Pour ce cinquième jour à Londres, me voilà partie dans les quartiers de Shoredich et Spitalfields. Une journée ensoleillée marquée par les visites de marchés, avec bien sûr un musée ! On y va ?
1/ Columbia road sunday flower market
A l’heure où tout le monde décuve de son samedi soir, j’ai pris le métro pour me rendre à Columbia road et arpenter son célèbre marché aux fleurs du dimanche matin. Je suis arrivée assez tôt, le marché était encore dans l’effervescence de l’installation et pourtant les clients étaient déjà là, nombreux.
Alors j’ai pris mon temps, j’ai regardé chaque étal de fleurs, ait plongé mon regard dans chacun des vendeurs, j’ai senti chaque fleur que j’ai eu à portée de nez, bref j’ai pris le temps de me mettre dans l’ambiance, de profiter de chaque odeur, de chaque couleur…
Il y avait beaucoup d’ambiance même s’il était encore tôt, et puis peu à peu ça s’est vraiment rempli, les touristes aussi sont arrivés avec leurs appareils photos. Les locaux marchandaient leurs fleurs, négociaient à grands renforts de sourires et de blagues, repartaient les bras chargés de tiges et de plantes en pots.
Ah si j’avais pu rester encore quelques jours, j’aurais acheté des renoncules (les plus belles que j’ai jamais vu, si colorées) et peut être des lys pour mettre à l’appartement. Si j’étais sure d’avoir pu les ramener, j’aurais pris quelques fleurs en pot. J’ai choisi la sécurité et j’en ai profité pour faire le tour des boutiques de Columbia Road, toutes plus mignonettes les unes que les autres…
Je ne sais pas comment ils font ces anglo-saxons pour faire des devantures si jolies, si apprêtées, pour mettre dans de bonne humeur et de joie de vivre partout. En tout cas, j’étais bien contente d’arriver tôt ce jour là : je suis restée un moment (=pratiquement toute la matinée) à humer l’air et me détendre. Ne manquez pas les petits cafés du coin, tellement mignons !
2/ Spitalfields market
J’ai beau m’être arrêtée dans un salon de thé / café à Columbia Road (dont j’ai complètement oublié de noter le nom, c’est malin), quand je suis arrivée à Spitalfields market j’étais affamée. Mais alors vraiment affamée. Ma priorité c’était trouver à manger. Sauf que quand je suis rentrée, mes yeux ont été happés de tous les côtés. J’ai donc fait un premier tour du marché (je me suis perdue, bien sûr), et puis n’y tenant plus je suis allée me régaler d’un brunch complet…
Le premier truc qui me faisait envie c’était Giraffe (c’est une chaîne, je précise), alors je suis allée m’installer histoire de déguster mes patates, œufs brouillés, bacon, saucisse et compagnie. Je n’ai pas pu finir, mais c’était très bon et puis ça m’a permis d’avoir suffisamment d’énergie pour arpenter le marché en long, en large et en travers (je vous ai dit que je me suis perdue ?) (il y a même eu un moment où j’ai découvert qu’il y avait encore le marché un peu plus loin, sauf que je ne savais pas du tout où j’étais, mais c’est pas grave).
Spitalfields market c’est l’endroit où vraiment (mais alors vraiment) j’ai regretté de ne pas avoir pris plus de sous en partant. Ce marché est démentiel pour toutes les crafteuses et bidouilleuses, il y a plein de choses à chiner et acheter. Et puis il y a plein de jolies vestes (argh la veste militaire que j’ai du laisser !), de jolies robes, plein de petits bijoux, bref, le paradis pour les filles plutôt fifilles !
Devinerez-vous combien de temps je suis restée au Spitalfield market à m’extasier pratiquement à tous les stands ?
3/ Geffrye museum
Après toutes ces heures passées à déambuler dans les dédales de marchés, j’ai eu envie de prendre l’air, de voir autre chose. Pas loin du Spitalfields market se trouve le Geffrye museum, alors j’ai décidé d’y aller.
Déjà, avant même de parler du musée, le parc est superbe. Il y règne un calme et une douceur de vivre très agréables, et j’ai bien aimé m’y reposer quelques instants. Il y avait là des familles qui pique-niquaient tranquillement, des jeunes allongés sur l’herbe et des mamies qui conversaient assises sur les bancs. Un vrai havre de paix !
Le Geffrye museum est un musée assez étonnant. Il se trouve dans un ancien hospice, et propose de voir l’évolution de l’habitat britannique depuis 1600 jusqu’à nos jours. Pour chaque période, on commence par voir des objets du quotidien, des panneaux avec les textures et coloris phares de tendances de l’époque (un peu comme un moodboard) et puis il y a un plan qui présente l’agencement et l’organisation des habitations. Un truc assez rigolo, on peut essayer toutes les chaises typiques. Hé bien je suis bien contente de vivre à notre époque, elles sont quand même beaucoup plus confortables qu’en 1600 !
Dans la salle d’après, on peut voir un exemple de salle (salon / salle à manger). C’est assez étonnant de voir qu’au départ l’agencement était frugal (peu de meubles et décoration pratiquement inexistante), puis il y a eu une grosse période très chargée (presque rococo tous ces imprimés, ces tentures, ces fioritures) et dans la période moderne, on en revient à quelque chose d’assez épuré, mais beaucoup plus joyeux (et confortable, ouf !).
C’est un musée assez ludique (comme pratiquement tous les musées à Londres d’ailleurs), et je me suis beaucoup amusée à faire les activités proposées aux enfants (ben quoi ?).
Après toutes ces couleurs et autres sollicitations des sens, il était temps pour moi de me rentrer à l’appartement. Encore une bien belle journée, différente des précédentes mais tout aussi charmante. Et ce qu’il y a de bien avec de telles vacances, c’est que j’attendais les aventures du lendemain avec impatience, pour voir ce que l’itinéraire me réservait !
Bonne journée !