Il y a quelques années, je lisais plein de magazines différents et j’étais tellement encombrée par tout ce papier que j’avais pris le parti de découper que ce qui m’intéressait et de me faire des cahiers d’inspiration.
J’en ai fait quelques uns, et puis mes centres d’intérêts ont évolué, et j’ai arrêté mes abonnements. Aujourd’hui, je n’achète que très peu de magazines, et ce sont principalement des Flow, parce que j’aime bien les couleurs et le ton.
Autant vous dire que je ne croule pas non plus sous le papier (enfin si, mais pas celui des magazines, seulement celui des livres et ceux que j’utilise pour ma pratique artistique) (et les papiers administratifs à garder, bien entendu).
L’inspiration était maintenant un peu partout, le format était surtout numérique, et je crois que j’étais arrivée à un moment dans ma vie où je n’avais plus besoin de ces supports là.
Une à deux fois par an, je me pose, je relis The Desire Map et je refais les exercices pour me donner une ligne directrice à l’année : qu’est-ce que je veux expérimenter, vivre, ressentir, voilà ce que je cherche à déterminer pour orienter mes activités, mes efforts, mes recherches.
Tous les mois dans mon bullet journal, je regarde mes Core Desired Feelings, je réévalue mes intentions annuelles et j’en déduis des intentions mensuelles, avec toujours en trame de fond ce que je veux ressentir, vivre, expérimenter.
Pourtant il manquait quelque chose à cela.
Parce que si c’est bien d’avoir des intentions court terme, je voulais quelque chose qui me permette d’avoir devant les yeux les choses que je voulais dans ma vie, aussi bien aujourd’hui que plus tard.
Alors un soir, je suis allée chercher un Smashbook que je gardais depuis des années, j’ai sorti 4 Flow qui étaient encore dans l’appartement (on ne sait trop par quel miracle) et je m’y suis mise, j’ai créé un moodboard (ou tableau de visualisation comme dirait Mély).
Et j’ai envie de vous dire, c’est un drôle d’exercice de faire cela.
Parce que d’un coup, ce n’est plus juste choisir des images parce qu’elles sont jolies, c’est aller chercher au fond de soi ce qu’elles évoquent, ce qu’elles représentent et si c’est ce que l’on veut dans sa vie.
J’ai presque envie de dire que si on se prend au jeu, ça peut vite donner le vertige ces choses là.
Alors j’ai feuilleté, sélectionné, découpé, non ça finalement je ne prends pas, peut être que si en fait, ah non ça c’est mieux ça me parle plus, j’aimerais bien mettre quelque chose qui corresponde à cela mais je ne trouve pas d’illustration qui va bien alors pour l’instant je vais l’écrire.
Parce que je crois qu’en fait, c’est un processus évolutif le moodboard : aujourd’hui il a tel format, mais peut être que dans quelques jours, finalement, je me rendrai compte que cela n’était pas réellement ce que je voulais, ce que je désire c’est cette-chose là et du coup une image, un mot, un dessin viendront compléter ou remplacer le précédent tableau.
Et puis il a fallu choisir la disposition (c’est là que j’ai pris là photo, avant de coller les premiers éléments), trouver les feutres qui vont bien pour ajouter ce pour quoi on n’a pas trouvé l’image qui nous convenait.
En fait, c’est un exercice intéressant, pas très long bizarrement, et qui permet une bonne introspection.
Je ne sais pas trop ce que cela va donner, je lui laisse du temps pour m’aider à manifester quelque chose de bon pour moi.
Pour l’instant, je le regarde tous les jours et je suis contente du résultat : il n’est pas parfait, il manque encore certaines choses, mais je crois qu’il reflète le principal de ce que je veux manifester dans ma vie.
C’est le plus important.
Et vous, vous faites des moodboards ?
Bonne journée !