Dans mon métier, parfois, on est appelé à faire des interventions tard, parfois en soirée, parfois de nuit.
Cela ne m’arrive pas souvent, parce que je ne suis pas un personnel technique, mais quand cela concerne mon périmètre, je m’arrange pour être connectée avec les équipes, pour les accompagner et faire un rapport de ce qu’il s’est passé pendant l’intervention.
Hier soir, avec mon équipe, nous avons été d’intervention en soirée. J’ai donc passé 3 heures à être connectée à une audio pour savoir ce qu’il se passait et, le cas échéant, être disponible pour coordonner les activités en cas de problème.
Nous n’avons pas rencontré de problème, ce qui est appréciable, et j’ai ainsi pu avancer dans mon travail. Lorsque j’ai eu fini mes tâches, il a bien fallu que je trouve un moyen de m’occuper pour ne pas sombrer dans le sommeil, alors pendant les intervalles où je n’avais rien à noter dans mon rapport, ni le chef de mon chef qui me posait des questions sur l’opération, j’ai pris mon carnet de croquis et un crayon, et j’ai gribouillé ce qui me passait par la tête.
J’ai beaucoup suivi les articles de Makewells sur le blog d’Alisa Burke, et je suis partie de cette idée de « calligraphie » (en anglais ils disent « hand lettering », mais je ne suis pas trop sure de la bonne traduction… Ecriture stylisée ?), avec quelque chose autour.
Je n’ai jusque alors pas pris le temps de me pencher sur cette technique, et même si j’ai fait un petit peu de calligraphie japonaise, les deux pratiques sont complètement différentes, alors je n’étais pas trop affirmée dans ce que je voulais faire.
Finalement, je suis assez contente de comment ce modeste croquis un soir d’intervention a évolué. Je voulais le mettre en couleur ce matin (puisque je ne travaille pas pour avoir mon quota d’heures réglementaires de repos), mais je me suis rendue compte que je n’avais pas à disposition de pinceau assez fin pour colorer les lettres.
Alors à la place je me suis dit que j’allais en parler sur mon blog et prendre le temps de glaner des conseils.
Je vais donc aller me chercher, un de ces jours, un petit pinceau, et je pense que je vais faire le tout en gouache, avec un peu d’aquarelle et peut être du crayon de couleur.
Enfin je ne sais pas encore trop, j’avoue. Je me demande même si je ne vais pas le scanner plutôt pour pouvoir essayer plein de choses et ne pas « perdre » mon travail.
Reste juste à savoir si en expérimentant (et en « ratant ») on « perd » le fruit de sa pratique. Sinon, ça me donnera une bonne raison de recommencer, c’est assez rigolo comme pratique.
Avez-vous déjà essayé ? Avez-vous des conseils pour colorer le tout ?
Comment considérez-vous vos rêves ?
Mes rêves sont en général un bon souvenir. Mais parfois ce sont aussi des annonciateurs de journée pourrie. De manière générale, je pense qu’il y a un message, presque un présage dans les rêves.
De quoi avez-vous rêvé la nuit dernière, ou quel est le rêve le plus récent dont vous vous rappelez ?
Je ne raconterai pas mon dernier rêve, parce que c’était un cauchemar assez gore. D’ailleurs tout les rêves dont je me rappelle avec précision sont des cauchemars. Alors à raconter, c’est pas vraiment rigolo…
Quel est le thème habituel de vos rêves ?
Pour les cauchemars, il y a souvent quelqu’un qui me poursuit. Pour mes rêves, je pense que le thème principal c’est l’amour. Mais qui ne rêve pas d’amour et de bonheur ?
Dans vos rêves êtes vous d’habitude passif, agressif ou assuré ?
En général je suis assez calme et posée dans mes rêves, assurée, souriante (heureuse quoi). Dans les cauchemars par contre, je suis souvent très anxieuse, mais déterminée.
Faites-vous des rêves récurrents ?
Pendant des années j’ai fait le même rêve dans lequel je fuyais quelqu’un qui me pourchassait. Depuis quelques années, je ne le fais plus ce rêve. Maintenant, je n’ai pas l’impression de faire de rêves récurrents…
Avez-vous jamais fait un rêve qui a changé votre vie ?
Je ne crois pas…
Où écrivez-vous le plus ?
En ce moment, je pense que c’est au travail que j’écris le plus. Sinon, chez moi, c’est sur mon canapé que j’écris le plus, puisque c’est là que je rédige mes mails, les articles de blogs, etc.
Quel type d’écriture faites-vous ?
Au travail, je rédige beaucoup de rapports et de mails. Je fais aussi du suivi de projet, mais dans ce cadre là j’écris moins.
Chez moi, en écriture manuscrite je fais surtout de la correspondance (Poppy !) et des listes (des to-do listes, des listes d’envies, des choses qui m’inspirent, etc.). Sur l’ordinateur, c’est principalement des articles pour le blog, des mails (souvent interminables, Antigone XXI ne dira pas le contraire !) et encore des listes. Je dois avoir une passion des listes vraiment ancrée !
Quand vous étiez petite, quelles histoires aimiez-vous lire et écrire ?
J’aimais beaucoup les livres qui racontaient les dessins animés Disney et aussi Picsou magazine.
A l’époque, il me semble que je dessinais beaucoup plus que je n’écrivais. J’ai le souvenir d’avoir inventé des chansons au gré des inspirations (en colonie de vacances, une chanson avec un chien en peluche et des barquettes aux fraises). Ah si, en réfléchissant, je me rappelle avoir écrit une rédaction qui m’avait valu un 20/20. Je ne me rappelle plus de l’histoire, mais c’était une histoire avec de l’aventure, un peu de fantastique aussi je crois. Elle avait été lue par mon maître de CM1 et j’avais été écarlate, tellement mal à l’aise ! Mais fière aussi je crois…
Je crois que je préfère les romans qui racontent un vécu, un quotidien, un instant de vie, que celui-ci soit réel (Paula) ou fictif (Seins et œufs, Rebecca, La marche de Mina).
Par contre, en ce moment, je ne suis plus aussi friande de policiers ou de fantasy comme j’ai pu l’être adolescente. Quant aux romans d’horreur, ce n’est pas la peine de m’en parler, cela ne m’attire pas du tout !
Si vous pouviez choisir d’écrire quelque chose, qu’est-ce que ce serait ?
Ces derniers temps, j’ai réfléchi à une série de livres pour enfants, notamment depuis que j’ai crocheté la série de poulpes. Lorsque j’ai fait la première pieuvre, j’ai commencé à jouer avec et à raconter une histoire. Et puis j’ai pensé à un titre et même au titre et à l’histoire de l’épisode 2. J’ai réfléchi à plein de choses, comment l’illustrer notamment. Je ne sais pas si je mènerai ce projet à bout, mais en tout cas il a une certaine forme dans mon esprit…
Sinon j’ai toujours pour projet de faire un recueil de textes (d’où la catégorie « écriture » ici…), mais voilà un moment que je n’ai plus écrit de texte. Comme cela fait partie de ma liste 28 by 29, je m’en occuperai bientôt et j’espère que je n’aurai pas perdu la main…
Le thème pour ce mois-ci est « l’abondance créatrice ».
Si votre maison était en flammes et que vous eussiez la possibilité de sauver un objet, quel serait-il ? Totue, sans la moindre hésitation. Parce qu’elle me serait d’un grand réconfort pour aller de l’avant.
Si vous pouviez vous arrêter de travailler ou d’accomplir vos tâches quotidiennes pendant 6 mois, que feriez-vous ?
Déjà, je me reposerais. Et ensuite, avec toute cette nouvelle énergie, je prendrais le temps d’apprendre et d’expérimenter de nouvelles choses (apprendre une langue étrangère, aller dans un endroit que je ne connais pas, essayer un nouveau sport, etc.). Je pense que je travaillerais sur la créativité, l’organisation et la sérénité (tout un programme !).
Qu’est-ce qui pourrait donner plus de sens à votre vie maintenant ?
Me lancer dans un projet qui me permette de construire quelque chose (un achat immobilier par exemple, un déménagement, une reconversion professionnelle, etc.). Ce qui voudrait dire que j’ai réussi à me reconstruire et que je peux aller de l’avant.
Quel cadeau donneriez-vous à un nouveau né ?
La foi que le meilleur est à venir. A mon sens, c’est ce qui existe de mieux pour être enthousiaste, se retrousser les manches, être courageux et agir.
Si vous saviez qu’il vous reste 5 ans à vivre, que feriez-vous ?
Je reprendrais mes études pour étudier les domaines qui m’intéressent vraiment (par exemple, l’histoire de l’art). Et pendant les vacances scolaires, je voyagerais pour découvrir comment les gens vivent ailleurs, leurs habitudes, leurs idéaux, leurs croyances, les parfums et les couleurs de là où ils vivent…
Vous pouvez lire les autres épisodes ici: #1, #2, #3, #4, #5, #6 et #7.
Quelles sont vos deux couleurs favorites ? Quelle est la couleur que vous aimez le moins ?
Dans mes couleurs favorites, il y a, bien entendu, le rose. C’est une couleur que je trouve positive, vivifiante, vibrante, lumineuse. L’autre couleur que j’aime bien, c’est le violet. J’aurais pu dire le bleu ou le vert, j’aime les couleurs froides. Mais le violet, dans ses différentes nuances, me plait beaucoup. Ces deux couleurs étaient très présentes dans ma garde-robe de petite fille, ainsi que dans mes accessoires d’école.
La couleur que j’aime le moins, c’est le jaune. J’ai du mal à lui trouver une place dans mon intérieur ou dans ma garde-robe, j’ai du mal à me l’approprier, elle me gêne un peu. Ces derniers temps, cette couleur a été assez à la mode (moutarde de l’hiver dernier, fluo de cet été…), mais je n’arrive pas à m’y faire. Je ne sais pas pourquoi…
Regardez dans votre garde-robe. Quelle est la couleur prédominante ?
Sans même regarder, je connais la réponse : le noir. C’est une couleur que j’affectionne au quotidien pour sa discrétion, son côté passe-partout, facile à associer. Même si mon travail aujourd’hui est assez strict sur le code vestimentaire et demande des couleurs neutres, je reviens toujours au noir parce que je n’aime pas trop que l’on me remarque, que l’on me regarde. Le noir me permet de me fondre dans la masse…
Quelle couleur principale avez-vous choisi pour vos tissus d’ameublement ?
Le blanc parce que c’est lumineux et que cela se marie bien avec les meubles et le parquet en bois clair que j’ai chez moi. En touches de couleur, il y a du rose dans le salon et du violet dans la chambre à coucher.
Repensez à l’époque où vous étiez enfant. Quelle était la couleur de la robe ou de la chemise que vous préfériez ?
Ma robe favorite, quand j’étais petite était violette, assez foncée, avec des grosses fleurs (très old school) bleues. Mon grand désarroi, vient du fait que la robe était un vêtement d’hiver avec des manches longues et que je ne pouvais pas la porter l’été ! Je me rappelle que j’avais des petites babies noires vernies que je portais avec cette robe, je les aimais beaucoup. Plus tard, j’en ai eu une autre dans le même style, ma grand-mère maternelle me l’avait faite, elle avait des smocks, elle était en liberty violet et j’adorais cette robe.
Si vous deviez être une couleur, laquelle choisiriez-vous d’être ?
Le rose, je crois bien. Le rose des joues après une ballade à la mer, le rose des tutus des danseuses , le rose que l’on met sur ses lèvres pour un peu de fraîcheur, le rose des fleurs en bouton, le rose des bonbons acidulés, le rose des cœurs d’amoureux…
Les épisodes précédents sont là: #1, #2, #3, #4, #5 et #6.
Je suis un peu en retard… Le thème pour le 6ème mois est le dessin créateur.
Êtes vous sensible aux couleurs qui s’harmonisent ou aux couleurs discordantes ?
Plutôt oui. Lorsque j’ai commencé à prendre des cours de peinture, je me rappelle avoir étudié le cercle chromatique, les couleurs complémentaires, etc. J’aime les associations lumineuses. Certains mélanges me « choquent » parfois, mais en général je trouve que les associations de couleurs sont jolies, même les plus audacieuses ! J’apprécie particulièrement les couleurs bleutées, mais les autres me plaisent aussi !
Aimez-vous toucher différentes textures ?
En général, quand je le peux, avant d’acheter un vêtement par exemple, je touche sa matière. Certains livres que j’affectionne ont un grain de papier particulier : j’y passe la pulpe du doigt pour en ressentir les reliefs, pour essayer de deviner les caractère imprimés (mais je ne suis pas douée pour cela !). Je m’éclate quand j’ai les mains dans la terre et que je m’occupe de mes plantes. J’aime caresser la fourrure d’un animal, les cheveux des enfants ou la peau de l’être aimé. Le toucher est un sens qui a beaucoup d’importance pour moi : je suis quelqu’un de tactile et je crois fermement que le toucher peut être vecteur de beaucoup de choses très positives, telles que l’amour ou la compassion.
Pouvez-vous vous absorber dans le spectacle qu’offrent un paysage ou une fleur ?
Cela dépend de mon état d’esprit, bien entendu. Mais quand je suis détendue et réceptive, je peux rester des heures à contempler un paysage ou encore les étoiles. J’ai pris beaucoup de plaisir à Bali, autant qu’en Bretagne et je ne me lasse pas de la vue de mon balcon !
Si vous regardez les nuages, voyez-vous des visages, des gens ou des animaux ?
Là encore tout dépend de mon état d’esprit (et des nuages à disposition !). Je crois que j’ai gardé mon âme d’enfant pour ces choses là !
Avez-vous en tête des artistes ou des illustrateurs que vous aimez ?
J’aime beaucoup le travail de Kal Barteski. Dans les choses plus classiques, j’aime les ouvrages de Degas, Rodin ou encore Manet. Par contre j’avoue que malgré ma lecture (plus ou moins assidue…) de L’histoire de l’art de Gombrich, j’ai bien des difficultés à me rappeler du nom des œuvres, et parfois même de leurs auteurs !
Quels sont vos souvenirs d’enfance au sujet du dessin ?
Excellents ! C’était mon échappatoire, ma petite bulle de rêve dont je sortais rarement. En grandissant j’ai perdu de ma spontanéité, mais j’espère vite la retrouver, être moins perfectionniste et critique à mon égard.
Pouvez-vous évoquer des commentaires que des professeurs ou parents ont fait au sujet de vos productions artistiques ?
Je n’ai pas de souvenir me permettant d’assurer que l’art était particulièrement valorisé. Dans ma famille, étant donné que la communication orale n’est pas vraiment notre fort, je crois qu’il vaut mieux regarder du côté des actes. Comme il y a quelques unes de mes œuvres (2 ou 3 je pense) d’accrochées au mur chez mon père, je pense que finalement c’était pas si mal.
Pour ce mois-ci j’espère avoir un peu plus de temps pour faire les exercices…
Les épisodes précédents sont là: #1, #2, #3, #4 et #5.
Le thème pour ce mois-ci est le rehaussement créateur…
Avez-vous des fleurs fraîches chez vous ?
Je ne sais pas vraiment ce que l’auteur entend par fleurs fraîches : des fleurs coupées ou bien des plantes ? Je n’ai pas de bouquet de fleurs coupées (car pas de vase, CQFD), en revanche j’ai quelques plantes…
Déjà, à l’intérieur, j’ai deux Celosie Caracas, que j’appelle affectueusement « mes plumeaux ». Celui du fond, c’est le plus vieux (rappelez vous) (c’est maman plumeau), celui de devant (bébé plumeau donc) est celui que j’ai acheté pour remplacer le Kalanchoé que m’avait offert Poppy lorsqu’elle était venue à Toulouse.
A côté de la baie vitrée, les Daltons. Au fond, avec les petites feuilles, le bonzaï qui se plait ou pas suivant le voisin qu’il a. Du coup, à côté de lui, une orchidée achetée 6€ : elle n’était pas très jolie à la base, mais j’aimais bien la couleur de ses feuilles. C’est la plus jeune de toutes, je ne sais pas comment elle fleurit (et je ne sais pas si elle fleurira ou pas). Dans le pot rose, une orchidée qui fait de petites fleurs violettes toutes mignonnes. Elle pousse bien, elle a décidée qu’elle allait se coller à la baie vitrée. Quand le temps aura fini de changer tous les 2 jours, je la mettrai sur le balcon avec ses copines orchidées (en espérant que le bonzaï ne râle pas, parce que lui ne peut pas aller dehors à cause du vent). Au premier plan, une orchidée qui m’a été offerte et que j’ai replantée parce que ses racines avaient tellement poussé qu’elles menaçaient de faire casser le pot en plastique. Il paraît qu’il ne faut pas replanter les orchidées, mais celle-ci a l’air assez conciliante.
Et enfin, sur le meuble TV, à côté du téléphone, la petite cactée que l’on m’a offert pour mes 28 ans, que j’ai rebaptisée « l’artichaut ». Pas contrariante pour un sou, elle a l’air de se plaire là.
Sur le balcon, le dipladenia offert pour mon anniversaire et le pernettya (qui fait des petites fleurs comme des clochettes, c’est trop chou). Je fais assez attention au dipladenia qui craint quand même les grosses bourrasques de vent et qui cherche à s’accrocher à tout et n’importe quoi. Je pense d’ailleurs le changer de place et le mettre à côté du poteau du balcon, au moins il pourra grimper (mais comment je vais faire quand je vais partir, hein ?).
Avez-vous des photographies dans votre chambre ?
Pas de photographies, mais un tableau et une carte encadrée.
Ce tableau, je l’ai acheté en Crète il y a quelques années. Il était dans un premier temps dans ma chambre, puis il est venu avec moi dans mon studio quand j’étais en école de commerce et maintenant il est dans ma chambre à Toulouse. Je ne crois pas que je l’avais emmené à Montréal.
Cette petite carte, je l’ai achetée au Mont Saint-Michel lors de mes vacances en Bretagne. Je la trouvais positive et révélatrice du quotidien d’une vie, du chemin que je voulais prendre. Elle représente une petite fille qui jardine, et les plantes ont pour racines la créativité, la confiance en soi, etc.
Portez-vous des couleurs qui vous enchantent ?
Au quotidien, au travail, je porte peu de couleurs (codes vestimentaires obligent) plutôt du noir, des couleurs neutres. De temps en temps, j’accessoirise avec des châles ou des écharpes colorées, ou je mets du vernis rose, rouge… Je ne peux pas me permettre trop de fantaisie (mais c’est sans doute un frein que je me mets à moi-même aussi, hein). Le week end, je porte un peu plus de couleurs, mais j’ai peu de vêtements colorés dans ma garde robe en fait.
Pouvez-vous sentir votre parfum préféré ?
J’ai le même parfum depuis des années. J’ai essayé d’en changer, mais je reviens toujours au même. Sinon, au quotidien, j’utilise des produits de beauté dont les parfums m’enchantent (le monoï en ce moment…). Et dans le salon, je fais parfois brûler un bâtons d’encens aux fleurs de cerisier, une odeur que j’affectionne particulièrement.
Avez-vous un livre de chevet qui vous inspire ?
En ce moment je me régale en lisant le livre sur l’histoire de l’art que je me suis achetée. Sinon, en livre de chevet indétrônable, il y a l’Art de la Simplicité, fidèle parmi les fidèles depuis 2005.
Avez-vous écouté une musique spéciale au cours des dernières 24h ?
J’ai écouté le deuxième CD du coffret de musiques de relaxation de Natures et Découvertes. J’aime beaucoup ce disque, je trouve les musiques très belles et très relaxantes.
Combien de temps s’est écoulé depuis votre dernière promenade dans la campagne ou au bord de la mer ?
La campagne j’y étais en Avril pour l’anniversaire de mon papa. La mer par contre, ça fait un petit moment que je n’y ai pas mis les pieds, sans doute depuis l’hiver.
A quand remonte la dernière fois que vous vous êtes préparé un repas spécial ?
A mon anniversaire, donc ça ne fait pas si longtemps que cela. Mais je me concocte rarement des repas spéciaux (sauf quand je suis malade).
Les vêtements que vous portez sont-ils confortables, vous plaisent-ils ?
Pas vraiment. Ils sont pratiques surtout (discrétion, passe-partout, etc.).
Les questionnaires précédents sont ici : #1, #2, #3, #4.
Le thème pour ce mois-ci est la visualisation créatrice.
Si vous imaginez un ballon, que voyez-vous ?
Je vois un ballon en plastique rouge qui roule sur l’herbe verte.
Je vois un ballon de baudruche rose tendre qui s’envole, sa ficelle se balançant au gré du vent.
Je vois un ballon de montgolfière aux couleurs de l’arc-en-ciel qui vole au dessus des montagnes.
Je vois un ballon de volley-ball en cuir élimé qui rebondit sur le sol plastique vert et bleu d’un gymnase de lycée.
Si vous imaginez un citron, que goûtez-vous ?
Je goûte le jus du citron légèrement acidulé.
Je croque la chair, j’ai les dents qui crissent.
Je goûte le zeste juste blanchi, à la fois croquant et moelleux, plein de saveurs acides et fruitées.
Je grimace en mangeant la peau blanche entre l’écorce et la chair, amère.
Si vous imaginez que vous tenez une pêche, quelle texture sentez-vous ?
Je sens la peau douce et duveteuse du fruit.
Je sens la petite queue du fruit, un peu rêche sous la pulpe du doigt.
Je sens la chair juteuse, à la fois lisse et filandreuse, souple et ferme.
Je sens le noyau, ses reliefs, les petits bouts de chair du fruit qui y sont accrochés, sa dureté.
Si vous imaginez une pomme, que pouvez-vous sentir ?
Je sens le parfum acidulé de la Granny Smith.
Je sens l’odeur un peu poudrée et légèrement sucrée de la Golden.
Je sens le parfum puissant et sucré de la Pink Lady.
Je sens l’odeur toute en nuances de la Reinette du Canada.
Si vous imaginez une cascade, qu’entendez-vous ?
J’entends l’eau qui chute à vive allure et à grands flots du sommet de la cascade.
J’entends le vent dans la végétation qui vit ici.
J’entends l’étendue d’eau en bas de la cascade, plus calme, qui mène son bonhomme de chemin, tranquillement, vers d’autre contrées.
J’entends les animaux qui résident ici, les grenouilles qui coassent, les serpents qui se frayent un chemin, les insectes qui volent.
Retrouvez mes réponses aux questionnaires des mois précédents : #1, #2, #3.
Quelles sont les histoires que vous avez lues ou entendues et dont vous vous souvenez ?
Je me rappelle avoir lu pas mal de choses seule ou lorsque mon papa nous faisait la lecture. Je me rappelle aussi avoir vu en cassette vidéo des contes, mais pour la majorité je ne serais pas capable de raconter l’histoire au complet.
De tête, je dirais le Petit Prince, la Belle et la Bête, les 3 petits cochons, le petit chaperon rouge, la petite sirène, Jack et le haricot magique, Cendrillon, Peau d’Âne, les Contes des 1001 nuits, la Belle au bois dormant, Hansel et Gretel, Aladin, le Roi lion, Fantasia, Peter Pan…
Je suppose que les nombreuses BD (Boule et Bill, Gaston Lagaffe, Achille Talon…) que mon père nous lisait étant petits ne comptent pas.
Quelle est l’histoire que vous préférez ?
La Belle et la Bête. C’est bizarre, parce que, petite, je me sentais assez proche de Belle pour le côté rêveur et toujours dans les livres, un peu en dehors de la réalité. J’avoue que je lui enviais son courage et sa beauté… Mais je n’aimais pas mon apparence, ce qui me rendait colérique, et du coup, je me sentais quand même assez proche de la Bête, j’avais l’impression de comprendre sa douleur.
Ce qui m’a plu dans l’histoire c’est le fait de pouvoir dépasser une première impression négative et d’arriver à aimer quelqu’un pour ce qu’il est et non pour ce qu’il parait. Et puis c’est une représentation de l’amour en tant que sentiment beau et fort…
Quelle est celle qui vous a le plus perturbée ?
La petite sirène mais pas la version de Disney, celle d’Andersen. Je me rappelle que c’est une histoire très triste, dans laquelle la sirène souffre beaucoup. Il me semble qu’elle n’arrive pas à se faire aimer du prince et qu’elle meurt à la fin. C’est vraiment une histoire qu’il m’a marquée (et l’image dessous c’est la version que j’ai vue) (après avoir vu celle de Disney, je vous raconte pas le choc).
Quel personnage de conte de fées ou de mythologie choisiriez-vous d’être ?
Pour la mythologie, vous pouvez aller voir la page « A propos« .
Pour le personnage de contes de fées, je pense, justement, que je choisirais d’être une fée bienveillante, qui aide les autres à accéder au bonheur.
Si l’on vous accordait 3 vœux à exaucer, quel serait votre choix ?
J’avais bien pensé à supprimer la guerre, la méchanceté, la cruauté, toutes ces choses du même acabit, mais en y réfléchissant ce serait un peu stupide. En effet, la paix n’a de sens qu’avec la guerre, la gentillesse avec la cruauté…
Faire des vœux à un niveau « global », c’est quand même assez compliqué, parce que les répercussions négatives auxquelles je n’aurais pas pensé de prime abord pourraient toucher des innocents. Donc j’ai choisi de faire des vœux pour moi.
Savoir vivre le moment présent, sans me préoccuper du passé, sans angoisser pour l’avenir. Lâcher prise et relativiser quoi.
M’aimer. Pour en arriver à ce vœu là, il m’a fallu un moment quand même. Au début j’ai pensé à « être amoureuse » mais c’est déjà le cas (sauf que c’est pas réciproque). Ensuite je me suis dit « être aimée » mais si ça se trouve c’est déjà le cas et si ce n’est pas réciproque c’est pas forcément très bénéfique. Enfin j’ai pensé à « l’amour réciproque » mais par exemple, c’est le cas avec des amis ou des membres de ma famille, donc ce serait un coup d’épée dans l’eau. M’aimer (ce qui devrait être la base) (mais en fait non) ça m’a semblé bien, puisque ce n’est pas le cas actuellement.
Le dernier, grosse difficulté aussi. Je me disais qu’offrir l’opportunité à tout le monde de faire 3 vœux ce serait bien aussi. Et puis je me suis dit que non, c’était pas une bonne idée (doit bien y en avoir qui souhaitent des trucs complètement pourris, genre une guerre nucléaire, raser un pays ou que sais-je encore…). Et puis sélectionner ce ne serait pas équitable. Bon. Donc finalement, je souhaite apprendre et créer. Tout le temps. Toute ma vie. Peut être qu’avec ça, j’arriverai à faire quelque chose qui adoucisse les rugosités de la vie ? Peut être que je serais plus ouverte sur le monde ? Peut être que je comprendrais plus de choses ? Ça me semblait intéressant…
Pour lire les articles sur le sujet des mois précédents, c’est par ici : Janvier, Février.
Comme le mois dernier, je vous propose le questionnaire de créativité du mois de Février. Si vous avez raté l’épisode précédent, vous pouvez le consulter ici : Un peu de créativité #1.
Quels sont les points forts de votre vie présente ?
Tout d’abord la stabilité en termes de travail et une relative aisance financière qui me permettent de vivre confortablement, sans avoir à vérifier mes comptes sans cesse ou avoir peur de manquer. Mon emploi me permet de subvenir à mes besoins et mes envies, ce qui est très appréciable !
J’ai aussi pas mal de souplesse pour aménager mon temps et je suis autonome dans mes déplacements (ce qui n’a pas toujours été le cas…).
J’occupe un appartement bien sympathique, dans lequel je me plais et qui dispose du confort dont j’ai besoin (bon un jour ça me prendra de faire tous les « petits » travaux et ce sera encore mieux).
(Genre, poser les rideaux, ça serait bien) (faire le mastic extérieur aussi) (et alors poser la lampe de la salle de bains, j’en parle même pas…)
J’ai la chance d’avoir des amis très précieux autour de moi, sur qui je peux compter, m’appuyer, partager. Et rire. De tout (des portes, des photos d’identité, des nouvelles techniques de drague à base de miettes de crabe, …) (je vous raconterai) (peut être).
Je suis en bonne santé. Alors oui j’ai eu une sinusite carabinée, mais j’ai la chance de ne pas avoir de maladie grave qui nécessite de soins lourds, qui mette ma vie en danger, ou autre.
Et puis ce que j’aime avant tout, depuis quelques années, c’est cette idée d’être dans une dynamique de progression et d’avancement. Sans doute que tout est un peu lié, mais je crois que c’est le point le plus positif de tous !
Quels en sont les points faibles ?
Je crois que je manque singulièrement de confiance en moi et en mes capacités, ce qui me conduit à avoir des comportements de repli sur moi-même (j’ai pas quelques difficultés à me détendre, je suis souvent en posture de défense…), voire parfois d’immobilisme. J’ai du mal à appréhender le changement (et pourtant je n’en ai pas manqué dans ma vie !), et je préfère parfois rester dans les chemins balisés que je connais, même s’ils ne sont pas forcément bons pour moi. Alors bien entendu, de temps en temps, je me donne un coup de pied aux fesses et je me remue, mais c’est toujours un peu en me faisant violence. J’aimerais bien être plus douce avec moi-même.
En fait, je crois que le mieux que je pourrais faire, c’est d’être ma meilleure amie. Ça va venir.
Il y a-t-il un aspect de votre vie qui vous semble stagnant comme un marais ?
Le manque de confiance en moi. Pourtant, je crois qu’il ne faudrait pas grand chose, peut être un regard un peu plus bienveillant, un peu moins critique ou intransigeant.
L’autre aspect, c’est le vide amoureux depuis quelques temps. Cela m’inquiète moins, je crois que c’est surtout que ce n’est pas le moment pour moi. Cela fait un bon moment que je n’ai pas eu de coup de cœur pour quelqu’un. Mais je fais confiance à la vie pour cela : quand la période sera propice, la bonne rencontre se présentera !
Il y a-t-il des parties de votre vie qui s’écoulent sans heurts, comme une rivière argentée ?
Sans aucune hésitation, le travail. Comme pour les études, j’ai la chance de ne pas avoir à forcer énormément pour que cela se passe bien. Alors bien sûr, j’ai connu le chômage ou encore des périodes pas très drôles, comme tout le monde, mais comme je le disais dans la première question, j’occupe aujourd’hui un poste plutôt intéressant et qui me permet de subvenir à mes besoins. Ce qui est plus qu’appréciable !
Partagez-vous des racines profondes avec la famille ou les amis ?
Je ne suis pas quelqu’un de très entouré : j’ai une petite famille et peu d’amis. Mais dans ce cercle, je sais sur qui je peux compter, je sais qui me comprend, je sais qui m’accepte comme je suis. Des racines profondes oui, avec des gens triés sur le volet, donc que du très bon !
Plus que le nombre, je préfère miser sur la qualité.
Certaines racines ont-elles été déchirées à cause d’orages survenus dans votre vie ?
Oui. A vrai dire, je crois que c’est assez inévitable. Ces orages ont permis de révéler certaines choses, de savoir comment me positionner. Même si les épreuves sont douloureuses sur le coup, elles apportent le plus souvent des éclaircissements, des expériences, des leçons. De toute façon, il faut faire avec, autant essayer de le prendre avec le sourire !
Pouvez-vous penser à des parties de vous-même que vous cachez à votre famille ou à vos amis ?
Je suis quelqu’un d’assez transparent et franc, même si par confort je reste assez pudique sur certaines choses en fonction de l’interlocuteur. Cela me permet de ne pas avoir à me justifier/m’expliquer pendant des heures sur tel ou tel choix, ou de garder mon jardin secret. Mes amis proches sont ceux qui savent le plus de choses sur moi je crois. Mais comme tout le monde, j’ai mon petit coin, connu de moi seule.
Où et quand vous sentez-vous au sommet du monde ?
Quand j’accomplis quelque chose dont je ne me croyais pas capable, que je dépasse mes limites, que je sors de ma zone de confort avec succès.
La nature, lorsque je la contemple, me fait du bien (comme les églises, les temples, qui m’apaisent).
Après le sport aussi, je me sens super bien (et alors dans le bain ou sous la douche après, c’est encore mieux !).
Ah et j’aime bien les compliments sincères : qui ne se sent pas le roi du pétrole dans une telle situation ?
Quels mots utiliseriez-vous pour décrire votre paysage émotionnel ?
C’est assez variable : parfois quelques périodes d’accalmie, et puis de temps à autre des vraies tempêtes. Comme je suis quelqu’un d’à la fois passionné et sensible, je suis sans doute plus perméable aux aléas de la vie, bons comme mauvais. Donc peut être que volcanique ce serait représentatif : c’est fertile, on sait jamais trop ce qui va arriver ni quand, mais ça déménage !
Comment décririez-vous votre vie jusqu’à maintenant ?
Ma vie me fait un peu penser à la théorie de l’innovation et au processus de destruction créatrice (théories économiques de Joseph Schumpeter) (comme quoi, des études en économie, ça peut servir). Chacun des cycles a eu son lot de mini-révolutions, et à chaque changement de cycle, un vrai changement s’est opéré, comme un changement de paradigme presque (toujours les résidus des études économiques et sociales…).
Je crois qu’il y a, pour l’instant, 3 « ères » (je ne sais pas pourquoi je pense à cela, mais dans Star Wars, l’épisode 4 c’est « A new hope », la suite ne peut pas être mauvaise !), chacune ayant apporté aux suivantes. Comme un processus d’amélioration continue en fait : parfois c’est un peu rude ou chaotique, mais ça avance.
J’ai parfois l’impression de me plaindre continuellement de cette activité perpétuelle (et il n’y a rien qui m’énerve plus que les gens qui se plaignent en attendant que ça passe tout seul…) mais avec le recul, finalement, c’est pas plus mal. Le mouvement c’est la vie, non ?
(Et dans quelques jours/semaines/mois, je recommencerai à râler parce que ça remue trop, bien entendu…).
Voilà pour ce deuxième opus. Peut être que je vous montrerai les différents exercices du livre quand je les aurais réalisés… Sinon, vous en saurez plus le mois prochain !