Oh bien sûr j’aurais pu poser la journée, mais pour l’instant je garde mes jours de congés pour des perspectives plus excitantes qu’un long week-end de novembre (= des congés en Décembre) (il faut que je m’occupe de les organiser d’ailleurs, mais ça promet d’être super chouette).
Et puis aujourd’hui c’est une des (rares) journées où je ne suis pas en mission mais dans ma société, où je peux voir mes collègues et j’aime bien ces journées là. Mes collègues ils sont super gentils et rigolos, c’est sympa de travailler ensemble. Alors j’étais contente d’y aller vous voyez.
C’était sans compter l’idée de mon chef.
Mon chef, il ne travaillait pas aujourd’hui normalement. Et pourtant, hier il avait envoyé un SMS à ceux qui travaillaient aujourd’hui pour dire qu’il allait passer nous faire un coucou, avec un petit quelque chose.
Mon chef, quand il dit quelque chose, il le fait, et bien.
Mon chef, pour nous donner du courage parce qu’on ne faisait pas le pont, il nous a ramené un coulant au chocolat. Fait maison. Par lui.
Il nous l’a servi, et on en a mangé tous ensemble pour le café / thé de 9h30. Parce que, dans ma société, le matin, à 9h30 tapantes, tout le monde va dans l’espace cuisine et on prend le café tous ensemble. C’est une idée de mon chef. Et pour ceux qui sont plus ou moins loin et qui le peuvent, on fait une vidéo conférence. Ça aussi c’est une idée de mon chef.
Quand je vous dis qu’il ne fait pas les choses à moitié…
C’est le genre de rituels que j’aime bien. C’est comme le Noël qu’on fait tous ensemble, où avec un collègue on décore le sapin depuis pratiquement 6 ans, ou le restaurant pour l’anniversaire de la société. Depuis que je suis là, à chaque fois que j’ai pu, j’y étais à ces rendez-vous.
Et puis vous savez, il était vraiment bon ce coulant au chocolat. Et comme il en restait, j’ai même pu en manger au goûter.
Ce coulant au chocolat, et tout ce qui allait autour, bien plus qu’un petit bonheur du matin, ça a fait ma journée.
Voilà, la pluie est arrivée sur la ville rose. Oh elle n’est pas là tous les jours, mais régulièrement elle s’invite au menu de la journée. Avant je n’aimais pas trop la pluie, et puis maintenant je l’écoute et je la regarde, et ces deux petites choses changent tout. Aujourd’hui la pluie ne me déprime plus, elle m’invite plus à prendre soin de moi.
Et pour que vous puissiez la mettre à profit vous aussi, pour cette 33ème revue du web, je vous propose un peu de voyage, des choses à réaliser et d’autres à admirer…
Berlin fait partie des villes d’Europe que j’aimerais beaucoup visiter. Je pense que les couleurs, les ambiances me plairaient. L’article et les jolies photos d’Eléonore Bridge renforcent encore plus cette envie…
Un bon gâteau au chocolat, n’est-ce pas une excellente idée pour agrémenter les journées pluvieuses ? J’imagine bien celui-ci avec un café aux épices à pain d’épice et un bon tricot, mais à vrai dire je pense qu’il se marierait avec beaucoup de choses.
J’aime beaucoup découvrir de nouveaux artistes et cet article d’Holly sur Emily Jeffords m’a enchantée. Comme ces peintures (à l’huile ! Ça me rappelle tellement de souvenirs !) de cieux sont jolies ! Et si le cœur vous en dit, voici le blog de l’artiste : Beautiful Hello(ce nom n’est-il pas tout simplement génial ?)
Je pense que j’aurais mis une chaîne moins longue et plus de perles, mais j’aime beaucoup ce collier : à la fois simple et joli, tout ce à quoi j’aspire en ce moment.
Les autres articles qui ont retenu mon attention cette semaine :
L’histoire de ce craft day, c’est tout d’abord l’histoire d’un petit déjeuner pris sur la table basse caressée par un rayon de soleil. En semaine je prends mon petit déjeuner sur un coin de la table (parce qu’il y a plein de choses dessus) mais le week-end j’aime bien prendre mon temps, lire un peu et prendre des notes dans un de mes multiples carnets.
Commencer la journée en douceur, que ce soit dans les mets (porridge + smoothie, plus doudou il n’y a pas) ou dans l’évaluation du temps (= si je mets 1h à manger mon petit déjeuner, ce n’est pas bien grave, j’ai le temps).
L’histoire de ce craft day, c’est aussi l’histoire de la pâtisserie ou tout simplement de la cuisine, de l’essai des recettes que je glane tout au long de l’année. Je ne réalise pas tout, mais je fais de mon mieux pour essayer ce qui me semble différent de ce que je fais d’habitude, ne serait-ce que pour le plaisir d’essayer. Ce jour-là c’était donc des biscotti, ceux d’Ophélie, et moi qui pensais jusque là ne pas avoir un brin d’affinités avec la boulange, finalement, je vais peut être réviser mon jugement.
Avec les biscotti, l’odeur d’épices dans tout l’appartement qui faisait écho à mon chaï latte, le ronron du four et, à l’issue, une semaine à grignoter des croquants épicés.
L’histoire de ce craft day, c’est l’histoire de l’assiette en carton qui me sert de palette pour l’acrylique. L’assiette en carton a deux avantages pour la peinture : 1/ pas besoin de la nettoyer et 2/ quand on peint au couteau c’est beaucoup plus pratique que la palette en plastique avec des godets.
La peinture au couteau est quelque chose que j’aime beaucoup beaucoup, parce qu’elle me ramène à l’insouciance de l’enfance, de cette période où un chien pouvait avoir 7 pattes et être violet, et que si le ciel était en bas de la feuille et vert, c’était très bien aussi.
La peinture au couteau, à mes yeux, c’est juste attraper la couleur et la poser, le tout avec l’élan du cœur. Rien de plus, rien de moins.
Je n’ai rien voulu montrer de particulier, j’avais juste envie de marron et de bleu, de matière et de transparence, et ça m’a beaucoup plu.
L’histoire de ce craft day c’est l’histoire du projet boulet qui me nargue sur le canapé en me susurrant à l’oreille que j’ai encore de longues heures à passer dessus.
Alors j’ai mis un film, Bridget Jones 2, parce que c’est un film que j’aime bien et qui est parfait pour tricoter devant. Et puis il me fait penser à copine Rock and Tea qui aime bien Hugh Grant et qui sourit à chaque fois que je parle du projet boulet. En tricotant j’étais un peu avec elle, c’était bien.
L’histoire de ce craft day, c’est prendre conscience en fin de journée que ces petites choses qui semblent sans importance méritent d’être documentées, parce que ce sont des parenthèses à paillettes et de douceur dont il serait dommage d’oublier l’existence.
J’aime les couleurs des feuilles, j’aime que ce soit la saison des soupes et autres plats réconfortants qui commencent, j’aime l’ambiance cocooning qui s’amorce, quand bien même le temps ici est encore plus que clément.
Et comme ce n’est pas parce que les jours raccourcissent qu’il faut oublier de prendre soin de soi et de s’entourer de belles choses, je vous propose une petite sélection douce et colorée : à vous de piocher ce qui vous tente !
Cette étagère avec les livres rangés par couleur chez Anne-So, me fait complètement rêver. Peut-être aussi l’idée du déménagement, mais pour l’instant c’est surtout cette luminosité et ces couleurs qui me mettent des étoiles plein des yeux. Je rêve d’une bibliothèque où je pourrais contempler mes livres, mais vu la configuration actuelle de mon appartement (à moins que je ne redécore tout au complet ?) ce n’est pas possible. En tout cas, je retiens l’idée, parce que c’est très joli.
Pour changer un peu des recettes sucrées que je n’ai de cesse de sauvegarder pour les tester plus tard, je me suis laissée happer par ce très chouette article sur le kimchi sur Green me upbefore you go-go(pardon) ! J’ai souvent entendu parler de ce mets sans jamais le goûter et en me disant que ça devait être très compliqué à préparer, mais là, je crois qu’il y a quelque chose à tenter. Le seul frein, c’est peut être l’odeur, mais si c’est bon, est-ce vraiment grave ?
Depuis quelques temps, je me lave exclusivement avec des savons : Alep pour le visage et pour le corps ça dépend de ce dont j’ai envie. Et comme petit à petit je me concocte quelques cosmétiques maison, je me disais que la prochaine étape ce pourrait être de confectionner mes savons ? En tout cas cette recette chez A Beautiful Mess m’a l’air prometteuse et tout à fait de saison… A voir si j’arrive à dépasser, là encore, mon appréhension pour les opérations fastidieuses et compliquées.
Pour le dernier, c’est juste pour le plaisir des yeux parce que je ne suis pas du tout encore dans l’esprit de Noël, mais ce sapin chez Cakies, décoré en bois brut et en doré est très joli. J’aime beaucoup le contraste entre les deux types de décoration, c’est très réussi je trouve.
Bien entendu, il y a beaucoup de douceurs sucrées par ici, mais franchement, quoi de mieux qu’un bon chaï latte avec une belle part de gâteau pour lire emmitouflée dans un plaid moelleux à cette saison ?
Et n’oubliez pas, si vous voulez à votre tour me faire part de vos découvertes, c’est en commentaires que ça se passe !
Depuis mon premier cours de yoga à Montréal à 2005 et surtout depuis le début de ma thérapie, je voulais m’essayer à la méditation. J’y voyais un moyen d’apaiser mes angoisses, de relativiser, de me calmer et de me recentrer sur l’essentiel, le moment présent, la vie telle qu’elle est réellement et pas seulement telle qu’elle est dans ma tête, sous la lumière des interrogations sur le passé et sur le futur, et donc sans vraiment y prendre part.
Mais vous ne trouvez pas que c’est un petit peu impressionnant la méditation ?
Moi si.
J’avais un peu peur de la concentration que cela nécessitait, je ne savais pas par où commencer, combien de temps pratiquer, ni où, ni à quel moment de la journée… Encore un flot de questions. Un de ces flots qui paralyse parce qu’on ne sait plus, finalement, quoi faire en premier, alors du coup on ne fait rien.
Tout ceci me freinait jusqu’il y a peu, jusqu’à ce que je lise cet article et que je me lance dans le circuit de 21 jours de Deepak Chopra et Oprah Winfrey, Expanding your hapinness.
Oh bien sûr, les premiers temps n’ont pas été faciles, toutes ces questions et pensées qui n’avaient de cesse de revenir… Mais je me suis dit que cela n’était pas grave, que l’important c’était d’essayer, de laisser la porte ouverte et d’y jeter un coup d’œil pour voir ce que cela faisait au fond de moi.
Alors pendant ces 21 jours j’ai pratiqué, avec mon niveau, avec mon état du jour, sans mal me juger : ce que je faisais, même si effectivement j’arrivais péniblement à méditer 1 minute sans que mon esprit ne divague, c’était bien. Bien pour moi.
Je crois que j’ai commencé à ressentir les « effets » au bout d’une semaine : je ne vais pas vous faire croire que j’étais incroyablement zen et que je prenais tout avec un détachement de moine bouddhiste, ce serait faux, mais en tout cas je commençais à voir les choses sous un autre angle.
J’étais un petit peu plus calme, un petit peu plus à l’écoute de moi-même et non plus simplement manipulée par des pensées parasites.
Au bout de deux semaines, le sentiment de calme s’est encore un petit peu plus propagé, malgré les épisodes un peu plus difficiles, de ceux où on a été pris dans le flot des urgences qui ne sont pas si urgentes que cela, et où on ne trouve, presque misérablement, que ces quelques minutes avant de se coucher, complètement moulue, pour faire de la méditation.
A la fin des trois semaines, j’étais convaincue que la méditation me faisait du bien. J’avais réussi à prendre une distance saine avec les impératifs de mon travail et les charges émotionnelles liées, je me concentrais plus sur l’essentiel, sur ce qui avait de l’importance pour le chemin que je voulais arpenter, l’orientation que je voulais donner à la vie. C’est à peu près à ce moment là que j’ai pris des décisions pour moi et pour moi seule et que j’ai commencé à me donner le droit de décider.
Comme je voulais pérenniser la pratique, j’avais consciencieusement noté tous les mantras dans l’ordre, leur signification et le thème de la journée. Alors avec ma petite liste, je pratiquais tranquillement dans mon coin, en refaisant patiemment les jours les uns après les autres. Et si je ne savais plus à quel jour j’étais la veille, je recommençais depuis le début.
Je n’ai pas été si régulière que cela, je n’ai pas médité tous les jours. Loin de là ! La spirale du travail et des heures supplémentaires est passée par là et avec elle la repriorisation des activités de mes soirées. Mais de temps en temps, j’ai trouvé ou plutôt j’ai fait de la place pour cela.
Là encore, pas de culpabilité : ce que je faisais, c’était bien, c’était pour moi et je le faisais avec mes moyens. Rien de plus, rien de moins.
Si je vous parle de tout cela, c’est qu’il y a quelques jours j’ai reçu un mail pour m’avertir qu’une nouvelle session de méditation de 21 jours de Deepak Chopra et Oprah Winfrey, Energy of Attraction, commençait lundi prochain, le 3 novembre.
Je n’ai même pas réfléchi 3 secondes, je me suis inscrite immédiatement et j’ai hâte que le programme commence.
Je ne sais pas si parmi vous qui me lisez il y en a qui sont intéressés par la pratique de la méditation, mais si vous comprenez l’anglais (en fait le plus important c’est de comprendre le mantra et comment cela se déroule, le bla-bla à côté est intéressant et apporte des informations, mais vous n’en avez pas besoin pour pratiquer), ce programme est un bon moyen de s’initier ou, pour ceux qui pratiquent déjà, d’avoir un fil conducteur pendant 21 jours.
Côté pratique, c’est assez simple : il suffit juste de s’enregistrer, c’est gratuit, et tous les jours on reçoit dans sa boite mail un lien vers la méditation du jour, qui reste accessible pendant 3 jours. La séance commence par 2 minutes environ de discours d’Oprah sur le thème du jour, puis Deepak en parle à son tour en allant un peu plus en profondeur dans la philosophie et la psychologie (accessible, ne vous inquiétez pas) et enfin il y a la méditation. Deepak nous guide (et sa voix elle-même est déjà un apaisement pour moi) : respirer calmement, considérer la pensée du jour puis le mantra que l’on va répéter dans sa tête pendant 10 minutes, jusqu’à ce qu’une petite cloche tinte doucement et que l’on prenne le temps de « sortir » de la pratique méditative.
Je ne sais pas si vous vous lancerez, mais si vous le faites, je me permets de vous donner deux petits conseils.
Le premier, c’est de ne pas méditer avant de vous coucher, si vous le pouvez. Personnellement j’ai trouvé beaucoup plus agréable de méditer directement à mon retour du travail, cela me permettait de faire une vraie scission entre la journée au boulot et la soirée pour moi. Alors que quand je méditais juste avant de me coucher je luttais pour ne pas m’endormir ou il m’arrivait d’avoir envie que cela passe plus vite pour ne pas « perdre » de précieuses minutes de sommeil.
Le second, c’est de le faire avec bienveillance : vous le faites pour vous, il n’y a pas plus d’objectif que de prendre quelques minutes pour soi. Si on ne « tient » pas une minute sans pensées parasites, ce n’est pas grave. Si on s’endort, ce n’est pas grave. Pas de pression, juste se donner l’opportunité de prendre soin de soi, tranquillement.
On se retrouve lundi prochain pour méditer ensemble pendant 21 jours ?
Bonne journée !
PS : Mots écrits sur Your Song, reprise par Ellie Goulding. J’aime beaucoup, elle m’émeut cette chanson, et la voix d’Ellie, l’arrangement, vraiment, ça me plait, ça me touche.
Cette semaine, sur les blogs c’était un peu comme dans la vraie vie, on a senti l’automne prendre sa place, et avec cette saison les envies de douceur réapparaissent. La sélection n’est donc pas en reste, avec une grosse teinte automnale !
Une histoire de petits monstres dans laquelle je me retrouve beaucoup, peut être de la fuite en avant face à des chimères… Je ne sais, toujours est-il que la méditation va être au programme très bientôt. On en reparle très vite.
J’aime bien lire les articles fourre-tout, où il y a un peu de beauté, de cuisine, de lecture, du quotidien : c’est assez reposant et cela permet aussi parfois de faire de belles découvertes. Là par exemple, Laëtitia parle du meilleur chocolat vegan du monde (entre autres) et moi ça me dit bien de le goûter.
Dans la catégorie « je suis fan de choses improbables » j’ai nommé les couronnes qu’on accroche au mur ou sur les portes (vous voyez de quoi je veux parler ?). Et tant qu’à faire dans des matières naturelles. Alors fatalement, branches + pompons de laine = :love:
Cela fait des années que je regarde avec plus ou moins d’assiduité ce que fait Michelle Phan. Outre le fait que je la trouve très belle, j’aime bien ces maquillages et je trouve vraiment bien ces articles sur la confiance en soi, etc. Là je vous propose un article avec 5 idées de maquillage pour Halloween, mais si vous en voulez d’autres vous pouvez aussi fureter sur sa chaîne Youtube (je décline toute responsabilité si vous avez passé votre soirée à ne faire que ça et que du coup la lessive n’est pas étendue).
Les autres articles qui ont retenu mon attention cette semaine :
Voilà pour ma petite sélection de la semaine dernière, j’espère qu’elle vous aura permis de découvrir de jolies choses. Et n’oubliez pas, si vous voulez à votre tour me faire part de vos découvertes, c’est en commentaires que ça se passe !
De mon côté je m’en vais me préparer une soupe et faire ma fumigation du soir… Il semblerait que l’automne soit bel et bien là !
La sonnerie de l’interphone qui me fait sursauter.
Un paquet.
A l’intérieur, mon agenda 2015 (le Daily journal de Frankie magazine, fidèle depuis 3 ans) et un rouleau de masking tape, acheté exprès pour la correspondance avec copine Rock and Tea.
Depuis un grand sourire. Le week-end s’annonce agréable.
Avant toute chose, je me doute bien que Voyage au-delà de mon cerveau(My stroke of insight est le titre original) n’est pas forcément un titre qui vous aurait enjoint à acheter un livre, ni à lire l’article qui en parle.
Et pourtant, si vous le voulez bien, laissez-moi vous parler un petit peu de ce livre, qui n’est rien de moins que mon coup de coeur de Septembre, et sans aucun doute très très bien placé pour le top 10 de l’année (ça vous dit un top 10 des livres que j’ai lu et qui m’ont le plus plu ?).
Jill Bolte Taylor est une scientifique américaine spécialisée en neuroanatomie. Diplômée de Harvard, elle a officié en psychiatrie puis s’est spécialisée en neurologie notamment pour comprendre la schizophrénie, maladie dont est atteint son frère.
Jill a donc pour travail d’étudier le fonctionnement du cerveau. Et elle va notamment étudier le sien, puisqu’à 37 ans elle est victime d’un AVC dans son hémisphère gauche. C’est toute l’histoire de l’AVC (déroulement, prise de conscience, etc.) et de sa rémission (qui a pris 8 ans certes, mais rémission complète quand même) que ce livre relate, avec bien entendu le retour d’expérience de l’auteur.
Le corps humain me fascine et notamment le cerveau (il n’y a pas que cela, mais ça fait partie de la liste interminable de choses qui m’intéressent). Cela va peut être vous paraître complètement incongru, mais je trouve quand même assez incroyable que quand on se coupe le doigt, ça se répare, que quand on mange un aliment, tout un tas de processus se mettent en route pour qu’on puisse assimiler les nutriments, etc.
Je ne suis pas du tout une scientifique (j’ai fait des études dans l’économie et le commerce), mais de temps en temps j’aime bien me documenter et apprendre de nouvelles choses dans ces domaines-là. Oh bien sûr je n’ai pas les compétences pour tout vérifier, loin de là, mais comme cela vient assouvir ma curiosité, je suis contente.
Et donc ce livre, qui est très accessible (pas besoin d’être un spécialiste du cerveau pour comprendre, il y a des petits schémas, il est vraiment abordable), ce n’est pas vraiment une étude, c’est plus un témoignage, quand bien même on apprend quelques petites choses sur le cerveau (en gros : quel hémisphère s’occupe de quoi).
Je l’ai trouvé très émouvant, pas triste, ça non, mais plutôt gai (si, si), avec beaucoup de bons sentiments. J’ai particulièrement été touchée quand l’auteur raconte comment sa mère (G.G. dans l’extrait ci-dessous) s’est occupée d’elle pour lui réapprendre à parler, marcher, distinguer les formes et les couleurs, etc.
G.G. a pressenti qu’il fallait me soigner en stimulant mes connexions neuronales le plus rapidement possible. La plupart de mes neurones souffraient d’un traumatisme mais mon hémorragie n’avait détruit qu’un très petit nombre d’entre eux. En principe je ne devais pas me rendre chez l’orthophoniste ou le kinésithérapeute avant l’intervention, ni au cours des quelques semaines qui suivraient. En attendant, je ne demandais pourtant qu’à apprendre ! Les neurones se développent en formant entre eux des réseaux complexes alors que, seuls dans leur coin sans la moindre stimulation, ils finissent par dépérir. G.G. et moi voulions à tout prix que mon cerveau récupère : nous avons ainsi profité de mon moindre regain d’énergie sans perdre un instant.
8 ans pour une rémission complète, est-ce qu’on serait capables d’accompagner son fils/sa fille, son compagnon/sa compagne, son frère/sa soeur ou encore son père/sa mère dans un tel challenge, en étant convaincu que les choses vont se remettre, que les connexions vont se refaire, que les capacités vont être recouvrées ?
Est-ce que nous même, avec une telle épreuve à traverser, nous aurions la force, l’envie, la foi de nous battre ?
Alors oui, bien entendu que Jill raconte l’expérience de son point de vue, avec son schéma de pensée : parfois il peut y avoir quelques passages un peu à connotation « mystiques », notamment quand elle raconte ce qu’elle a ressenti en se retrouvant « dans son cerveau droit ».
Néanmoins c’est une histoire qui m’a beaucoup touchée, qui m’a permis de réfléchir sur certains sujets que je n’avais pas envisagés jusqu’alors. C’est tellement beau cette rémission, petit à petit, sans se décourager ou presque face à la tâche.
Une belle leçon de vie.
Vous connaissiez ?
Bonne journée !
PS : Jill Bolte Taylor a aussi fait une conférence Ted que vous pouvez retrouver ici. Les sous-titres sont décalés, la présentation fait beaucoup plus « récit d’expérience mystique » que le livre, mais l’émotion est là, peut être que cela vous incitera à en savoir plus.
Ce qu’il y a de bien quand on a de grosses grosses semaines, c’est qu’après on redécouvre ce que cela fait d’avoir un peu de temps pour soi. On en est peut être un peu déboussolés parfois, tant on a envie de faire plein de choses et que choisir par quoi commencer est presque la dernière de nos priorités.
Alors on se retrouve le dimanche soir à 22h, à la fois content et étonné : oh comme ces heures ont été remplies de si belles choses, mais comment ont-elles pu s’écouler si vite, ces minutes précieuses, chéries ?
Voilà peu ou prou ce qui s’est passé pour moi et comme à 22h15 j’étais bien au fond de mon lit avec mon nouveau livre qui me passionne (j’ai un retard phénoménal en ce qui concerne la publication de mes articles sur mes lectures, pas moins de 3 articles sont à écrires, bientôt 4 !), je me suis dit que la revue du web pouvait bien attendre un peu…
D’ailleurs cette 30ème édition aurait bien pu se transformer en édition spéciale cuisine : que de recettes qui font frétiller les papilles à vous rapporter ! Mais comme il faut bien varier un peu, je vous ai dégoté quelques jolies choses à regarder ou à réaliser avec vos petites mains pour Halloween (si vous le voulez, et puis pas besoin de fêter Halloween pour avoir envie de s’y mettre !).
Vous me suivez ?
Ophélie est de retour ! Si vous êtes passé à côté de l’information, ne ratez sous aucun prétexte cette recette de biscotti absolument délicieuse, qui était à mon programme de dimanche. Après avoir testé bon nombre de ses recettes (dont, dernièrement, le lait de noisettes et les softies), je peux le clamer haut et fort, Ophélie est une valeur sûre pour la cuisine.
Puisqu’on est dans l’Italie et la cuisine, autant y rester ! Cette fois-ci, autre valeur sûre, c’est chez Cél (à dire 10 fois, le plus rapidement possible) que je vous propose de vous arrêter : car avant le café et les biscotti, quoi de mieux de que bons gnocchi maison ? Mon prochain challenge culinaire (décidément on ne m’arrête plus !) c’est celui-ci. Et le vôtre ?
Allez, on quitte la cuisine pour s’occuper un peu l’esprit et voir de jolies choses. La semaine dernière, Holly présentait le travail de la photographe Joanna Henderson et je dois bien avouer que cela m’a beaucoup plu. J’aime particulièrement celles aux tons neutres (étonnant, n’est-ce pas ?), je trouve qu’elles ont une histoire à raconter. Et c’est ce que j’apprécie dans la photo : au delà de la « simple » image, des histoires se laissent apprivoiser et sortir de leur tannière parfois…
Pour celui-ci, j’ai longuement hésité parce que sur A beautiful mess je trouve chaque semaine plein d’idées intéressantes et qu’après il faut bien faire un choix. Finalement, j’ai jeté mon dévolu sur cet ensemble de costumes pour Halloween sur le thème de Pinocchio : j’aime l’idée que la fête ne soit pas juste celle des enfants, mais celle de tous, et que chacun s’implique et joue le jeu.
Pour finir, quelques autres articles qui ont retenu mon attention :
Voilà pour ma petite sélection de la semaine dernière, j’espère qu’elle vous aura permis de découvrir de jolies choses. Et n’oubliez pas, si vous voulez à votre tour me faire part de vos découvertes, c’est en commentaires que ça se passe !
Bonne journée, je file à mes gnocchi (et si j’ai le temps, promis, je prépare l’article sur mon coup de coeur lecture du mois de septembre) !
Je dois être dans une période « récit initiatique », je ne vois pas comment je pourrais expliquer autrement le fait qu’en un mois et demi, sur 6 livres lus, 3 relèvent de cette catégorie (oui, oui, ça fait bien la moitié). Peut être que j’ai besoin d’histoires avec un sens, je ne sais pas.
Toujours est-il que la personne qui m’avait prêté Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle, m’a aussi prêté Le moine qui vendit sa Ferrari de Robin S. Sharma, me disant qu’il était drôle et bien fait.
Dans ce cas, pourquoi refuser ?
C’est l’histoire de Julian Mantle, un ténor du barreau qui a réussi : carrière florissante et pleine d’éloges, la richesse, du succès auprès des femmes, une vie sociale bien rempli, et une Ferrari. Tout pour être heureux finalement.
Ou presque.
Parce que un jour, en pleine plaidoirie, Julian fait une crise cardiaque. L’occasion pour lui de se poser des questions sur le sens qu’il veut donner à sa vie, sur le bonheur. Pour en apprendre plus sur lui même, il entreprend un voyage dans l’Himalaya afin de rencontrer un peuple de sages et d’en apprendre plus.
Une fois rentré au pays, complètement transformé, il vient relater son histoire et ce qu’il a appris à un ami proche.
Si l’histoire est loin d’être originale (l’occidental qui travaille trop, qui a « réussi » et qui pourtant se retrouve au cœur d’une crise existentielle), j’ai trouvé que les idées, les enseignements présentés, sont plutôt bons : certains sont de bon sens (celui qu’on oublie parfois), d’autres plus fouillés (le kaizen) et la présentation sous forme de fable est sympathique (même si les symboles sont parfois un peu déroutants, comme par exemple le câble rose).
Et pourtant, je n’ai pas accroché. Je n’ai pas été émue, l’histoire ne m’a pas touchée, je ne me suis pas sentie concernée, le personnage de Julian Mantle ne m’a ni paru sage, ni intéressant.
Oui les conseils sont bons, par contre la forme ne me convient pas du tout : j’ai trouvé la qualité de langue passable (beaucoup trop de fautes de syntaxe, de tournures très lourdes, de fautes d’orthographe…), trop inégale. Parfois j’ai eu l’impression de lire le dialogue de deux hommes qui se félicitent à chaque fois que l’autre parle même s’il ne dit rien d’exceptionnel sur fond de mysticisme. Au final l’histoire a juste une saveur artificielle, il manque la dimension « récit ».
A vrai dire, la fable seule, sans tous les dialogues creux entre Julian Mantle et son ami, aurait été largement plus intéressante, si elle avait été un peu plus fouillée (ce qui a, apparemment, été fait dans un livre à part).
Donc, en résumé, vous l’aurez compris, je ne le recommande pas : l’histoire manque de fluidité, de naturel, de crédibilité, ce qui fait perdre l’intérêt pour tout le reste. Quitte à lire un roman initiatique, tournez vous vers Paulo Coelho ou Laurent Gounelle, et si vous cherchez des fables / contes, tournez vous vers Clarissa Pinkola Estes, qui, à mes yeux, sont beaucoup plus aboutis, réussis, et percutants.