Le mois dernier, je suis allée voir Loonie, et nous avions décidé d’aller au Parc des Buttes-Chaumont ensemble. Les photos d’Eléonore Bridge m’avaient donné envie de voir ce parc de mes propres yeux, et c’est ainsi que nous y sommes allées, par un samedi de novembre, ensoleillé.
Quelques petites photos souvenirs d’un 7 novembre en bonne compagnie, dans un joli cadre.
Quand je suis partie à Paris, j’étais principalement dans le VIIIème arrondissement. Je ne connaissais pas du tout les restaurants, alors je me suis basée sur les conseils de mes collègues et amis. je vous propose quelques adresses que j’ai aimé dans le VIIIème mais aussi dans le Ier arrondissement…
Au Petit Zinc 18 rue de Moscou 75008 Paris
Ce bistrot parisien, chaudement recommandé par mon ami Marco, est mon adresse préférée. J’y suis allée dîner avec Marco et sa douce le lundi soir et j’y suis retournée seule (yeah !) le lendemain. La salle n’est pas bien grande, mais le personnel est charmant, la cuisine très gourmande. Les portions sont généreuses et la déco très sympa. Bref j’ai adoré. Pour 15€ on dîne d’une belle tartine et d’un moelleux au chocolat à tomber par terre, vraiment je ne regrette pas d’avoir poussé la porte de ce bistrot !
Caffé Italiano 15 rue de Washington 75008 Paris
Ici on part en Italie. La formule du midi (entrée, plat de pâtes et dessert 18€) est vraiment intéressante. J’y suis allée deux fois. La première fois j’ai mangé des tagliatelles carbonara et la deuxième des tagliatelles 3 fromages. La cuisine est simple, ça parle italien, le restaurant est un peu bruyant mais l’ambiance est chaleureuse. Et puis un repas complet et goûteux à ce prix là à deux pas des Champs Élysées c’est pas si mal, non ?
Le Week-End Café
3 rue de Washington 75008 Paris
Ici c’est une ambiance un peu bistrot chic. Ici il y a deux formules (les deux sont plat-dessert), une à 16€ et une à 18€. J’y avais dégusté le plat du jour (un sauté de poulet aux légumes façon wok), plutôt bon. Ici l’ambiance est beaucoup moins chaleureuse que dans les précédents établissements, mais j’y ai bien mangé.
Chikoja 14 rue Sainte-Anne 75001 Paris
C’est dans ce restaurant que j’ai dîné le dimanche soir avec Loonie. A la base nous voulions aller dans un restaurant japonais (Higuma, où nous étions déjà allées lors de mon précédent séjour à Paris) et puis vu la queue qu’il y avait, on s’est rabattues sur ce restaurant coréen. Hé bien pour un restaurant choisi sur l’instant, nous avons été plutôt bien inspirées ! J’ai pris un menu avec des gyozas et un plat de nouilles au porc à la sauce soja noire. Et j’en garde un très bon souvenir. Je ne me rappelle plus combien j’ai payé, mais suis sûre que c’était moins de 15€.
Aki 11 bis rue Saint-Anne 75001 Paris
Voilà quelques temps que je voulais tester les okonomyakis, ces omelettes japonaises avec des flocons de poisson séché dessus qui bougent sous l’effet de la chaleur. C’est ainsi qu’avec Loonie et son cher et tendre, nous sommes allés dîner dans ce restaurant. Alors c’est tout petit mais on est servi rapidement et vraiment c’est très bon ! Et oui, je me suis émerveillée en regardant les flocons de bonite qui bougeaient tous seuls !
Juste en face d’Aki, vous trouverez Aki Boulangerie, une boulangerie japonaise. J’y ai acheté un petit pain sakura pour mon petit déjeuner du lendemain. Cela ressemblait un peu à une brioche fourée aux haricots rouges, avec comme un arôme cerise (je ne sais pas s’il y avait des fleurs de cerisier, ce que le nom laisse pourtant supposer…). Enfin c’était très bon, l’espace d’un petit déjeuner je suis partie au Japon, alors je vous le conseille !
Voilà pour mes petites adresses à Paris. En espérant qu’elles vous seront utiles… !
En fait c’est à ce moment là que les péripéties commencent, pour ne pas changer(et s’arrêtent, fort heureusement). Je crois bien que ma réputation de Joe la Poisse n’est pas prête de faillir vous voyez. L’avantage, pour une fois, c’est que cela s’est limité à l’avion et que ce n’était pas bien méchant (la preuve, je suis toujours en vie). Mais ça méritait un petit article quand même.
Samedi 13 donc, un taxi vient me chercher pour m’amener à l’aéroport avec mes valises. Le trajet se passe bien, on arrive beaucoup plus rapidement que je me l’imaginais, j’avais donc du temps pour aller tranquillement m’enregistrer, faire toutes mes petites affaires.
Je vais donc au comptoir d’enregistrement, je dépose mon bagage en soute et on m’annonce que mon vol va avoir du retard, environ 15 minutes. Pas de problème, ça me laisse le temps d’aller faire du lèche vitrines et de boire un thé, tout va bien. Quelques minutes après mon enregistrement, je regarde les panneaux et en fait mon vol aura bien plus de retard que 15minutes. D’ailleurs j’ai reçu un sms me disant que mon vol décolle à 11h15 au lieu de 10h25.
Pas grave, je continue à crapahuter dans l’aéroport et puis je me pose sur un siège, les panneaux de renseignements juste devant pour vérifier de temps en temps, et je potasse mes guides.
Un peu avant 10h30, je me dirige vers les contrôles pour accéder à la salle d’embarquement. Bien entendu j’ai oublié une bouteille d’eau dans mon sac à main, donc on fouille mon sac, mais je reste que peu de temps. A environ 10h40, je suis dans la salle d’embarquement, il y a une petite dizaine de personnes, tout va bien.
Que je crois.
Parce que je regarde un peu plus attentivement le panneau, et je vois « embarquement terminé » avec une mention comme quoi l’avion a décollé. Je reste un peu circonspecte, je me dis que j’ai dû me tromper, et pourtant c’est bien la bonne salle, le bon numéro de vol, tout ça. Les gens qui étaient installés dans la même salle que moi regardent eux aussi le panneau (ça doit attiser la curiosité d’avoir quelqu’un qui reste pité devant pendant 5 bonnes minutes et se déconfit au fur et à mesure), ils pestent, ils râlent et font machine arrière.
Je décide de les suivre, je ne comprends pas ce qui a bien pu se passer.
Donc machine arrière, tout le monde repart vers les espaces d’enregistrement et les comptoirs de la compagnie. Je marche moins vite qu’eux, de toute façon si j’ai raté mon vol, à quoi bon courir ? Je demande plusieurs fois des explications, et puis au bout d’un moment une hôtesse me dit cette phrase incroyable :
Ah mais il ne faut pas se fier aux affichages, votre vol est bien parti à 10h30 puisqu’on a réussi à limiter le retard. On a fait des annonces au micro vous savez.
Alors déjà, petit un : si on ne peut pas se fier aux affichages, à quoi doit on se fier ? Et puis petit deux : quiconque a déjà pris l’avion à Toulouse sait très bien qu’on n’entend rien des annonces micro. Et enfin petit trois : pourquoi j’ai pas reçu un sms me disant que finalement mon vol partirait à 10h30 ?
Bref, j’ai raté mon vol(c’était ma hantise, eh bien c’est bon, c’est fait) et il faut que j’aille au comptoir du service client. Où il y a une dizaine de personnes en train de beugler donc. J’attends patiemment. Au bout d’un moment, on me demande ce que j’ai. J’explique calmement mon cas alors qu’il y a la dizaine de personnes remontées comme des pendules qui sont en train d’assassiner verbalement l’hôtesse juste à côté, et je précise que bon, il y a eu cafouillage des deux côtés on est d’accord (diplomatie un jour…), mais que moi si on me met sur le prochain vol ça me va et on n’en parle plus (et comme ça je pourrai aller récupérer ma valise qui m’attend sagement en bas, la réenregistrer en bagage soute et surtout je vais pouvoir m’acheter un truc et manger) (diplomatie certes, mais il ne faut pas perdre de vue les fondamentaux quand même).
Donc finalement, il y a le responsable du service qui vient me voir (alors qu’à côté la pauvre hôtesse est en train de subir la mauvaise humeur du groupe et qu’elle commence à perdre patience) (mes respects les plus sincères à cette dame qui franchement a entendu des menaces et propos pas très jolis tout en restant d’un professionnalisme presque stoïque), à qui je réexplique calmement mon cas et qui me propose, tranquillement, de me placer sur le vol suivant, mais vous voulez quelle place, oh ben je vous mets sur une rangée vide, vous choisirez comme ça (très bien on fait comme ça). Il me réédite donc mon billet, me souhaite bon voyage.
Je me mets un peu sur le côté pour ranger mes affaires et récupérer mon sac cabine pour aller chercher ma valise (oui, celle qui a attendu 3/4 d’heure en bas, tranquillement, et que j’étais bien contente de retrouver), et le responsable s’occupe des autres passagers qui râlent depuis presque une heure, en montant en pression comme des cocottes minutes. Et c’est là que j’ai entendu qu’eux, vu comment c’était parti, non seulement ils n’auraient pas de vol avant 16h, mais en plus ils allaient devoir s’acquitter de 180€ de franchise pour le changement du billet. Là d’un coup, ça les a bien calmés.
Moralité : rester calme et courtois, ça paye.
Et donc après, tout s’est bien passé, j’ai effectivement réenregistré mon bagage en soute, je suis allée me chercher un truc à manger, j’ai mangé et je suis bien partie sur le vol d’après, celui de 13h30 (juste 3h plus tard que l’heure initiale donc).
Le retour était moins sport, mon vol a juste eu 30 minutes de retard, j’ai eu le droit à une fouille corporelle et fouille de mon sac cabine (Totue doit mal passer au scanner), j’ai croisé Yves Lecoq dans l’aérogare et j’ai pris le même vol que Sonia Rolland.
Mais au moins, ça fait des anecdotes à raconter (et puis à force, je m’habitue je crois). La prochaine fois, on parlera bonnes adresses car même si c’est loin d’être exhaustif (très loin même), des fois c’est pratique quand même.
La semaine dernière, j’ai du me rendre à Paris pour raisons professionnelles. Et si j’en ai profité pour voir des amis (pas tous, ni autant que je le voulais), j’avoue que la perspective du voyage me stressait un peu, notamment parce que tous les midis je devais aller au restaurant avec des gens que je ne connaissais pas, alors que je ne connais pas du tout Paris (enfin d’un point de vue touristique mais c’est pas pareil).
Inutile de dire que je n’avais donc aucune idée d’où j’allais bien pouvoir les emmener. Inutile de dire que, de surcroit, je n’avais aucun point de repère à Paris, et que donc ne serait-ce que pour faire le trajet entre mon hôtel et le lieu où je devais me rendre, j’étais un peu fébrile. Ah, et je n’avais « que » deux semaines pour préparer mon périple (ambiance, moi qui aime tout peaufiner trois plombes à l’avance).
Un seul remède à ça : l’or-ga-ni-sa-tion. De toute façon, c’est la seule chose qui pouvait un tant soit peu m’apaiser. Alors j’ai essayé de procéder de manière méthodique…
Déjà, s’entourer de bons basiques pour assurer le principal et essayer d’agrémenter son séjour :
J’ai donc embarqué, feuilleté et annoté deux guides de Paris, un Hachette et un Lonely Planet. Si j’ai trouvé que le plan du premier était plus facile à détacher et à trimballer que celui du second, côté appréciation du contenu c’était plutôt l’inverse. De toute façon j’aime beaucoup les guides du Lonely Planet (et leur site web aussi, super pratique) (même si parfois je trouve qu’on n’a pas tout à fait les mêmes critères pour définir « bon marché »), j’aime leur structure, le ton, tout ça (d’ailleurs pour préparer feu mon voyage au Japon, c’est le Lonely Planet que j’avais utilisé). C’est donc lui qui a élu domicile dans mon sac à main pendant pratiquement toute la semaine.
Ensuite, je me suis un peu reposée sur un collègue est parti en repérage pour voir les restaurants qui rentraient dans le budget et qui n’étaient pas trop loin du lieu où je travaillais (et, lui, il connaît bien Paris, heureusement). Il est revenu avec presque une dizaine de cartes de visites de restaurants, j’avais de quoi faire mon choix. Avant de partir j’ai regardé les critiques sur Yelp et une fois sur place, j’ai plutôt recouru à l’appli Tripadvisor sur mon téléphone (quand il voulait bien fonctionner, mais là est un autre problème) (bientôt résolu d’ailleurs) (quel teasing de folie…). Au final, mis à part le premier restaurant qui n’a pas été une réussite à mon goût (mais mes convives l’ont trouvé très bien), j’ai pu trouver des endroits sympas sans difficulté (on en reparle bientôt).
Et pour la partie « gestion du sens de l’orientation qui n’a rien d’un sens dans mon cas », j’ai recouru au plan du Hachette et, quand je ne le trouvais pas dans les méandres de mon sac, à l’application Google Maps(est-il besoin de la présenter ?). Et je ne me suis pas perdue une seule fois (peut être aussi parce que je me suis beaucoup reposée sur les amis avec qui je crapahutais pour me guider, j’en conviens) (mais c’est toujours plus agréable que d’avoir en permanence le nez sur son écran de smartphone).
J’ai même aidé des touristes à se repérer !
A partir de là, une fois bien équipée avec mes applications dans le smartphone, les guides, plans et autres cartes dans le sac, j’ai pu préparer mes valises (merci à la collègue qui m’a prêtée la valise à roulette, sans elle j’aurais perdu mon dos je crois) et réserver le taxi pour partir le lendemain. Et ce n’était que le début des péripéties…