que je vous avoue quelque chose : j’ai une culture cinématographique proche de ma culture musicale, à savoir le néant. Autant je suis très calée d’un point de vue philosophie (par exemple), autant je n’y connais rien en cinéma.
Enfin, rien c’est vite dit. Je ne connais pas les grands classiques (exemple : je n’ai jamais vu le grand bleu) mais j’ai vu tous les Hayao Miyazaki (ou presque). J’ai des références assez pourries (exemple : j’adore Bruce Willis) mais j’ai vu des films asiatiques que personne n’a vu… Ou presque. Si vous vous attendez à voir des revues de film à grosse production, j’annonce tout de suite que c’est pas ma spécialité…
Donc, le film du jour :
Synopsis :
En 1375, les seigneurs Ming renversent l’empereur mongol de la dynastie Yuan qui gouverne la Chine. Un nouvel empereur s’installe à Pékin. Vaincus, les cavaliers mongols s’enfuient à travers l’Empire, après avoir enlevé une princesse Ming. Une délégation de diplomates et de soldats du royaume de Corée traverse la Chine pour sceller la paix avec le nouvel empereur mais, à peine arrivés, ils sont accusés d’être des espions et arrêtés. Alors que la délégation est conduite dans le désert, des Mongols attaquent et tuent leurs gardes avant de repartir en les laissant libres. Les deux diplomates ayant succombés, Choi-Jung, un jeune général inexpérimenté, prend la tête de la délégation.
Les Coréens croisent peu après la route des cavaliers ayant enlevé la princesse et leur tendent une embuscade au cours de laquelle Yeo-sol, ancien esclave du chef initial de la délégation et virtuose dans le maniement de la lance, blesse le général mongol mais lui laisse la vie sauve. Ébloui par la beauté et l’orgueil de la princesse, Choi-Jung décide de l’escorter jusqu’à Pékin et rivalise avec Yeo-sol pour obtenir ses faveurs. Les soldats coréens, poursuivis par les Mongols et obligés de livrer des combats sanglants, font de moins en moins confiance en leur général et sont finalement contraints de trouver refuge dans une forteresse abandonnée où ils vont devoir livrer un combat désespéré.
J’ai adoré ce film. L’histoire est belle et bien ficelé, les acteurs jouent très bien. Ce que j’apprécie en particulier dans les films asiatiques, c’est qu’il n’y a pas à proprement parler de « fin », elle est toujours plus ou moins ouverte pour laisser libre cours à notre imagination, à notre ressenti.J’aime aussi énormément la part belle qui est laissée aux valeurs, à l’expression des sentiments, aux caractères des personnages… Les costumes et les décors sont splendides, les combats sont certes un poil violents, mais très artistiques je trouve.
Et puis, comment vous dire ? Le Général Choi-Jung (joué par Ju Jin-Mo) je l’ai trouvé plutôt pas mal, ce qui ne gâche rien, mais alors rien au film (les hommes se consoleront avec Zhang Ziyi, qui joue la princesse et qui est éblouissante !).
Source : http://houlengjai.com/jujinmo-musa.html
Non ? Je vous sens pas convaincues, alors je suis allée fouiner un peu sur le net…
Voilà, je crois que tout est dit. Je veux le même à la maison, avec les mêmes yeux noisettes et la même bouche charnue sexy associée*.
En résumé, et au delà du physique plus qu’agréable des acteurs, c’est un très chouette film, très beau, bien réalisé avec une histoire profonde, des belles valeurs et des combats assez époustouflants !
Bon film !
(* Oui, je sais, pour celles qui le « connaissent », mon ex lui ressemble énormément…)