Beaucoup de mystères entourent l’arrivée de ce livre dans ma vie : je ne sais plus du tout où j’en ai entendu parler (j’ai bien pensé à mes conseillères favorites, mais non, ce ne sont pas elles) (vous remarquerez que systématiquement je vais vérifier que ce ne sont pas elles, puisque je suis souvent les yeux fermés leurs conseils !), et quand je suis tombée sur le titre dans la liste des livres que j’avais dans le Kindle donc, je ne me rappelais plus du tout du sujet.
En fait je m’attendais à un livre du style La fractale des raviolis : un roman un peu déjanté, avec plein d’histoires farfelues, du rythme, de quoi rire finalement.
Grossière erreur, cela n’a rien, mais alors rien à voir.
Comme quoi, ne pas toujours se fier au titre.
Qui a piqué mon fromage ? est, en fait, un livre pour mieux appréhender le changement, c’est donc un livre qui se range plus dans la catégorie du développement personnel.
Il repose sur une petite fable mettant en scène 4 personnages : deux souris (Flair et Flèche) et deux minigus (Polochon et Baluchon), chacun représentant dans la fable un type de comportement face au changement.
Tout ce beau petit monde vit dans un labyrinthe, et a trouvé une source de fromage pour se sustenter, source qui semble intarissable.
Sauf qu’un jour, le fromage a disparu. Mais qui a piqué le fromage ? Et que faire maintenant ?
Alors si la fable est mignonne et permet de faire de bons rappels, j’ai du mal à comprendre pourquoi ce livre a été numéro un des ventes aux Etats-Unis et pourquoi il est annoncé comme « un bijou d’efficacité ».
Je pense que le format est plutôt bien pour les enfants voire les jeunes adolescents (et encore, les chapitres qui introduisent et finalisent le livre sont superflus je trouve), mais il ne révolutionnera pas votre vie, tout simplement parce que vous connaissez déjà le message de fond : suivre le changement, l’accepter et s’y adapter est plus efficace et bénéfique que de rester campé sur ses positions.
La mise en page pour Kindle est assez atroce (sérieusement, les petits fromages pour rappeler les « leçons » du chapitre ?), mais surtout, surtout…
C’est extrêmement mal écrit.
Je veux dire, je pense que tout le monde peut écrire une fable de la sorte : la qualité de langue est tout juste moyenne, l’histoire n’est pas très bien ficelée…
Non vraiment, je ne vous le conseille pas, même s’il est très court : il y a plein d’autres livres de développement personnel qui vous seront bien plus bénéfiques et plus agréables à lire !
Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?
Bonne journée !
Ca me fait plaisir que tu suives mes conseils les yeux fermés 🙂
Et effectivement, ce n’est pas moi. J’en suis soulagée quand je vois ce que tu en écris….!
Hé bien tu sais, quand j’ai vérifié pour voir qui avait bien pu m’inciter à lire ce livre, j’ai aussi été très soulagée de voir (enfin confirmer, parce que vraiment cela m’étonnait que l’une de vous deux aient pu conseiller un livre aussi mal écrit !) que ce n’était ni toi, ni Cél qui étaient à l’origine de cette idée. C’est que c’est toujours un peu délicat de dire qu’on n’a pas aimé quelque chose que quelqu’un nous conseille : on ne veut pas froisser ni se censurer, bref c’est un exercice difficile.
Et oui je suis tes conseils les yeux fermés (ce qui me fait penser que je n’ai pas mis à jour ma liste de livres à lire avec tes suggestions récemment, il va falloir que je m’en occupe !)