C’est un peu par hasard que j’ai entendu parler de ce livre il y a quelques semaines de cela maintenant : j’étais au travail et j’allais remplir mon mug d’eau lorsque j’ai aperçu un livre coloré sur le bureau d’une de mes collègues.
En fait, dans l’open space dans lequel j’évoluais, plusieurs de mes collègues se prêtaient des livres, et Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une était au menu ce jour là semble-t-il. J’ai demandé à lire la quatrième de couverture, et après une rapide lecture je me suis dit que cela pourrait être un ouvrage qui me plairait.
S’en est resté là, je n’avais pas noté son nom, je me suis dit que s’il devait croiser ma route je le retrouverai.
Il y a quelques jours, je suis allée à Cultura utiliser une carte cadeau que l’on m’avait offerte, entre autres présents, à la fin de ma mission en centre-ville. J’avais embarqué mon bullet journal pour avoir avec moi la liste de livres que je souhaitais lire et ne pas faire trop d’achats inconsidérés.
En fait j’ai acheté deux livres qui n’étaient pas sur ma liste (en plus des 6 qui y étaient) (c’était une grosse carte cadeau) (merci les anciens collègues qui sont devenus des amis !) : Saccage ce carnet (qui est fichtrement rigolo, on y reviendra) et celui dont je vais vous parler aujourd’hui.
Comme quoi, on peut très bien se rappeler des livres rien qu’à leur couverture. Il faut dire que celle-ci est particulièrement jolie je trouve…
Ta deuxième vie commence quand tu comprendras que tu n’en as qu’une c’est l’histoire de Camille.
Camille va sur ses 39 ans et elle fait partie de la catégorie des gens « qui ont tout pour être heureux » pour ceux qui l’observent de l’extérieur et pourtant, ce n’est pas trop ce qu’elle ressent, elle.
Bien sûr elle a un mari qui l’aide, mais la communication est difficile, la passion émoussée et ça lui fait de la peine. Leur enfant est mignon comme tout, mais comment créer du lien quand on pense avoir à jouer le rôle de la mère autoritaire ? Quid du travail où elle ne s’épanouit pas, et où le fait qu’on lui ait accordé un quatre-cinquième lui joue plus des tours qu’autre chose ?
Et puis, par un jour particulièrement éprouvant, Camille rentre chez elle par les petites routes pour éviter les embouteillages. Il pleut énormément et bientôt c’est l’accident : rien de grave fort heureusement, mais Camille a besoin d’un peu d’aide, elle va donc en chercher auprès de la maison de Claude, dont elle fait la connaissance.
Claude lui prodigue assistance et l’écoute : Camille est épuisée, elle a besoin de soutien. Il lui diagnostique une forme de routinite aiguë et lui laisse sa carte professionnelle si elle souhaite qu’il l’accompagne sur sont chemin de la joie et de l’épanouissement.
Quelques jours plus tard, Camille le recontacte : mais au fait, c’est quoi un routinologue et comment peut-il vraiment l’aider ?
J’ai beaucoup aimé ce livre que j’ai littéralement dévoré en quelques heures : on se place dans la peau de Camille qui est un personnage principal très attachant et au fil des pages on apprécie Claude et ses conseils.
Car vous l’aurez compris, il s’agit d’un roman de type initiatique : une situation de base compliquée et quelques conseils permettent de faire le fil rouge du roman. Pourtant ce n’est pas un livre rébarbatif, au contraire : il est rythmé et bien souvent drôle.
J’ai aussi aimé les conseils avisés et les petites citations qui ponctuent ce roman : ce n’est ni gnangnan, ni compliqué et à la fin de l’ouvrage se trouve le « petit vade-mecum de routinologie » qui regroupe tous les bons conseils du roman.
C’est donc un bon ouvrage pour les jours gris, qui est gai et dynamique, avec lequel on passe un bon moment. Je vous le conseille donc chaleureusement si vous ne l’avez pas déjà lu.
Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?
Bonne journée !