Lundi, j’ai enfin sauté le pas (rappelez-vous, c’était sur la liste) et je suis allée prendre un cours de zumba, non sans quelques appréhensions. Une de mes collègues particulièrement entraînée (elle, elle survit au step niveau 2 alors que moi je ne comprends pas ce que font les gens avec leurs pieds) m’avait dit que c’était particulièrement cardio et que je ne tiendrais pas 10 minutes sans cracher mes poumons.
Il faut bien avouer que le yoga c’est pas vraiment cardio et que j’ai peu d’entraînement sur ce type d’activité. Donc lundi je n’en menais pas trop large en fait.
Histoire de me mettre en condition, je me suis dit que le principal c’était d’essayer et de voir si cela me plaisait ou pas. Si j’arrivais à m’amuser c’était tant mieux, sinon ça me donnait l’occasion de voir quelque chose de différent, ce qui n’est jamais une expérience gâchée. Pour l’occasion, j’avais même « investi » (9,90€, visez un peu l’investissement…) dans un nouveau pantalon de sport : le jogging qui a 15 ans, ce n’était plus possible.
Bref, Lundi je suis arrivée à la salle de sport avec mes nouvelles fringues, un sourire un peu crispé mais avec l’envie d’en découdre quand même, un brin curieuse (je demeure fermement convaincue qu’un peu de curiosité et d’ouverture d’esprit permettent de faire bien des choses). J’avais déjà vu la prof, j’avais pris un cours de barre à terre avec elle il y a quelques temps, j’étais rassurée parce que je la trouve très dynamique, souriante et motivante.
Ah ça pour être dynamique, c’était dynamique…
Au bout de 10 minutes, j’avais l’impression de sauter partout depuis des heures, j’étais rouge écarlate, brûlante de partout et j’étais déjà complètement trempée. Je crachais mes poumons, j’avais le nez qui coule, mon pantalon me collait de partout alors qu’il était supposé être large. Top glamour quoi.
Sauf que je m’éclatais. Complètement. Je m’amusais comme une folle à sauter partout, à dandiner des épaules, tortiller du bassin et compagnie. Et pourtant ce n’était pas le premier cours (donc les autres connaissaient un peu la chorégraphie, et moi pas du tout), alors j’ai eu quelques moments de solitude à faire des pas alors que c’était pas ça qui fallait faire (mais au moins je « dansais » c’est déjà pas mal) (enfin de là à dire que c’était gracieux ou joli, c’est une autre histoire… Je bougeais on va dire). A la fin du cours, j’étais complètement euphorique (et lessivée, cela va sans dire).
Et je pense que si je m’éclatais comme ça, c’est aussi pour une raison très simple : je ne connaissais personne à ce cours (sauf la prof que j’avais vue une fois quoi). Alors je n’ai pas cherché à être bien, à être convenable, à demeurer « jolie ». Je me contre-fichais des mecs sur les machines qui nous regardaient sauter comme des dératées, de ne pas savoir un pas, de me vautrer lamentablement (le parquet, ça glisse…), etc.
Le meilleur dans l’histoire ? C’était la première fois que je prenais un cours de sport toute seule. Moi qui suis toujours paniquée de faire les choses seules (par exemple, le prochain step c’est d’aller au cinéma et/ou au théâtre toute seule), là j’ai compris à quel point c’était chouette. J’en avais déjà eu un aperçu lors de mon voyage à Londres, mais là vraiment, on est juste… face à soi, avec soi, et on peut oublier les autres.
Et ça, c’est trop bien. Du coup, si j’arrive à caler ça dans mon planning, j’y retourne lundi prochain. Parce que c’est pas le tout d’essayer, mais il faut se donner les moyens d’apprendre la chorégraphie et d’y prendre du plaisir.
La suite au prochain épisode…
Bonne journée !
PS : Article matinal aujourd’hui, je profite de la révision de ma tuture d’amour et du wi-fi du garage pour poster 🙂