Parce que la sinusite, c’est comme le rhume, c’est pas sexy.
Depuis quelques années (avant c’était les angines), ma faiblesse ce sont les sinusites : dès que je dors mal, que je mange un peu n’importe quoi et/ou que je suis un peu trop stressée (et qu’il y a quelque chose que « je ne sens pas »), ça ne manque pas, la sinusite qui se déclenche.
En ce moment au travail je suis sur un dossier assez délicat (qui, en gros et pour faire simple, pourrait potentiellement complètement dynamiter ma carrière dans la société si je ne suis pas vigilante), et donc ça n’a pas manqué, la sinusite s’est pointée.
Outre tout le travail de prise de conscience de pourquoi la maladie, j’ai mis en place quelques petites choses pour me sentir mieux assez rapidement, ici une très nette amélioration sous 3-4 jours. Peut être que cette expérience personnelle vous sera utile, n’hésitez pas à me faire part de vos conseils sur le sujet !
Le plan d’attaque
Quand je sens que cela commence à partir en vrille autour des sinus, je lance un espèce de plan ORSEC qui combine des traitements par voie orale et des traitements locaux.
- Sinuflash : c’est la première fois que j’utilisais ce complément alimentaire qui combine des ferments lactiques et des plantes, et vraiment j’en suis contente. Il y a une gélule pour le matin et une pour le soir pendant 5 jours. Personnellement, et sous conseil de la parapharmacienne, j’ai pris 2 gélules matin et soir pendant 2 jours et le dernier jour une gélule matin et une le soir. A noter, c’est un produit qui se conserve au frais.
- L’extrait de pépins de pamplemousse pour la vitamine C et le coup de boost qui va avec. 3 fois par jour (pour celui que j’ai) quelques gouttes dans un verre d’eau, c’est amer comme les membranes blanches des pamplemousses, mais ça marche. A noter, il ne faut pas l’utiliser en même temps que le sinuflash qui en contient déjà.
- Les sprays pour le nez : j’en ai deux, le Humer Nez très bouché, sinusite rhume et le ProPolis des Laboratoires Ladrôme. Le premier est définitivement un produit très musclé, attendez vous à avoir le nez qui coule pendant 2 ou 3 heures ! Je ne l’utilise qu’en cas de fort encombrement, sinon j’utilise l’autre, qui est plus « clean » (mais absolument dégueu, le combo propolis-thym c’est quelque chose dans les narines), plus doux pour les muqueuses et qui nettoie bien.
- Pour les huiles essentielles, je prends du ravinstara sur un comprimé neutre par voie orale (lutte contre les microbes), de la menthe poivrée en application locale sur les tempes (apaisement des maux de tête) et de l’aromasol en fumigation/inhalation (désencombrement des voies respiratoires). Comme toujours avec les huiles essentielles, suivez les conseils de votre aromathérapeute avant de suivre les miens, c’est plus prudent, et prenez les précautions nécessaires, notamment pour les femmes enceintes et les enfants.
L’alimentation
Je suis fermement convaincue que l’alimentation a une grande part à jouer dans notre rétablissement en cas de maladie. La encore ce sont des petites choses que j’applique et qui marchent pour moi, je vous invite à vous pencher sur le sujet, à expérimenter, voire à consulter un naturopathe pour approfondir. Je vous conseille aussi le site de Mély qui apporte plein d’informations intéressantes et de pistes pour trouver ce qui nous convient.
- L’eau : c’est la base, boire beaucoup d’eau (mon objectif est d’en boire 2 litres par jour), pour fluidifier les sécrétions, aider le corps à fonctionner et éliminer.
- Les produits de la ruche sont d’excellents alliés du système immunitaire (pollen frais, gelée royale…) et aident à apaiser les irritations et à cicatriser (miel pour la gorge par exemple). J’ai agrémenté mes thés et infusions de ce miel d’agrumes italien bio, à vous de voir lequel est votre préféré !
- Les infusions citron + gingembre + thym + miel : c’est un peu ma base en hiver (j’omets parfois le miel) et ça l’est encore plus quand je suis malade. Parfois je remplace le thym par du thé vert pour les antioxydants, mais je me limite à 2 tasses dans la journée (pour éviter la déshydratation qu’il occasionne !).
- Les épices et autres agréments pour booster le système immunitaire : en ce moment j’aime beaucoup le gingembre, l’ail, le curcuma (les trois frais) (attention aux tâches avec le curcuma !), la cannelle. Chacun a ses propriétés, pour l’instant ce sont les produits qui me conviennent le mieux pour aider mon système à se remettre d’aplomb.
- Le consommé de poulet : quand je suis malade, je n’ai pas tellement envie de manger, et surtout pas le soir. Alors quand j’ai un peu faim je me prépare souvent un consommé de poulet, que je le prépare moi-même ou que je l’achète tout prêt. Dans ma tête c’est un peu le repas qui va avec une bonne guérison (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien, surtout que je n’ai pas souvenir que ma mère ou mes grand-mères m’en préparaient quand j’étais malade ?!) J’ai trouvé celui-ci à la biocoop, et je l’aime bien, il est pratique et bien parfumé. J’y ajoute des légumes frais (champignons, épinards, céleri…), parfois un peu de riz ou de nouilles, des herbes fraîches (persil, coriandre…), de l’huile riche en oméga 3 (chanvre en ce moment), le jus d’un demi-citron, et voilà un bon petit plat réconfortant et plein de bonnes choses pour aider mon petit corps !
En support…
Pour finir, quelques petites choses qui aident à se sentir mieux pendant cette période !
- Se reposer : quand on lutte contre les microbes et autres virus, il est important d’avoir une bonne hygiène de vie et notamment un bon sommeil. Avant de me coucher je diffuse des huiles essentielles relaxantes (lavande ou néroli), je mets des chaussettes douces et épaisses, je bois une tisane relaxante, je laisse les écrans de côté pour lire un peu, et surtout, dès que je sens la fatigue arriver j’éteins les lumières : tant pis si c’est 21h30, l’important c’est que le corps puisse recharger les batteries et faire son travail !
- Un peu d’exercice doux : ce n’est pas parce que je suis malade que j’arrête de faire du yoga ou de marcher, simplement je privilégie un rythme plus doux et je suis plus attentive aux signes de fatigue, aux points douloureux. Il m’est important de faire le plein de bon air, et de bouger raisonnablement pour me rétablir.
- L’hydrothérapie : pour ces périodes où la douceur est de mise, je n’hésite pas à utiliser l’eau comme alliée, que ce soit via des bains (en y ajoutant, ou pas, des sels – Epsom ou mer morte -, des plantes, de l’argile, des huiles essentielles, etc.), des compresses chaudes (sur les sinus, le front…) ou une bouillotte (pour les courbatures et les frissons).
- Bien se laver les mains : histoire de ne pas récupérer plus de microbes ou en propager d’autres, je suis encore plus vigilante que d’habitude à bien laver mes mains, que ce soit avec du savon ou au gel hydro alcoolique.
- Chouchouter et réparer la peau irritée : quand on est malade on a tendance à beaucoup se moucher, se laver les mains, etc. ce qui peut entraîner un dessèchement de la peau et accentuer l’inconfort. Pour pallier à cela, je mets le paquet sur les zones les plus touchées : baume à lèvre riche, crème doudou pour les mains, huile de coco voire beurre de karité ou de cacao sur la zone du nez. Et quand ce n’est pas suffisant, j’utilise la crème Cicalfate d’Avène, qui répare et apaise les épidermes agressés comme personne !
Voilà tout ce que j’avais à vous dire sur le sujet. Vous l’aurez compris, je mise sur une stratégie globale pour me rétablir. Et si vraiment je ne guéris pas avec cela, bien entendu, je file chez mon médecin !
Et vous, quelles sont vos astuces pour combattre les maux de l’hiver ?
Bonne journée !