Les promenades du midi avec ma collègue C. sont souvent l’occasion de discourir sur moult sujets.
Depuis les études jusqu’au sport en passant par l’aménagement intérieur, aucun sujet ne nous arrête et nous échangeons nos points de vue.
L’un des sujets de cette semaine est le soin du corps et notamment les soins effectués en institut. Et nous nous sommes rendues compte que, même s’il y a des différences dans nos appréciations, toutes deux n’étions pas à l’aise avec l’idée du soin du corps dispensé par autrui et les manipulations induites.
J’y ai repensé hier en faisant connaissance avec mon nouveau kiné, alors que je n’étais pas tellement à l’aise et que le lâcher-prise qui lui était nécessaire pour pouvoir faire travailler mes jambes (entre autres) était soudainement devenu une notion plus qu’abstraite dans ma tête (et peut être encore plus pour mon fessier gauche qui avait apparemment décidé qu’il était du côté de la résistance).
Je veux dire, dans les deux situations, on est face à un professionnel qui rend un service qu’a priori on ne peut/ veut pas faire nous-même et que l’on rétribue : d’où vient le malaise si c’est un choix ?
Je me rends bien compte que la situation est absurde et pourtant il y avait hier un espèce de mélange de conscience de soi, de contrôle et d’auto-jugement qui n’avaient pas lieu d’être.
Enfin, le principal c’est que j’ai apprécié la personne, son approche et que finalement, toute désemparée que j’étais à ne pas comprendre comment je pouvais relâcher mon fessier, mon quadriceps ou je ne sais quel muscle, j’ai beaucoup ri.
Et en sortant, personnellement, je me suis trouvée très détendue.
Puisque nous sommes dans le registre du soin du corps et de la détente, j’en profite pour glisser quelques mots sur une des dernières ballistics que j’ai testée, la bien nommée « Shoot for the stars ».
C’est une grosse ballistics bleue, avec des pointes de rose quand elle se diffuse, ce qui colore l’eau du bain en un violet profond. J’a n’ai pas réussi à prendre des photos mettant en valeur les petites nacres et surtout les mini étoiles ( :love: ) qui se dispersent et c’est bien dommage parce que cela donne un effet très sympathique, on a l’impression de se baigner dans un ciel étoilé.
Du côté du parfum, cela sent la lavande ( :love: ) et c’est donc relaxant à souhait.
Très belle découverte de mon côté, je pense que cette ballistics fait partie de mon top 5, voire du top 3 de mes favorites (avec Cosmic Girl et Sex Bomb), et elle me rappelle étonnamment Twilight et l’or du bain.
Peut-être que je devrais l’utiliser avant d’aller chez le kiné pour être plus dans le lâcher prise tiens…
Depuis mon premier cours de yoga à Montréal à 2005 et surtout depuis le début de ma thérapie, je voulais m’essayer à la méditation. J’y voyais un moyen d’apaiser mes angoisses, de relativiser, de me calmer et de me recentrer sur l’essentiel, le moment présent, la vie telle qu’elle est réellement et pas seulement telle qu’elle est dans ma tête, sous la lumière des interrogations sur le passé et sur le futur, et donc sans vraiment y prendre part.
Mais vous ne trouvez pas que c’est un petit peu impressionnant la méditation ?
Moi si.
J’avais un peu peur de la concentration que cela nécessitait, je ne savais pas par où commencer, combien de temps pratiquer, ni où, ni à quel moment de la journée… Encore un flot de questions. Un de ces flots qui paralyse parce qu’on ne sait plus, finalement, quoi faire en premier, alors du coup on ne fait rien.
Tout ceci me freinait jusqu’il y a peu, jusqu’à ce que je lise cet article et que je me lance dans le circuit de 21 jours de Deepak Chopra et Oprah Winfrey, Expanding your hapinness.
Oh bien sûr, les premiers temps n’ont pas été faciles, toutes ces questions et pensées qui n’avaient de cesse de revenir… Mais je me suis dit que cela n’était pas grave, que l’important c’était d’essayer, de laisser la porte ouverte et d’y jeter un coup d’œil pour voir ce que cela faisait au fond de moi.
Alors pendant ces 21 jours j’ai pratiqué, avec mon niveau, avec mon état du jour, sans mal me juger : ce que je faisais, même si effectivement j’arrivais péniblement à méditer 1 minute sans que mon esprit ne divague, c’était bien. Bien pour moi.
Je crois que j’ai commencé à ressentir les « effets » au bout d’une semaine : je ne vais pas vous faire croire que j’étais incroyablement zen et que je prenais tout avec un détachement de moine bouddhiste, ce serait faux, mais en tout cas je commençais à voir les choses sous un autre angle.
J’étais un petit peu plus calme, un petit peu plus à l’écoute de moi-même et non plus simplement manipulée par des pensées parasites.
Au bout de deux semaines, le sentiment de calme s’est encore un petit peu plus propagé, malgré les épisodes un peu plus difficiles, de ceux où on a été pris dans le flot des urgences qui ne sont pas si urgentes que cela, et où on ne trouve, presque misérablement, que ces quelques minutes avant de se coucher, complètement moulue, pour faire de la méditation.
A la fin des trois semaines, j’étais convaincue que la méditation me faisait du bien. J’avais réussi à prendre une distance saine avec les impératifs de mon travail et les charges émotionnelles liées, je me concentrais plus sur l’essentiel, sur ce qui avait de l’importance pour le chemin que je voulais arpenter, l’orientation que je voulais donner à la vie. C’est à peu près à ce moment là que j’ai pris des décisions pour moi et pour moi seule et que j’ai commencé à me donner le droit de décider.
Comme je voulais pérenniser la pratique, j’avais consciencieusement noté tous les mantras dans l’ordre, leur signification et le thème de la journée. Alors avec ma petite liste, je pratiquais tranquillement dans mon coin, en refaisant patiemment les jours les uns après les autres. Et si je ne savais plus à quel jour j’étais la veille, je recommençais depuis le début.
Je n’ai pas été si régulière que cela, je n’ai pas médité tous les jours. Loin de là ! La spirale du travail et des heures supplémentaires est passée par là et avec elle la repriorisation des activités de mes soirées. Mais de temps en temps, j’ai trouvé ou plutôt j’ai fait de la place pour cela.
Là encore, pas de culpabilité : ce que je faisais, c’était bien, c’était pour moi et je le faisais avec mes moyens. Rien de plus, rien de moins.
Si je vous parle de tout cela, c’est qu’il y a quelques jours j’ai reçu un mail pour m’avertir qu’une nouvelle session de méditation de 21 jours de Deepak Chopra et Oprah Winfrey, Energy of Attraction, commençait lundi prochain, le 3 novembre.
Je n’ai même pas réfléchi 3 secondes, je me suis inscrite immédiatement et j’ai hâte que le programme commence.
Je ne sais pas si parmi vous qui me lisez il y en a qui sont intéressés par la pratique de la méditation, mais si vous comprenez l’anglais (en fait le plus important c’est de comprendre le mantra et comment cela se déroule, le bla-bla à côté est intéressant et apporte des informations, mais vous n’en avez pas besoin pour pratiquer), ce programme est un bon moyen de s’initier ou, pour ceux qui pratiquent déjà, d’avoir un fil conducteur pendant 21 jours.
Côté pratique, c’est assez simple : il suffit juste de s’enregistrer, c’est gratuit, et tous les jours on reçoit dans sa boite mail un lien vers la méditation du jour, qui reste accessible pendant 3 jours. La séance commence par 2 minutes environ de discours d’Oprah sur le thème du jour, puis Deepak en parle à son tour en allant un peu plus en profondeur dans la philosophie et la psychologie (accessible, ne vous inquiétez pas) et enfin il y a la méditation. Deepak nous guide (et sa voix elle-même est déjà un apaisement pour moi) : respirer calmement, considérer la pensée du jour puis le mantra que l’on va répéter dans sa tête pendant 10 minutes, jusqu’à ce qu’une petite cloche tinte doucement et que l’on prenne le temps de « sortir » de la pratique méditative.
Je ne sais pas si vous vous lancerez, mais si vous le faites, je me permets de vous donner deux petits conseils.
Le premier, c’est de ne pas méditer avant de vous coucher, si vous le pouvez. Personnellement j’ai trouvé beaucoup plus agréable de méditer directement à mon retour du travail, cela me permettait de faire une vraie scission entre la journée au boulot et la soirée pour moi. Alors que quand je méditais juste avant de me coucher je luttais pour ne pas m’endormir ou il m’arrivait d’avoir envie que cela passe plus vite pour ne pas « perdre » de précieuses minutes de sommeil.
Le second, c’est de le faire avec bienveillance : vous le faites pour vous, il n’y a pas plus d’objectif que de prendre quelques minutes pour soi. Si on ne « tient » pas une minute sans pensées parasites, ce n’est pas grave. Si on s’endort, ce n’est pas grave. Pas de pression, juste se donner l’opportunité de prendre soin de soi, tranquillement.
On se retrouve lundi prochain pour méditer ensemble pendant 21 jours ?
Bonne journée !
PS : Mots écrits sur Your Song, reprise par Ellie Goulding. J’aime beaucoup, elle m’émeut cette chanson, et la voix d’Ellie, l’arrangement, vraiment, ça me plait, ça me touche.
Voilà un peu plus d’un mois que je fais la planche tous les jours, en tentant de tenir les objectifs du 30 day plank challenge (pour plus d’informations, je vous renvoie chez KnitSpirit et chez Madame Patate qui précisent tous les détails).
Bon je le confesse, depuis le départ, il y a un jour où je n’ai pas fait la planche, d’accord. Néanmoins, tous les soirs depuis le 10 mai je déroule mon tapis et je m’y mets.
Déjà, posons (ou rappelons pour les anciens) le contexte : je ne suis pas une fille sportive à la base, loin de là. De temps en temps je vais à la salle de sport avec une collègue, à chaque fois je souffre bien (et pourtant à chaque fois je suis super euphorique), on va dire que la seule activité physique que je fais à peu près régulièrement c’est du yoga (et encore).
On peut donc raisonnablement dire que je suis loin d’être musclée ou endurante.
Pourtant je trouvais l’idée marrante, les paliers sont plutôt petits au début, allez hop, j’imprime le calendrier et je m’y mets, en me disant que ce n’était que 30 jours et que j’allais faire de mon mieux.
Et alors concrètement qu’est-ce que ça donne ?
Déjà, et c’est ce dont je suis le plus fière, c’est que je fais l’exercice avec plaisir tous les jours. Je ne dis pas que c’est facile, mais j’aime bien, ça me fait une petite parenthèse en rentrant du travail, ça ne prend pas de place, ça ne demande pas un équipement d’enfer, juste un tapis et un peu de musique.
Côté performance, sans surprise, je n’ai pas atteint l’objectif des 4 min 30. Mon score maximum est de 2 min 36 d’affilée(je tiens aux 36 secondes, merci) et franchement ce soir là j’ai donné tout ce que je pouvais. Je réalise néanmoins plus souvent des scores compris entre 1 min et 1 min 30. Alors du coup, comme j’aime avoir l’impression de progresser (si un jour on m’avait dit que je dirais ça pour un sport, franchement, j’aurai rigolé comme une baleine), je fais plusieurs fois l’exercice. Parfois j’arrive à faire 3 minutes en cumulé, souvent moins.
En tout cas je progresse, ça c’est sûr. Parce que les 20 secondes au départ me semblaient une éternité, là je commence à trouver ça dur après la première minute, voire, quand je suis vraiment en forme, après 1 min 30.
Pour les effets physiques, honnêtement, je n’ai rien remarqué. J’ai le sentiment que sous la couche de gras abdominale (au début j’avais écrit « abdominable », ça vous donne une idée…) les muscles commencent à comprendre que c’est à eux qu’on parle, c’est tout.
Et maintenant ?
Ce qui suit ne va peut être pas sembler cohérent à certains d’entre vous : je continue. Parce que comme je le disais, j’aime bien ce petit rendez-vous avec moi, parfois je fais une séance de yoga après, parfois j’y reviens dans la soirée parce que ça me plait.
Voilà c’est ça : ça me plait comme exercice. Tout simplement. Alors je continue, pour le plaisir, en cherchant à progresser un petit peu plus à chaque fois, même si c’est une seconde de plus. Et si je n’améliore pas mon score ce n’est pas grave, je ferai mieux une prochaine fois.
Je ne sais pas quand j’atteindrai les 4 min 30, je ne sais même pas si j’ai envie de les atteindre. La seule chose dont j’ai envie, c’est de continuer sur cette régularité. Et aussi d’écouter cette petite voix qui me parle de plus en plus souvent, qui m’étonne encore, et qui me dit « Hey, on fait du sport ? du yoga ? le défi squat ? un cours NTC ? un peu de footing ? Allez viens, on fait du sport, ça va être cool ! »
On sait jamais, des fois que je deviendrais sportive…