Et donc ça fait un peu plus d’un mois que j’ai repris le travail.
Déjà un mois ?!
Juste un mois ?!
J’oscille entre l’impression de débarquer et d’avoir tout à apprendre et celle d’être là à ma place, dans mon élément, dans un lieu familier.
Je suis contente.
J’ai envie de me lever le matin et d’aller au travail, voir quels nouveaux challenges m’attendent, retrouver les équipes (qui m’ont réservé un accueil très chouette à mon arrivée, vraiment), travailler sur tous ces projets plus stimulants les uns que les autres.
J’ai encore quelques ajustements à faire sur mes routines (même le bullet journal est en train d’être repensé !), parce que je ne sais plus trop comment équilibrer tout ça et j’ai un peu de mal à faire la coupure entre le travail et chez moi tellement je suis excitée par toutes ces nouveautés.
Je suis heureuse.
C’était vraiment une bonne idée d’écouter cette petite voix.
Ce livre, je pense que si je n’en avais pas entendu parler plusieurs fois chez Kara Benz (qui s’occupe du blog et de la chaîne YouTube Boho Berry), je serais complètement passée à côté. Pourtant, à force de l’entendre dire à quel point ce livre est génial et que sa lecture a marqué un tournant dans sa vie, je me suis demandé ce qu’il pouvait bien receler de si novateur, et donc je l’ai acheté.
Pour comprendre la motivation du livre, il faut en connaître un petit peu sur l’auteur et ce qui l’a poussé à l’écrire. Et on peut dire que son histoire n’est pas banale. A vrai dire Hal Elrod est ce qu’on appelle un miraculé : à 20 ans, il se retrouve dans un accident de voiture, en arrêt cardiaque pendant 6 minutes et enfin dans le coma pendant plusieurs jours. A son réveil, on lui apprend que l’accident a fortement endommagé son cerveau, qu’il souffre de multiples fractures et qu’il ne marchera peut être plus jamais.
C’est dans ce contexte que Hal a commencé à mettre au point sa technique pour l’accompagner dans son processus de guérison et pour recouvrer la santé et la joie de vivre.
The Miracle Morning part d’idées en apparence toutes simples : ce que l’on fait le matin au réveil « modèle » notre réalité, nos pensées, nos choix et nos actions de la journée et peut ainsi aider à atteindre nos objectifs et vivre la meilleure vie possible.
A cet effet, Hal Elrod recommande de réaliser avant 8h du matin ce qu’il appelle les « life S.A.V.E.R.S. » où chacune des lettres correspond à une activité : S pour Silence (commencer sa journée par un peu de méditation par exemple), A pour Affirmations (positives ou mantras), V pour Visualization (visualisation de l’atteinte de nos objectifs, moodboard…), E pour Exercise (activité physique, telle que le jogging, le yoga, etc.), R pour Reading (lecture de livres de développement personnel) et S pour Scribing (écriture dans un journal quant à nos objectifs, ce que l’on prévoit de faire, etc.).
Et honnêtement, même si elle n’a rien de révolutionnaire, l’idée est avant tout de prendre du temps pour soi, pour son développement personnel, et ce, chaque jour. En bref, de reprendre la responsabilité de sa vie et de ses choix pour vivre de la meilleure façon possible, quels que soient nos objectifs à ce sujet.
D’ailleurs, les outils que citent Hal sont réputés pour être bénéfiques pour ceux qui les utilisent.
Toutefois, je reste un peu sceptique quant au fait de se lever 2h plus tôt chaque jour pour réaliser cela (même si l’auteur propose d’autres alternatives)avant de commencer sa journée (et donc avant sa douche, le petit déjeuner, bref tout le reste) : personnellement, je suis incapable d’écrire de bon matin sans avoir bu un thé ou mangé quelque chose. De même, je n’ai pas envie de passer 20 minutes à méditer tous les matins, plus 20 minutes à me répéter des affirmations, etc.
En fait, en lisant le livre, je me suis rendue compte que j’avais déjà adapté le Miracle Morning : le matin, je me lève (et je te bouscule), je bois un verre d’eau, je mets mes affaires de yoga, je déroule le tapis, je médite quelques minutes en me répétant mes Core Desired Feelings (Silence + Affirmations), je fais 15 minutes de yoga (Exercise), je prends ma douche, je m’habille, je me prépare un petit déjeuner que je déguste en regardant mon moodboard, en mettant à jour mon Bullet Journal quant à ce que je veux faire aujourd’hui et parfois en regardant une vidéo de Marie Forleo (Visualization + Scribing + « Reading »). Après ça, je fais la vaisselle, je me brosse les dents, je me maquille et je vais au travail.
Et tous les soirs (ou presque) je prends le temps d’écrire un peu sur ma journée dans mon journal, et je lis un peu (des fois de la fiction, là en ce moment je lis un livre de Brené Brown, donc du développement personnel), ce qui me permet, au pire, de réaliser la partie Scribing et Reading des life S.A.V.E.R.S.
Tout cela pour dire que je crois qu’il faut savoir penser le modèle au delà des préconisations de Hal et se l’approprier à ce qui nous convient, ce qui marche pour nous, y compris pour mettre des activités au cours de la journée : ce qui importe c’est de prendre du temps pour son épanouissement personnel, pour prendre soin de soi.
Au final, je ne suis pas tellement sure de vous recommander ce livre : oui les principes exposés sont bien, ce n’est pas pour rien qu’ils sont reconnus. A partir du moment où vous savez les adapter à votre routine, c’est une bonne base. Et je crois que parfois, lire une information, même si on l’a déjà vue ou entendue je ne sais combien de fois va permettre au déclic de se faire.
Par contre, il y a deux choses qui m’ont déplu (et pas qu’un peu) (et là je pense que je vais me ramasser les critiques de tous les fans de l’auteur).
Tout d’abord , il y a quelques concepts qui me semblent très intéressants (Level 10 life, le processus de changement des habitudes, etc.) et qui sont à peine abordés dans le livre, ce qui est très frustrant et qui est très lié au plus gros point noir du livre à mes yeux.
Ensuite, je pense qu’il y a une grosse partie (au moins un tiers, si ce n’est la moitié) du livre qui ne sert qu’à faire la promotion de son site : en gros, pour chaque concept qu’il avance, il nous dit qu’il faut aller voir son site pour avoir plus d’informations, des exemples de documents, que sais-je encore.
Donc on achète un livre qui ne présente finalement pas grand chose de révolutionnaire (ce qui est le plus inédit, c’est son histoire en fait) pour lire je ne sais combien fois qu’il y a plus d’informations sur son site : sauf que si j’achète un livre, c’est pour y lire les informations, pas pour qu’on me renvoie vers un site pour accéder aux concepts pour lesquels j’ai acheté un bouquin.
Je ne trouve pas cela très correct pour le lecteur, enfin, je n’aime pas le procédé. A vous de voir si ça vous dérange ou pas.
En ce moment, j’essaie de faire un petit peu attention au stock de produits que je peux avoir dans ma salle de bains : j’ai une fâcheuse tendance à amasser les cosmétiques, et avec une petite salle de bains ça n’est pas forcément une bonne idée.
Il y a quelques temps, alors que je faisais une liste de produits que j’avais besoin de racheter, je me suis rendue compte que je disposais de 3 savons d’avance : moi qui pensais avoir besoin d’acheter du gel douche, j’avais en fait de quoi me laver pendant un moment !
C’est ainsi que Maypole, qui est un échantillon que j’avais obtenu en cadeau avec quelques achats, a rejoint le rebord de ma baignoire.
C’est un savon bicolore (rose saumoné à l’extérieur et vert assez vif à l’intérieur) qui est supposé mêler le sirop d’érable et la menthe poivrée : je dis « supposé » parce que le mien ne sent pas grand chose, mais c’est peut être parce qu’il attend son heure depuis un moment ?
Il me semble me rappeler une odeur plus fraîche quand je l’ai choisi, aujourd’hui il sent à peine une odeur sucrée : n’étant pas une grande adepte des odeurs fortes cela ne me pose pas de problème, mais cela me permet de savoir que la prochaine fois que j’achète un savon Lush il vaut mieux que je l’utilise rapidement pour tester toutes ses caractéristiques !
Enfin toujours est-il que c’est un produit qui lave bien voire qui assèche un petit peu la peau. Il ne mousse pas des tonnes, juste ce qu’il faut je trouve.
A noter, il laisse quelques petites traces roses sur le rebord de la baignoire, rien de bien méchant mais je vous le dis si jamais vous êtes très à cheval sur la blancheur immaculée de votre baignoire !
En résumé, c’est un savon plutôt basique, qui nettoie bien. Je ne le rachèterai pas parce que je le trouve légèrement trop assèchant, mais il conviendra parfaitement aux peaux normales.
Depuis pratiquement un an, j’utilise le système du bullet journal pour m’organiser : j’aime sa flexibilité, le fait de pouvoir se l’approprier comme on le souhaite. Le côté créatif et graphique est aussi un gros point fort à mes yeux.
Depuis Novembre 2016 j’ai entamé un second Leuchtturm 1917, ce qui m’a permis de repenser mon système.
Voici les leçons que je tire de mon premier carnet. A noter, toutes les photos de cet article sont de mon ancien carnet, pour montrer ce qui ne marche plus pour moi, ce que j’ai fait évoluer, mais aussi ce qui a bien fonctionné !
Ne pas chercher à faire trop compliqué tout de suite
Ici, vous pouvez voir le code couleur avec le petit carré sur le côté des pages, et le masking tape en haut : à force d’en mettre autant, mon premier carnet est plus volumineux sur le haut des pages que sur le bas !
Quand j’ai commencé à utiliser ce système, j’ai voulu tout de suite incorporer tout un tas de petites choses pour le rendre vraiment pratique (croyais-je).
J’ai donc instauré un code couleur pour les tranches de pages, des masking tapes pour les catégories, et ma légende était assez fournie.
A l’usage, je me suis rendue compte que certaines choses ne m’étaient pas utiles ou me prenaient trop de temps.
Pour la légende par exemple, je suis revenue à quelque chose de très simple : point pour les rendez-vous, carré à colorier pour ce que je veux accomplir.
Et cela marche très bien comme cela.
Idem pour le masking tape et le code couleur sur les tranches des pages (cf. le matériel que j’utilisais à ce moment là) : j’utilise le masking tape sur les tranches des pages maintenant, notamment pour les pages mensuelles dédiées au Desire Map, ou le Future Log : ça me permet d’un coup d’œil de savoir où commence un mois et où se trouvent les pages dédiées aux rendez-vous des prochains mois.
Les outils de planification future sont utiles
J’ai intégré la vue mensuelle et autres outils de planification future sur le tard, et aujourd’hui ce sont les pages dont je me sers pratiquement tous les jours.
Dans mon premier Bullet Journal, je n’avais pas de future Log ou de Calendex (si vous ne savez pas ce que c’est, je vous invite à lire cet article de Kara sur le sujet). Je n’en avais pas vraiment besoin à ce moment-là, et je n’arrivais pas à envisager comment intégrer utiliser ces outils.
Aujourd’hui, j’ai une page de Calendex pour les 4 premiers mois de l’année et une autre page qui me permet de noter les rendez-vous à plus long terme (tels que les rendez-vous médicaux pour lesquels il y a un long délai entre la prise de RDV et la visite en elle-même).
Dans la même veine, j’ai intégré sur le tard une vue mensuelle, et c’est aujourd’hui l’une des pages que je consulte le plus, surtout depuis la reprise du travail.
C’est un outil qui évolue avec nous, et il doit pouvoir s’adapter (= rien n’est gravé dans le marbre)
Dans mon précédent carnet, je collais des pages quadrillées sur lesquelles je faisais mon tracker : les pages lignées n’étaient pas adaptées à mes envies graphiques !
La principale difficulté que j’avais avec mon premier carnet c’était les pages lignées : comme je suis quelqu’un de visuel, faire des tableaux, grilles ou graphiques me prenait beaucoup plus de temps.
Aujourd’hui j’ai une version « dotted » et je trouve que cela me correspond mieux, c’est plus flexible.
Par ailleurs, maintenant que j’ai un rythme différent, je suis en train de voir comment mieux adapter le système : peut être une vue hebdomadaire plutôt que journalière, moins de tâches dans la journée (j’ai un bullet journal dédié au travail qui ne quitte pas le bureau), moins de fioritures (mais suffisamment quand même pour que j’ai envie de l’utiliser).
C’est un outil qui permet d’accomplir de bien belles choses
Les temps forts, le tracker et les pages mensuelles du Desire Map sont celles qui m’ont le plus servi à accomplir de belles choses, en plus des vues quotidiennes qui décrivent mes priorités pour la journée.
Depuis que j’utilise le bullet journal, je suis plus productive : j’ai une vision claire de ce que je veux faire, je m’organise mieux pour réaliser ce que je souhaite, et, forcément, j’atteins mes objectifs, je réalise mes intentions.
J’ai aussi adopté de meilleures habitudes via l’utilisation du tracker et les liens que je peux faire entre certaines activités et mon humeur : en décembre je me suis donnée comme intention de sortir de chez moi tous les jours par exemple, et cela m’a fait beaucoup de bien. De même, j’ai pu noter une meilleure humeur les jours où je peins, j’écris ou je fais du yoga, j’ai donc plus tendance à faire ces activités.
Enfin, j’ai développé plus de gratitude via la page de temps forts du mois : j’y note les petits et grands moments de ma vie, et cela m’aide beaucoup à avoir une vision plus positive de ma vie, plus réaliste aussi.
Et vous, avez-vous adopté le système du bullet journal ? Que vous a-t-il apporté ? Quelles leçons tirez-vous de l’utilisation de cet outil ?
Je finis ma petite rétrospective de 2016 avec quelques peintures / dessins réalisés cette année et que j’aime beaucoup.
Je crois que c’est important de savoir regarder en arrière et voir ce qu’on a pu produire de beau et d’intéressant, histoire de se rappeler qu’on est capable de plus que ce que l’on croit…
Je ne me rappelle pas depuis quand je n’avais pas mis les pieds dans un magasin The Body Shop, sans doute plusieurs années. Il y a quelques temps, alors que j’avais un peu de temps en centre-ville avant de rejoindre une amie pour déjeuner, je me suis arrêtée dans la boutique pour voir ce qu’il y avait de disponible en termes de bain moussant ou autre produit pour agrémenter le bain.
Car rappelez-vous, j’avais dit qu’après tous ces essais de produits Lush j’en avais sans doute un peu fait le tour et donc je voulais voir ce qui se faisait ailleurs.
Et donc ne sachant pas trop où chercher je suis allée dans une boutique The Body Shop. La vendeuse m’a montré plusieurs produits, et finalement je suis repartie avec un flacon de bain moussant huile d’argan sauvage, celui dont l’odeur me tentait le plus à ce moment là.
Car justement, l’odeur c’est le point fort de ce produit : c’est une odeur plutôt estivale, légèrement sucrée mais pas écœurante. Je dirais que dans l’idée ça se rapproche un petit peu du parfum de l’Huile prodigieuse de Nuxe si vous voyez ce que je veux dire ?
Côté texture, c’est un produit plutôt facile à doser, ni trop fluide, ni trop gélifié. Avec environ une cuillère à soupe de produit, on obtient une jolie mousse, qui tient assez longtemps.
Le gros point noir de ce produit, c’est la composition. On ne peut y accéder qu’en soulevant un volet de l’étiquette, ce que je n’ai pas pensé à faire en boutique avant de l’acheter, et si j’avais vu que le SLS se trouvait en deuxième position, je n’aurais pas pris ce produit.
Car je vous le donne dans le mille…
Non seulement le produit m’assèche la peau (alors que je l’avais pris justement parce que je l’imaginais nourrissant avec l’huile d’argan), mais en plus il me donne des démangeaisons si je l’utilise trop régulièrement.
En résumé, je ne le rachèterai pas et je lutte un peu pour le finir. C’est dommage, l’odeur est tellement chouette ! Par contre, si vous n’avez pas la peau sensible, il peut vous convenir.
Comme je le disais plus tôt dans la semaine, Décembre a été un mois en fanfare pour moi : beaucoup d’émotions positives, de joie. Au creux de cela, des favoris tout simples…
La lecture
J’ai beaucoup aimé lire Coquelicot d’Anne Sylvestre. C’est un chouette petit livre qu’on peut picorer au gré de nos envies, de notre attrait pour un mot. Le style est dynamique, enjoué, parfois drôle, très jolie lecture !
La nourriture
Deux favoris d’un point de vue gustatif pour le mois de Décembre. Tout d’abord, le tartare d’algues qui parsème bon nombre de mes tartines d’avocat ou de saumon fumé, voire qui est la star de la tartine à lui tout seul.
Et puis aussi ce muesli croustillant chocolat noir et framboises qui accompagne mes matins depuis bien plus longtemps que le mois de décembre et que j’aime beaucoup : pas trop sucré, le pep’s de la framboise, c’est parfait !
La beauté
Big Apple Red, ce joli rouge lumineux et intemporel. Cela faisait une éternité que je n’avais plus porté de vernis, et c’est celui-ci qui m’a le plus emballée des trois que j’ai acheté au final.
Le gros changement
Bien entendu, dans mes favoris il y a la reprise du travail qui a bien chamboulé les habitudes, dans le bon sens du terme ! J’y reviendrai un peu plus tard dans le mois, parce que c’est encore assez récent, mais je peux d’ores et déjà vous dire que c’était un excellent choix que de suivre ma petite voix !
Avant de reprendre un rythme plus standard sur le blog, j’aimerais encore prendre un peu de temps pour revenir sur ce qu’il s’est passé de chouette en 2016.
2016 est une année où j’ai beaucoup lu : pas moins de 33 livres sont passés dans mes mains, sans compter les relectures (The Desire Map, Making art a practice notamment).
Plus de la moitié d’entre eux ont été vraiment beaucoup appréciés, c’est l’objet de cette liste, qui vous donnera peut être envie d’en découvrir certains.
Je ne vais pas revenir en détail sur l’histoire ou sur pourquoi je les ai aimés, à la place je mettrai les liens vers les articles correspondants pour que vous puissiez lire ce qui vous intéresse. J’ai essayé de les classer, mais comme tout classement c’est un peu arbitraire, pardonnez-moi…
Les classiques
Ils occupent plus d’un tiers de mes lectures de l’année. Amis des romans d’aventure, de cape et d’épée ou des intrigues sentimentales, cette section est pour vous !
Un condensé de réflexions personnelles, un récit initiatique bien tourné et un éloge à la créativité et à sa magie, quoi de mieux pour commencer l’année ?
Si vous n’avez pas encore compris que j’attends la suite de cette saga avec impatience, c’est soit que vous venez d’arriver ici (bienvenue), soit que vous avez soigneusement sélectionné les articles que vous lisez pour passer à côté de l’information…
Un petit peu d’amour, beaucoup de rire, de la tendresse, une GROSSE flopée de choses qui font des zigouigouis et qui mouillent les yeux, et enfin un condensé de joies et de souvenirs colorés.
Pour ce premier article de l’année, j’aimerais tout d’abord vous souhaiter une très belle année 2017.
Je vous souhaite qu’elle soit douce, qu’elle soit ponctuée de petits et grands bonheurs, que vous soyez entouré d’amour, que votre forme vous permette de réaliser ce qui vous tient à cœur.
Je vous souhaite aussi de belles réussites, des petits et grands voyages, fussent-ils intérieurs ou à l’étranger, de jolies rencontres, des leçons bénéfiques.
Tous les ans, mon premier article ici est dédié à une rétrospective sur l’année qui vient de s’écouler (vous pouvez retrouver les précédents épisodes : 2011, 2012, 2013, 2014, 2015) : certaines années il s’agit plus d’une rétrospective personnelle, d’autres plus d’une compilation des articles que j’ai aimé écrire. Cette année on va mixer un peu les deux.
En janvier, c’est la rentrée au yoga et je crois bien que c’est à peu près la seule chose qui m’enthousiasme : j’ai du mal à sortir, que ce soit dehors ou de ma carapace. Je suis assez mal dans ma peau et au travail ce n’est pas folichon.
En février, si j’annonce que j’ai repris mes études à 30 ans, en fait j’ai du mal à me réaliser d’un point de vue personnel : je navigue un peu à vue, et quand je ne suis pas au travail, je mets mon énergie dans mes cours. Histoire de donner un peu plus de structure à tout cela je me lance et je créé mon bullet journal, et je me chouchoute un peu : je finis de lire les 3 Mousquetaires, je prends régulièrement des bains, et je cherche à faire ce qui me fait du bien.
En mars, je suis en vacances et j’en profite pour me changer les idées, notamment en jouant à des jeux vidéos. L’idée de changer de voie professionnelle est de plus en plus présente dans mon esprit : j’ai envie de renouveau, c’est indéniable (spoiler pour les nouveaux : ce n’est pas du tout cela qui va se passer, mais ce sera mille fois mieux). Cela tombe bien, après 2 ans et demi en mission pour un client, je reviens dans ma société, c’est le temps parfait pour faire le bilan en coulisses. Côté blog, c’est un petit mois : je passe bien plus de temps à lire Le comte de Monte-Cristo qu’à écrire ici !
Avril a été un mois très difficile d’un point de vue personnel, et j’ai essayé de me réfugier dans les loisirs : je joue à Stardew Valley, je vais au cinéma voir Les délices de Tokyo et je lis The Great Gatsby. Ce sera peine perdue ou presque, l’inconfort sera trop grand, il faudra rapidement faire un choix pour se remettre sur les rails de l’épanouissement personnel.
Si le début du mois de mai est un peu tranquille, je prends rapidement, après une énième déception, la décision de quitter mon travail. Avant de me lancer et de l’annoncer je pars à Montréal retrouver les amis, rencontrer Camille, faire le plein de belles choses. C’est aussi à cette période que j’ai mon dernier cours de kinésiologie. Côté blog, c’est le désert, un seul petit article pour parler d’un produit qui cumule les couleurs pastel, les paillettes et mon amour pour les bains, Unicorn horn.
En juin, c’est un grand tournant qui s’amorce en coulisses de ce blog : j’ai demandé ma rupture conventionnelle, je l’obtiens et je quitte la société en fin de mois. Je passe aussi les examens suite aux 2 ans de cours de kinésiologie que j’ai suivi, et j’obtiens mon certificat. Sur le blog, je parle des lectures qui m’ont accompagnée pendant mon voyage à Montréal : Chanson française et Trois amis en quête de sagesse.
Juillet, c’est la liberté retrouvée, le renouveau de la vie sociale : je profite de ce nouveau rythme, de ce soulagement, et je vois beaucoup mes amis. J’irai aussi voir mon banquier qui me confirmera que le projet que j’avais n’est pas viable pour le moment, alors le 14 juillet je mettrai mon CV sur les sites de recherche, pensant être tranquille jusqu’au 15 août et ainsi avoir le temps de prendre soin de moi. Que nenni, le lendemain on m’appelle et quelques jours plus tard je commencerai à passer des entretiens pour le seul poste que je convoiterai de toute l’année… Je reprends un petit rythme tranquille sur le blog en publiant une fois par semaine, notamment pour vous parler d’une recette de smoothie que j’adore et de mon shampoing favori.
En Août, je continue sur la lancée amorcée le mois précédent : encore des entretiens, et surtout des sorties avec les copains. Je m’affirme aussi, et si c’est parfois un peu compliqué, ça me fait du bien. Ma voiture est enfin réparée après deux mois au garage, et je suis bien contente de retrouver ma liberté de mouvement. Du côté du blog, on revient à quelque chose de plus régulier et les sujets sont variés ! Depuis le Bullet journal jusqu’à l’aveu que je suis en plein dans les entretiens pour le poste de mes rêves, en passant par quelques photos de Montréal, des lecturesinspirantes, ou encore une huile de massage.
En septembre, je vois mes amis, encore, beaucoup et avec beaucoup de plaisir. Cette période de chômage me plait, et je la mets à profit pour lire et pour partir en voyage avec un ami. Côté blog, le rythme est pris et je parle beaucoup de lecture : du classique, du drôle étonnant et de l’émouvantaussi. Et puis pour changer, j’évoque aussi les podcasts que j’aime bien.
En octobre, je sors un petit peu moins, et je doute un petit peu de moi. Pour autant ce n’est pas un mois triste : je mets de l’ordre dans mes souvenirs de Rome, et je lis deux livres très chouettes, les deux premierslivres de la saga La passe-miroir(dont j’ai déjà parlé 425 fois ici, je le sais, mais j’aime beaucoup ces livres). Côté beauté, une chouette découverte en termes de ballistics à recenser et puis ma crème de jour favorite !
En novembre, je sors à nouveau un peu plus, je m’ouvre aux gens, je reprends confiance. Je recommence même à cuisiner, c’est dire si ça va bien ! Je prends le temps de faire des albums photos, un moodboard, et puis je lis et je prends des bains, parfois souvent je combine même lesdeux.
Décembre, c’est la fin d’année en fanfare entre les sorties (nombreuses) avec les amis et la reprise du travail : j’en ai rêvé, j’y suis(et c’est encore un peu incroyable et chouette si vous voulez tout savoir). De toute l’année, c’est le mois où j’aurais été de meilleure humeur, le plus heureuse, et de très très loin. Côté blog, je vous dis ce que je pense des vernis que je me suis achetée, je vous présente une petite recette qui change, et puis il y a de la lecture créative et moins créative avec des thés du temps des fêtes.
Honnêtement, 2016 a été une année mouvementée, et j’en tire plein de leçons : écouter son intuition, ne pas rester dans l’inconfort pour de fausses bonnes raisons, s’ouvrir aux autres, s’aimer et prendre soin de soi. Et puis croire en la vie, toujours.
Je suis très reconnaissante de tout ce que cette année m’a appris, m’a montré, de ce que j’ai expérimenté, y compris la moitié de l’année difficile.
J’amorce 2017 grandie, pleine de gratitude et d’énergie pour avancer encore.
J’espère qu’il en est de même de votre côté. Et encore une fois, je vous adresse tous mes vœux de bonheur, de réalisation personnelle, d’amour, de bonne santé et de belles expériences.
Puisse 2017 être merveilleuse avec vous autant que vous l’êtes.
Décembre est un peu la continuité de Novembre pour la production artistique : un peu de tout, pas forcément de fil directeur, et une luminosité atroce pour prendre les photos.
Du coup j’ai un peu moins de choses à vous montrer, mais je vous assure que décembre a été un mois plutôt intéressant en termes de pratique !