J’arrive sans doute un peu après la bataille pour ce livre, dans la mesure où, il y a quelques mois, Zéro déchet a beaucoup fait parler de lui, de même que l’ouvrage de Marie Kondo sur le rangement (que j’ai aussi lu, mais dont je n’ai pas pour l’instant parlé ici) (sans doute un oubli !).
Je me suis procuré cet ouvrage pour faire avancer ma réflexion et démarche personnelles vers plus de simplification, de réduction des déchets, de respect de l’environnement et de moi-même.
En bref, d’une volonté d’aller plus à l’essentiel.
Depuis que je fais mes courses en magasin bio je fais attention à acheter le plus possible en vrac (ex : céréales, lentilles, pâtes…) et à réduire les emballages (je réutilise les sacs en papier kraft utilisés pour la pesée des fruits et légumes par exemple), cependant je me disais que je devais avoir encore de la marge de progression et le livre de Béa Johnson me semblait être une bonne source d’idées pour avancer sur ce chemin.
Et effectivement, Béa propose beaucoup de pistes pour réduire ses déchets, désencombrer et simplifier la gestion de la maison, revenir à des choses plus importantes qu’une grosse voiture ou 5 services en porcelaine.
J’ai particulièrement aimé les parties où elle donne des pistes pour donner ou louer ce dont on n’a plus besoin, pour recycler. J’aurais très envie d’avoir un composteur, mais je ne pense pas avoir encore assez de rigueur pour l’alimenter correctement, je garde donc les informations sur le sujet précieusement.
De même, j’apprécie beaucoup la philosophie selon laquelle il est plus important de vivre des expériences plutôt que d’acheter des choses : si j’ai encore du chemin à parcourir pour cet aspect, cela me parle de s’enrichir personnellement en expérimentant, en ayant du plaisir et en ressentant de la joie plutôt qu’en acquérant et amassant des biens qui nous causent au final plus de soucis que le prestige ou symbole qui y est associé.
Cependant, je trouve que le livre, malgré les mentions contraires dans l’introduction et la conclusion, peut être perçu comme moralisateur et culpabilisant, voire extrême sur certains sujets : je comprends l’engagement de l’auteur, mais personnellement, je ne me vois pas demander au boucher de mettre les saucisses que j’achète dans un bocal par exemple.
Et si je comprends l’impact que peut avoir sur la planète le fait que le papier qui emballe le beurre ne soit pas composable ou recyclable, je n’ai pas envie de renoncer complètement à certaines choses : j’ai beau avoir une tendance assez inflexible, je crois que la souplesse et la bienveillance me conviennent mieux.
Ainsi, je pense que, comme pour beaucoup d’ouvrages de ce genre, il est important de se demander où nous en sommes, quel est l’objectif que nous souhaitons atteindre et, parmi les pistes proposées, quelles sont celles qui nous semblent applicables. Y aller petit à petit, en prenant le temps d’apprécier chaque étape et ses enseignements, devrait aider à mettre en place les changements.
Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?
Bonne journée !