Il y a fort longtemps (2 mois), dans une contrée peuplée, une demoiselle commença a avoir mal à la tête.
Après presque 10 jours de souffrance, elle se rendit chez son praticien afin de mettre un terme à ses maux (de tête). Après examen, le diagnostic de sinusite se confirma. C’est ainsi que la jeune demoiselle rentra chez elle avec sa prescription et une interdiction formelle de travailler pendant une semaine.
Elle prit son traitement tel que l’on lui avait prescrit, mais la fièvre et les maux de tête perdurèrent. Alors elle retourna chez son praticien qui lui prescrivit un autre traitement, et une autre interdiction formelle de travailler, mais sur une durée plus courte cette fois-ci. Cependant, le praticien la prévint que ces médications étaient les plus fortes qui existaient : si ses maux perduraient, la demoiselle n’aurait d’autre alternative de se rentre à la clinique la plus proche pour passer des examens plus approfondis* et peut être subir une opération chirurgicale**.
Après quelques jours de ce nouveau traitement, la demoiselle ne nota qu’une légère amélioration de son état. Les vertiges diminuaient, mais les douleurs au niveau de son crâne la lançaient derrière les yeux. Le mal se répandant au niveau des mâchoires au fur et à mesure que le soleil poursuivait sa course journalière, la demoiselle souffrait de plus en plus.
Lasse de ne pas trouver d’apaisement de ses souffrances, même lorsqu’elle rejoignait Morphée, elle fit appel à un praticien des aiguilles.
Ainsi, après deux semaines et demi de traitements infructueux, la demoiselle se rendit chez un acupuncteur. Elle lui expliqua la raison de sa visite. Tout en l’écoutant attentivement, il prenait des notes dans son calepin. Puis, il la conduisit dans une pièce attenante, la pria d’ôter ses bas et chaussures et de s’allonger sur la table.
Elle s’exécuta, à la fois pleine d’espoir que ses maux soient terrassés par les fines aiguilles et tremblante de ne pas savoir ce qu’il allait lui arriver. L’acupuncteur revint dans la pièce, désinfecta ses instruments. Elle ferma les yeux. Autour de ses yeux, elle ressentit de petits picotements. Puis ce fut le cas sur ses mains et ses pieds. Ensuite, malgré ses yeux fermés, elle distingua une lumière rouge et chaude. L’acupuncteur lui dit qu’elle devait se détendre quelques minutes.
Alors elle se détendit et patienta. Elle ressentit des fourmillements, ses membres se mirent à frémir, elle eut chaud, puis froid, l’attente lui parut interminable : allait-elle faire un malaise ? L’avait-on oubliée dans la salle ?
Enfin, l’acupuncteur revint. Il lui retira les aiguilles, elle se sentit un peu groggy. Il lui recommanda de revenir la semaine suivante, pour s’assurer de l’efficacité de la séance.
Elle ressortit et alla à la rencontre de son amie avec qui elle avait prévu de faire un brin d’exercice physique. Quant d’un coup d’un seul, elle se rendit compte que ses maux de tête avaient disparu.
Deux jours plus tard, les engorgements qui affectaient ses sinus commencèrent à s’écouler. Elle s’approvisionna en mouchoirs à l’échoppe près de chez elle***, fit attention a bien se couvrir.
La semaine suivante, elle retourna voir l’acupuncteur. Son nez était tout rouge à cause des frottements des mouchoirs, elle éternuait à chaque respiration, mais ses maux de tête ne la faisaient plus autant souffrir. Il la pria à nouveau de s’installer dans la salle attenante au cabinet, elle s’allongea, il lui remit les aiguilles autour des yeux, sur les mains et les pieds, mais à des endroits quelque peu différents.
Lorsque la lumière rouge fut allumée, elle n’eut pas peur : elle patienta tranquillement, sereine. Lorsque la lumière rouge fut éteinte, fatiguée, elle rentra chez elle. Elle n’eut pas l’envie de se préparer un repas élaborer, elle mangea frugalement, se lava et alla se reposer. Elle dormit à poings fermés.
Deux jours plus tard, plus aucun des symptômes de la sinusite ne l’assaillaient. C’est ainsi que la demoiselle put reprendre une activité normale, profiter à nouveau des plaisirs de l’existence.
Moralité : quand les traitements de la médecine ne donnent pas satisfaction, la médecine alternative peut proposer des solutions****.
* : un scanner.
** : la pose de drains (j’ai peur des hôpitaux) (je préfère avoir mal à la tête plutôt que de passer quelques heures dans un hôpital) (celui qui me fera une anesthésie ne sait pas ce qu’il devra endurer…) (je dois avoir aussi peur des hôpitaux que Gazelle des dentistes).
*** : Kleenex a du faire des profits monstres pendant cette période, j’étais capable de torpiller une boite de 80 mouchoirs en papier entre 9h30 et 18h.
**** : Pour information, en ce moment j’y vais pour traiter mon stress et mes angoisses, et c’est assez efficace.
🙂
Parfois, les mots ne sont pas assez puissants.
Je me contenterai donc d’avoir un doux (gentil) sourire en lisant ton article… 🙂
Maintenant que tout est résolu, je peux en parler avec le sourire et vous le faire partager.
Merci d’avoir pris le temps de laisser une trace de ton passage ! 🙂
Je vais en parler à une amie qui est sujette aux migraines. Si ça pouvait la soulager….
Je ne sais pas si cela est efficace pour les migraines, mais en tout cas moi ça m’a bien soulagée !
C’est vrai que je suis déjà passée chez un ostéo, mais jamais essayé l’acuponcture ! Bon à savoir, et heureuse que ça ait marché sur toi !
L’avantage de l’acupuncture, c’est que tu n’as pas d’effets secondaires comme tu peux avoir avec les médicaments.
(et avec ce que j’ai pris, j’ose même pas te raconter ce que j’ai pu avoir comme effets…).
Pour ce qui est de la sinusite, c’est efficace. Depuis quelques séances je suis traitée pour la nervosité, l’anxiété et les troubles du comportement alimentaires qui y sont liés (dans mon cas). Je suis beaucoup plus détendue et je grignote beaucoup moins (= moins de crise de boulimie liées à l’angoisse et au stress quoi).
Je suis très, mais alors très contente d’avoir fait appel à ce praticien.
:love: