Voilà un peu plus d’un mois que je fais la planche tous les jours, en tentant de tenir les objectifs du 30 day plank challenge (pour plus d’informations, je vous renvoie chez KnitSpirit et chez Madame Patate qui précisent tous les détails).
Bon je le confesse, depuis le départ, il y a un jour où je n’ai pas fait la planche, d’accord. Néanmoins, tous les soirs depuis le 10 mai je déroule mon tapis et je m’y mets.
Déjà, posons (ou rappelons pour les anciens) le contexte : je ne suis pas une fille sportive à la base, loin de là. De temps en temps je vais à la salle de sport avec une collègue, à chaque fois je souffre bien (et pourtant à chaque fois je suis super euphorique), on va dire que la seule activité physique que je fais à peu près régulièrement c’est du yoga (et encore).
On peut donc raisonnablement dire que je suis loin d’être musclée ou endurante.
Pourtant je trouvais l’idée marrante, les paliers sont plutôt petits au début, allez hop, j’imprime le calendrier et je m’y mets, en me disant que ce n’était que 30 jours et que j’allais faire de mon mieux.
Et alors concrètement qu’est-ce que ça donne ?
Déjà, et c’est ce dont je suis le plus fière, c’est que je fais l’exercice avec plaisir tous les jours. Je ne dis pas que c’est facile, mais j’aime bien, ça me fait une petite parenthèse en rentrant du travail, ça ne prend pas de place, ça ne demande pas un équipement d’enfer, juste un tapis et un peu de musique.
Côté performance, sans surprise, je n’ai pas atteint l’objectif des 4 min 30. Mon score maximum est de 2 min 36 d’affilée (je tiens aux 36 secondes, merci) et franchement ce soir là j’ai donné tout ce que je pouvais. Je réalise néanmoins plus souvent des scores compris entre 1 min et 1 min 30. Alors du coup, comme j’aime avoir l’impression de progresser (si un jour on m’avait dit que je dirais ça pour un sport, franchement, j’aurai rigolé comme une baleine), je fais plusieurs fois l’exercice. Parfois j’arrive à faire 3 minutes en cumulé, souvent moins.
En tout cas je progresse, ça c’est sûr. Parce que les 20 secondes au départ me semblaient une éternité, là je commence à trouver ça dur après la première minute, voire, quand je suis vraiment en forme, après 1 min 30.
Pour les effets physiques, honnêtement, je n’ai rien remarqué. J’ai le sentiment que sous la couche de gras abdominale (au début j’avais écrit « abdominable », ça vous donne une idée…) les muscles commencent à comprendre que c’est à eux qu’on parle, c’est tout.
Et maintenant ?
Ce qui suit ne va peut être pas sembler cohérent à certains d’entre vous : je continue. Parce que comme je le disais, j’aime bien ce petit rendez-vous avec moi, parfois je fais une séance de yoga après, parfois j’y reviens dans la soirée parce que ça me plait.
Voilà c’est ça : ça me plait comme exercice. Tout simplement. Alors je continue, pour le plaisir, en cherchant à progresser un petit peu plus à chaque fois, même si c’est une seconde de plus. Et si je n’améliore pas mon score ce n’est pas grave, je ferai mieux une prochaine fois.
Je ne sais pas quand j’atteindrai les 4 min 30, je ne sais même pas si j’ai envie de les atteindre. La seule chose dont j’ai envie, c’est de continuer sur cette régularité. Et aussi d’écouter cette petite voix qui me parle de plus en plus souvent, qui m’étonne encore, et qui me dit « Hey, on fait du sport ? du yoga ? le défi squat ? un cours NTC ? un peu de footing ? Allez viens, on fait du sport, ça va être cool ! »
On sait jamais, des fois que je deviendrais sportive…
Bonne journée !
PS : Ceci est le 500ème article du blog ! 🙂