En fin de semaine dernière, un méchant virus a trouvé le chemin de mon organisme.
3 jours avec 40°C de fièvre, autant dire que je n’étais pas dans une forme olympique et que j’ai passé une grande partie de mes journées à dormir.
Pendant mes rares heures éveillée et à peu près alerte, je me suis lancée dans la lecture de The Great Gatsby de Francis Scott Fitzgerald.
Je confesse avoir été un peu optimiste pour mon premier essai de lecture du premier chapitre : je l’ai lu alors que j’avais de la fièvre, et le cocktail avec la VO n’a pas été des plus réussis, ne comprenant rien de ce que je lisais.
Du coup, après une bonne sieste j’ai repris ma lecture depuis le début et je me suis plongée dans le New-York des années 1920.
Pour faire très simple, l’histoire autour de Gatsby donc, un millionnaire au passé mystérieux, qui organise des fêtes somptueusement délirantes, sans doute au moins farfelues que les rumeurs qui circulent à propos du passé de l’hôte. L’histoire est contée du point de vue de son voisin, devenu son ami, Nick Carraway, jeune homme du Midwest qui cherche à se faire une carrière dans le monde de la finance.
L’histoire fait aussi intervenir 4 autres personnages secondaires, Daisy, la cousine germaine de Nick, Tom, le mari de Daisy et camarade de promotion de Nick, Jordan, la belle amie de Daisy et Myrtle, la maîtresse de Tom. L’intrigue s’articule autour de ces 6 personnages, tout en réalisant une critique des riches de l’époque.
Si l’intrigue est plutôt bien trouvée, qu’on tourne frénétiquement les pages pour comprendre qui est ce fameux Gatsby et quelles relations se jouent entre tous les protagonistes, j’avoue que j’ai trouvé le style assez plan-plan, lourd un peu.
Ensuite, c’est peut-être parce que j’ai suivi des cours de psychologie et d’analyse transactionnelle ces dernières années, je n’ai pas accroché avec les protagonistes, que pour la plupart j’ai trouvé assez pathétiques et franchement névrosés (sauf peut-être Jordan).
C’est dommage, parce que je pense qu’il y avait plein de choses à exploiter avec l’histoire, que certains aspects auraient mérité d’être plus fouillés, et puis ça laisse comme une impression de soufflé mal cuit : il y avait tous les ingrédients, mais à la réalisation la « magie » ne se fait pas.
Peut-être que j’en attendais trop après avoir vu les images du film et avoir lu les articles de Lisa de Make my lemonade sur le sujet et que du coup je m’attendais à quelque chose de très dynamique, puissant, farfelu.
Et en fait non, ça n’a pas marché avec moi.
Et vous, vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?
Bonne journée !