Avec ce beau temps et l’envie d’être loin des écrans, la revue du web est plus tardive que d’accoutumée… Mais elle regorge quand même de jolies choses ! Je vous montre ?
Pour commencer, allons chez la douce et poétique Cél qui nous propose une très chouette idée repas pour les soirs de match. Des gressins, du beurre de courgette et une belle salade… Dis Cél, je peux venir les soirs de foot chez toi ?
Ensuite je vous propose d’aller chez Mini pour trouver un bon shampoing bio, sans méchants ingrédients et surtout à prix doux ! J’aime beaucoup ce genre d’articles, bien documentés et tellement pratiques ! Ça tombe bien, mon shampoing est bientôt fini, maintenant je sais vers quoi me tourner.
Voilà très longtemps que je n’étais pas retournée sur le blog de Kinsey, alors j’ai rattrapé mon retard, j’ai redécouvert avec plaisir sa jolie plume et ses (si) belles photos. Mon choix s’est porté sur cet article avec le lien vers la vidéo de Shawn Achor (attention, il parle très très vite), sur les petites choses toutes simples qu’on peut faire pour (re)voir la vie avec un œil positif. J’aime (et accessoirement, je suis complètement folle des cheveux de la demoiselle) (et de ses tâches de rousseur, si jolies !).
Pour finir cette sélection en image, Gwyneth nous emmène à Newport et je partirais bien tout de suite en vacances. Je sais bien que je viens de rentrer de deux beaux voyages… Mais, ça y est, j’ai déjà envie de repartir. N’importe où il y a de l’eau pas loin, et là bas je crois que je serais bien. Summer holidays, anyone ?
Et pour les autres articles qui m’ont plu cette semaine :
Un post plein d’astuces pour enlever du papier peint, chez les mêmes que précédemment (on sait jamais, dès fois que ça me prenne de me débarrasser de celui de l’appartement…)
Et vous, quelles sont vos découvertes de la semaine ?
Voilà un peu plus d’un mois que je fais la planche tous les jours, en tentant de tenir les objectifs du 30 day plank challenge (pour plus d’informations, je vous renvoie chez KnitSpirit et chez Madame Patate qui précisent tous les détails).
Bon je le confesse, depuis le départ, il y a un jour où je n’ai pas fait la planche, d’accord. Néanmoins, tous les soirs depuis le 10 mai je déroule mon tapis et je m’y mets.
Déjà, posons (ou rappelons pour les anciens) le contexte : je ne suis pas une fille sportive à la base, loin de là. De temps en temps je vais à la salle de sport avec une collègue, à chaque fois je souffre bien (et pourtant à chaque fois je suis super euphorique), on va dire que la seule activité physique que je fais à peu près régulièrement c’est du yoga (et encore).
On peut donc raisonnablement dire que je suis loin d’être musclée ou endurante.
Pourtant je trouvais l’idée marrante, les paliers sont plutôt petits au début, allez hop, j’imprime le calendrier et je m’y mets, en me disant que ce n’était que 30 jours et que j’allais faire de mon mieux.
Et alors concrètement qu’est-ce que ça donne ?
Déjà, et c’est ce dont je suis le plus fière, c’est que je fais l’exercice avec plaisir tous les jours. Je ne dis pas que c’est facile, mais j’aime bien, ça me fait une petite parenthèse en rentrant du travail, ça ne prend pas de place, ça ne demande pas un équipement d’enfer, juste un tapis et un peu de musique.
Côté performance, sans surprise, je n’ai pas atteint l’objectif des 4 min 30. Mon score maximum est de 2 min 36 d’affilée(je tiens aux 36 secondes, merci) et franchement ce soir là j’ai donné tout ce que je pouvais. Je réalise néanmoins plus souvent des scores compris entre 1 min et 1 min 30. Alors du coup, comme j’aime avoir l’impression de progresser (si un jour on m’avait dit que je dirais ça pour un sport, franchement, j’aurai rigolé comme une baleine), je fais plusieurs fois l’exercice. Parfois j’arrive à faire 3 minutes en cumulé, souvent moins.
En tout cas je progresse, ça c’est sûr. Parce que les 20 secondes au départ me semblaient une éternité, là je commence à trouver ça dur après la première minute, voire, quand je suis vraiment en forme, après 1 min 30.
Pour les effets physiques, honnêtement, je n’ai rien remarqué. J’ai le sentiment que sous la couche de gras abdominale (au début j’avais écrit « abdominable », ça vous donne une idée…) les muscles commencent à comprendre que c’est à eux qu’on parle, c’est tout.
Et maintenant ?
Ce qui suit ne va peut être pas sembler cohérent à certains d’entre vous : je continue. Parce que comme je le disais, j’aime bien ce petit rendez-vous avec moi, parfois je fais une séance de yoga après, parfois j’y reviens dans la soirée parce que ça me plait.
Voilà c’est ça : ça me plait comme exercice. Tout simplement. Alors je continue, pour le plaisir, en cherchant à progresser un petit peu plus à chaque fois, même si c’est une seconde de plus. Et si je n’améliore pas mon score ce n’est pas grave, je ferai mieux une prochaine fois.
Je ne sais pas quand j’atteindrai les 4 min 30, je ne sais même pas si j’ai envie de les atteindre. La seule chose dont j’ai envie, c’est de continuer sur cette régularité. Et aussi d’écouter cette petite voix qui me parle de plus en plus souvent, qui m’étonne encore, et qui me dit « Hey, on fait du sport ? du yoga ? le défi squat ? un cours NTC ? un peu de footing ? Allez viens, on fait du sport, ça va être cool ! »
On sait jamais, des fois que je deviendrais sportive…
Ce matin là, je me suis levée à 6h00, je me suis préparée tranquillement, et puis j’ai pris les bus qui allaient me rapprocher du Pier 33, là où on prend le bateau pour aller à Alcatraz.
Le bateau partait à 8h45. Vu que ce n’est pas très facile d’aller jusqu’au Pier 33 directement en bus, je m’étais dit que j’allais arriver au Pier 39 et me faire une petite promenade. J’avais prévu suffisamment large pour ne pas avoir à courir.
J’avoue que j’ai un peu traîné au Pier 39 à regarder les lions de mer et à jouer avec les mouettes (en fait je m’amusais à marcher à côté d’une mouette) (on s’amuse comme on peut hein) (mais c’était très rigolo) et que la balade n’était pas aussi courte que je me l’imaginais, mais je suis arrivée à temps pour le bateau, il y avait déjà une foule incroyable qui faisait la queue pour les prochaines navettes, j’étais bien contente d’avoir réservé la première visite de la journée.
Le voyage en bateau n’est pas bien long, peut être un quart d’heure, et c’est vraiment une jolie traversée, surtout de bon matin, avec le soleil qui se reflète doucement sur l’eau, ça scintille, c’est très beau.
Et puis on accoste à Alcatraz, et c’est un peu particulier le sentiment qui m’a assaillie à se moment là, quelque part entre le plaisir d’être là et le recueillement pour ceux qui avaient été incarcérés ici. Ce n’est pas tant que l’île ait l’air si inhospitalière que ça, non, mais je ne sais pas, ça remue quand même.
A l’arrivée il y a quelqu’un qui nous explique comment on doit se comporter (où sont les toilettes, où on a le droit de manger, etc.), et puis il explique aussi où aller chercher les audioguides et à quelle heure sont les navettes pour le retour. J’avoue qu’au bout d’un moment je trouvais qu’il parlait vraiment beaucoup ce monsieur, même s’il était dynamique et drôle, j’avais eu les informations qui m’intéressaient, alors j’ai commencé à marcher sur l’île.
Et ce qui m’a étonnée, alors qu’il y avait des travaux de rénovation en cours, c’est que l’île est un peu laissée « dans son jus », surtout les premiers bâtiments qu’on voit. Le bâtiment principal qu’on visite est propre et en bon état, mais les premiers bâtiments que l’on croise sont plutôt décrépits, ça donne une impression d’île fantôme, et ça renforce l’idée que si les murs pouvaient parler, ceux d’ici ne raconteraient sans doute pas que des choses drôles.
J’ai vu beaucoup de gens aller directement au bâtiment principal, mais j’ai pris le temps d’arpenter tous les chemins (enfin ceux qui n’étaient pas fermés), parce que je crois que cette île-prison ne se limite pas, justement, qu’à ce seul bâtiment principal. La maison-dortoir pour les familles des gardiens, croisée juste avant le pénitencier, est vraiment impressionnante, la qualité de vie avait l’air vraiment réduite. Comment aurais-je vécu cette vie à leur place ?
Et puis quand je suis rentrée dans le bâtiment principal, ce n’était pas vraiment un choc parce que je me doutais bien que ce serait pas très drôle, mais quand même c’est impressionnant. Je n’ai toujours pas trouvé de réponse plausible à la question que je me suis posée en voyant ces escaliers, ces cellules minuscules complètement défraîchies et surtout, surtout, ce réfectoire qui m’a complètement prise à la gorge et fait pleurer comme une madeleine : comment survit-on dans un tel contexte ?
Moralement je veux dire.
Cela ne m’a pas semblé forcément plus terrible que l’idée que je me faisais d’une prison (même si je ne me remets pas de la taille de ces cellules et de leur « agencement ») (comment peut-on dormir là-dedans ?), mais c’est un peu comme si j’avais relégué dans un coin de ma tête des suppositions un peu dérangeantes et que là d’un coup, finalement, elles devenaient réalité. Une réalité somme toute réduite puisque la prison n’est plus en activité, mais quand même bien plus palpable que les idées que je m’en faisais.
Bien sûr que je me suis posée des questions, que j’ai été étonnée, touchée, émue.
Et puis quand je suis sortie sur cette terrasse, que j’ai vu la skyline de San Francisco, j’ai trouvé ça joli, j’ai remis un peu plus calmement dans l’ordre ce que j’avais vu et appris pendant ma visite, j’ai pris le temps d’y réfléchir parce que ça remue quand même et que je ne pouvais pas rentrer comme si de rien était, et puis je suis repartie vers le bateau.
Là il y avait des gens qui débarquaient, bizarrement (parce que je n’ai pas l’impression d’avoir été vite), j’étais la première a reprendre le bateau, et j’ai beaucoup apprécié ce calme et cette solitude pour le voyage retour.
Et justement, au retour d’Alcatraz, ce matin là, le Golden Gate Bridge avait enlevé son manteau de brume (il n’était pas bien loin si vous regardez bien) et s’est laissé photographier, j’étais tellement contente du spectacle que j’en ai pris une dizaine.
Ce matin là, il y avait un grand ciel bleu, un beau soleil qui apportait une chaleur douce et tranquille, j’étais bien dans le bateau à regarder tout ça, à être contente d’être venue, comme si chaque jour me confortait dans ce choix fait sur un un coup de tête de venir à San Francisco.
Franchement, Alcatraz, c’était bien.
La prochaine fois, préparez vos jambes, on va à la Coit Tower, et ça ne va pas être de tout repos !
Bonne journée !
PS : Côté informations pratiques, pour aller à Alcatraz, vous devez passer par Alcatraz cruises. Il est conseillé de s’y prendre à l’avance pour réserver, surtout pour le Night Tour et en période touristique (là par exemple, il n’y a pas de ticket disponible avant mi août pour le Night Tour). De mon côté, je vous conseille franchement d’opter pour la première visite (Early Bird), parce qu’il y aura moins de monde et que ça vous laissera une belle partie de la journée pour visiter les alentours.
Aujourd’hui je vous propose un maquillage tout simple avec le fard Grenade et l’eye liner Jiais de 3 fées.
Mais avant, il faut que je vous dise : j’ai fait un très (mais alors très) grand tri dans mon tiroir à maquillage. Tout ce qui était périmé et/ou invendable est parti à la poubelle. En fait, mon tri a surtout consisté à jeter.
Du coup dans mon tiroir, il ne reste pas grand chose, mais seulement ce que j’utilise régulièrement. Fini les couleurs certes très jolies mais qu’on ne porte qu’une fois tous les 36 du mois (au revoir le fard à paupières bleu électrique !), fini ce qui ne nous va pas (adieu rouge à lèvres rouge trop orangé qui me donne un air malade), fini les textures qui sont énervantes (bye-bye les fards qui filent dans les plis au bout d’une demie heure), etc.
Au final : plus de simplicité. Et c’est ce dont j’avais besoin.
Parce que si adolescente je faisais bon nombre d’expérimentations, maintenant je sais ce que je veux : réveiller mon regard et le mettre en valeur, avoir un teint plus uni tout en restant naturel, le tout avec une petite touche de couleur sur les lèvres quand l’envie y est.
Ce jour là donc, j’ai encore joué avec mes fards 3 fées, parce que j’aime leur pigmentation et que j’aime leur tenue qui dure des heures. Bon d’accord, avec les températures caniculaires qu’on a ces derniers temps il arrive parfois que le fard ait un peu migré dans les plis à la fin de journée, mais je trouve que c’est raisonnable.
La marche à suivre est très simple :
Préparer le teint : poser l’anti-cernes au coin de l’œil et sur le cerne avec la pulpe du doigt en tapotant, appliquer la crème teintée puis le blush sur le bombé de la joue et poudrer légèrement.
Faire les yeux : poser le fard en aplat sur toute la paupière mobile, faire un retour sur la paupière inférieure jusqu’au premier tiers de l’œil, poser l’eye liner (ou le crayon, comme vous préférez, moi je l’applique à partir du 1er tiers de l’œil parce que je trouve que ça les agrandit) et appliquer le mascara.
Donner la touche finale avec les lèvres : mettre ce qu’il vous plaira, pour ma part c’était un baume teinté.
Pour ce maquillage, j’ai utilisé :
Anti-cernes : Intuitive touch BB-cream concealer – I02 – Une
Crème teintée : Pure radiant tinted mosturizer – St Moritz – Nars (acheté dans la boutique Nars de Fillmore St à San Francisco, j’aime beaucoup ce produit, il en faut très peu pour faire tout le visage et le rendu est naturel)
Blush : Blush grand air – B01 – Une
Poudre : Razor Sharp – Urban Decay (interminable ce truc, ça fait plusieurs années que je l’utilise)
Fard à paupière : Fard à paupière – Grenade – 3 fées
Eye liner : eye liner – Jiais – 3 fées
Mascara : Green pride mascara volume – Ultra black – Une (ça y est, j’ai laissé le smoky lash de chez MUFE pour quelque chose de plus vert… J’en suis encore à la prise en main, mais je ne suis pas très convaincue par le côté « volume » pour l’instant, dommage)
Baume à lèvres : Minera terra tints – Bloom – Alba Botanica (acheté sur iHerb, je le trouve un peu « poudreux », c’est pas le meilleur baume à lèvres teinté que j’ai eu)
Alors, votre avis ?
Bonne journée !
PS : on est d’accord, mes sourcils ne sont pas faits, mais pour une fois que j’avais une jolie lumière je n’allais pas chipoter !
Après de longues heures passées au Golden Gate Park, je suis allée prendre le bus direction Ocean Beach, un quartier qui m’a beaucoup, mais alors beaucoup plu.
Je ne sais pas si c’est votre cas, mais moi, j’aime beaucoup être au bord de la mer ou de l’océan. J’aime l’odeur du front de mer, j’aime que mes cheveux s’emmêlent à cause du vent, j’aime tremper mes pieds dans l’eau salée, j’aime courir pieds nus dans le sable même si au bout de 200m j’ai l’impression d’avoir fait le marathon de New York (bon j’exagère là, mais vous avez compris l’idée), j’aime regarder les gens qui font du cerf volant ou qui jouent avec leurs chiens, j’aime chercher des coquillages que je ne trouve pas, j’aime regarder les bulles de l’eau qui se meut…
Je pense que vous avez compris l’idée, je suis de ceux qui aiment aller à la plage, ne serait-ce qu’une heure, rien que pour toutes les raisons énoncées ci-dessus. Alors forcément, j’ai eu un énorme coup de coeur pour Ocean Beach, où je ne suis restée que quelques heures (je dis « que » parce que je crois que cet endroit, c’est tout à fait un endroit où je m’installerais) (non en fait c’est sûr que j’aimerais vivre dans un endroit pareil).
A mon grand désarroi, pas de grosses vagues ni de surfeurs ce jour là (il paraît que c’est le spot favori des surfeurs expérimentés du coin), mais tout de même une ambiance très décontractée et bon enfant comme partout à San Francisco.
D’ailleurs c’est assez rigolo parce que quand on est à Ocean Beach on n’a pas vraiment l’impression d’être à San Francisco ou dans une grande ville, ce jour là j’avais presque l’impression d’avoir trouvé une plage confidentielle que seuls les locaux connaissaient. Il n’en était rien bien entendu, mais par contre je n’ai pas croisé un seul touriste là bas pendant que j’y étais.
Je me suis bien entendu promenée sur la plage même si je n’en ai parcouru qu’une toute petite portion, j’ai voulu tremper mes pieds dans l’eau et en fait je me suis trempée jusqu’aux genoux, mais j’étais bien en T-shirt (dans le Lonely planet ils disent qu’il y fait trop froid pour bronzer, personnellement j’aurais bien lézardé en maillot de bain là bas), je n’avais pas envie de prendre le bus pour rentrer, enfin pas tout de suite, je voulais en profiter.
Alors j’ai marché, j’ai fait un bon bout de chemin avec une dame qui promenait son chien (trop choupi le chien, j’ai pas osé le prendre en photo), j’ai regardé ceux qui faisaient du cerf volant, et puis je suis allée m’asseoir sur le muret pour regarder les vagues, les gens, la vie et j’étais bien. Ocean Beach c’était un peu la cerise sur le gâteau d’une journée géniale, sans doute la meilleure de celles que j’ai passées à San Francisco. Elles étaient toutes bien, mais celle-ci, c’est vraiment la plus chouette.
Mis à part la plage, j’avoue, je n’ai pas vu grand chose d’Ocean Beach, je suis restée là où je me sentais bien, à ne rien penser et à juste ressentir. Alors quand j’ai eu envie de rentrer, 3 heures après mon arrivée, je suis allée prendre le bus, j’étais complètement zen, et puis j’ai fini la journée simplement, parce que je voulais rester avec cet état d’esprit là jusqu’au moment de me coucher.
Inutile de dire qu’avec tout ça, j’ai dormi comme un bébé.
Et ça tombait bien, parce que le lendemain il fallait se lever tôt : à 8h45, direction Alcatraz !
Blog Inc. est un des livres que j’ai acheté à San Francisco dans la boutique Chronicle Books. Car bien que cela fasse des années que je blogue (depuis 2006, avant sur un autre blog, et depuis le 10 septembre 2011 pour celui-ci) et que je blogue plus par passion que pour le profit, je crois qu’il y a toujours des choses à apprendre.
Je lis beaucoup d’articles sur le blogging, j’ai même pris un cours en ligne chez Red Velvet et je ne cesse de me documenter sur le sujet, parce que la blogosphère évolue vite et que c’est parfois pas mal de se mettre à la page, ou tout simplement pour grapiller des bonnes idées, se remémorer des choses que l’on avait envie de faire et qu’on a mis de côté.
Et des bonnes idées justement, ce petit livre en regorge ! Même si je le trouve beaucoup plus axé sur le blogging en temps qu’activité rémunératrice, je le trouve très bien fait.
Tout au long du livre par exemple, l’auteure a disséminé des interviews d’autres bloggeurs (par exemple : Color Collective, The Purl Bee ou Geninne’s Art blog) (j’avoue, je n’ai pas encore pris le temps de les parcourir) ce qui permet d’avoir leur point de vue sur des sujets très variés, depuis le choix de leur nom jusqu’à l’éthique, en passant par l’étude de leur niche, etc.
Les chapitres 3 (Powering your blog) et 4 (Blogging community etiquette) sont ceux pour lesquels j’ai coché le plus de pages (oui, je fais partie des gens qui cochent les pages des livres avec des passages intéressants) parce que ce sont les chapitres qui regorgent de petits trucs tout simple pour mon niveau de blogging (le blogging par passion et pour le partage, même s’il m’est arrivé de faire des articles sponsorisés).
La mise en page est très chouette, bien aérée, les typographies sont très jolies et l’ensemble est à la fois très fluide et pratique : si je l’ai lu une première fois d’une traite, je m’y réfère de temps en temps pour quelques points précis et il est vraiment facile de s’y retrouver. J’en ai partagé des extraits à ma copine Marion qui était en quête de conseils pour son blog, je les trouve à la fois suffisamment pragmatiques pour qu’on sache s’y mettre sans être trop directifs (et puis parfois c’est du rappel de bon sens, mais ça ne fait pas de mal).
Donc en résumé, si vous cherchez un livre sur le blogging, que vous soyez débutant ou avancé, je pense que ce livre peut vous apporter quelque chose.
C’est une serre victorienne (qui n’est pas sans rappeler celle des Kew Gardens à Londres) qui regorge d’orchidées, de nénuphars et de plantes carnivores. Elle est plutôt petite (vous ferez le tour en une petite heure en prenant votre temps) et plutôt bien organisée, chaque espace est bien distingué des autres.
J’y allais plus pour le plaisir des orchidées (oui, je sais qu’au dessus c’est un hibiscus) que pour les plantes carnivores, et je n’ai pas été déçue : la collection est impressionnante, on en trouve de pratiquement toutes les couleurs et de toutes les formes (enfin je veux dire avec les pétales plus ou moins lisses), c’est vraiment très joli.
Même le sol de la serre est joli, j’aime beaucoup ces fleurs et des entrelacs. Par contre attention, avec l’humidité ambiante c’est un peu glissant ! Ah et puisqu’on en est aux conseils, n’hésitez pas à pousser les portes que vous croiserez : parfois on croit qu’une pièce est fermée, alors que c’est seulement pour préserver les taux d’humidité et la température que les portes sont closes !
La serre n’est pas bien grande, il y fait chaud et humide, c’est un très joli endroit pour qui aime les fleurs et les observer. Il y en a un peu partout, et pas seulement par terre ou à hauteur des yeux, parfois on tombe sur de vrais joyaux en levant la tête ou en s’accroupissant.
On peut même y croiser des tortues :love: qui pataugent tranquillement dans leur bassin.
J’ai pris beaucoup de photos des plantes, surtout celles qui me plaisaient le plus ou qui m’intriguaient (comme celle ci-dessus, je la trouve marrante avec ses trois petites fleurs blanches dans le centre de la plante), j’ai papoté un petit peu aussi avec des personnes qui s’occupent du lieu et qui ne sont pas avares de renseignements et de précisions. Dommage qu’il soit parfois difficile de trouver les petites cartes qui présentent les fleurs…
En résumé, un bien joli endroit si vous aimez les orchidées et les ambiances tropicales, sinon vous pouvez vous en passer.
La prochaine fois, je vous emmène à Ocean Beach, préparez la crème solaire et les lunettes !
Comme d’habitude, c’est dimanche, c’est la revue du web avec un petit tour des articles qui m’ont plu sur la blogosphère…
Pour changer un peu, un petit look signé Alix, très 60’s. Pas du tout mon style, mais j’aime beaucoup, c’est simple avec de jolis accessoires (mignon ce sac non ?) et les chaussures me font penser à mes favorites quand j’étais petite.
Cette fois ci encore ce ne sont pas mes choix qui ont remportés les suffrages de l’instafood chez Ophélie, mais c’est pas grave, ce gâteau a l’air très très bon !
Du côté anglophone, ce sont les DIY fleuris qui ont retenu mon attention. Alors pour commencer, de jolies fleurs en feutrine chez Rubyellen, que l’on peut monter en barrette, en broche, etc.
Et puis ce petit tuto pour réaliser des boutonnières avec des plantes grasses et succulentes chez Ez. Je n’aurai pas l’occasion de le mettre en pratique sous peu, mais je trouve que c’est très joli.
Les autres articles que j’ai aimé…
Bienvenue à Galaswinda chez Margaux Motin (et la musique qui reste dans la tête, c’est cadeau !)
Sketchbook Flip Trough chez Amanda (j’aime tout : les dessins, la musique, Mabel à côté, tout)
Textured Leather Pillow DIY chez A Beautiful Mess (avec un peu de pratique en machine à coudre c’est faisable, non ?)
Red Cabbage Stir Fry chez A Beautiful Mess (je le sens bien ça pour la gamelle du bureau !)
La vie offre parfois de drôles de coïncidences. Il y a quelques temps, je suis tombée sur cette recette de Cléa : je n’ai pas eu l’occasion jusqu’à présent de croiser des asperges sauvages, mais qui sait, si le cas de présente, je saurais avec quoi l’associer.
Quelques jours plus tard, en rentrant du travail, je vais faire quelques courses au primeur pas loin de chez moi, et je croise les fameuses asperges des bois.
Je les ai donc embarquées, j’ai pris aussi des petits pois et des fèves, et en avant, direction la cuisine !
J’ai choisi de les associer avec des spaghettis et une petite sauce citron, miso et huile de chanvre. A vous de voir ce que vous préférez, laissez vous porter par ces délicieux légumes !
Ingrédients pour 2 personnes :
120 g de spaghettis
une botte (c’est comme ça qu’on dit ? un petit bouquet quoi) d’asperges sauvages
une grosse poignée de fèves écossées
deux grosses poignées de petits pois écossés
une cuillère à café bombée de miso
le jus d’un demi citron
deux cuillères à soupe d’huile de chanvre
Réalisation :
Faire cuire les pâtes conformément aux instructions du paquet pour obtenir une cuisson al dente. Égoutter, réserver au chaud jusqu’au moment de servir.
Pendant ce temps, faire cuire les asperges sauvages (5 minutes au cuit-vapeur), les petits pois (5 à10 minutes dans une casserole d’eau bouillante) et les fèves (3 min à l’eau bouillante). Si nécessaire, enlever la peau dure des fèves (personnellement je trouve qu’elle sont meilleures sans, mais si les fèves sont petites vous pouvez très bien ne pas les cuire et les mettre crues dans le plat, ça sera très bien aussi).
Préparer la sauce : délayer le miso dans le jus de citron et émulsionner avec de l’huile de chanvre.
Monter le plat : placer en premier les pâtes, puis les asperges sauvages, les petits pois et les fèves (quantité en fonction de votre gourmandise !) et arroser de la sauce. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire, ajouter des toppings si l’envie y est (suggestion : canneberges séchées + graines de courge) et déguster !
J’aime beaucoup ce genre de plat frais et printanier, tout en étant nourrissant. Veillez à ne pas trop cuire vos légumes, tout l’attrait du plat est dans la cuisson al dente (qui permet en plus de garder les précieuses vitamines, ça ne gâche rien !).
Pour ma part, j’avais préparé le plat avec 60g de spaghettis, un peu moins de sauce (enfin, moins d’huile de chanvre, du coup c’était très citronné) (mais j’aime bien quand il y a beaucoup de citron) et j’ai mangé le reste en salade, avec une semoule de brocolis cru (merci Cél pour l’idée !) et des tartines de pain agrémentées de tartinade de tofu lacto-fermenté aux algues (je l’achète tout prêt, ce truc est un appel à la gourmandise je trouve) et c’était super bon aussi !
Je ne sais pas si je recroiserai de si tôt des asperges sauvages, mais si vous avez des suggestions de plats, je suis toute ouïe !
Ce n’était pas du tout un hasard, c’était sur ma liste de choses à voir dans le parc. Et comme Japan Town, ça me donnait l’occasion d’aller au pays du soleil levant sans faire plus d’heures d’avion, ce que je trouvais plutôt bien.
Soyons clairs dès le départ, le jardin est plutôt petit, il n’y a pas de raison d’y rester un temps infini (je crois que je suis restée une heure) sauf si vous prenez effectivement un thé là bas. Je n’ai pas pu le faire, pourtant l’envie y était, parce que à 13h c’est bondé et que j’aurais du patienter une grosse demie heure. Et comme je venais de manger, je n’étais pas non plus affamée et n’avais pas besoin de m’hydrater.
C’est un peu dommage parce que le jardin est absolument charmant, toute cette verdure, moi ça m’apaise.
On y trouve bien entendu les classiques pagodes, les bassins à carpes, les jolis buissons bien taillés, des haies de bambou et un jardin zen.
Le tout est bien entendu d’une propreté tout bonnement incroyable et il y règne une atmosphère sereine très agréable. Pour en profiter, je vous conseille l’un des petits bancs en pierre au bord des bassins à carpes, entourés de petits buissons : on s’y croit seul au monde, et avec le calme (c’est assez rigolo, les gens qui visitaient à se moment là chuchotaient, comme pour ne pas briser l’apaisement ambiant) c’est tout bonnement relaxant.
J’ai donc pris tout mon temps pour tout bien regarder, j’ai pris plein de photos avec des angles différents, et puis j’ai regardé le tout sur mon banc, les carpes, les buissons, les pagodes, c’était vraiment chouette, je me sentais bien, zen.
Une fois bien détendue, j’ai fini mon petit tour par un passage à la boutique pour voir (mais en gros on trouve les mêmes choses à Japan Town sauf que là c’était cher) et je suis sortie.
La prochaine fois, je vous fais visiter le Conservatory of flowers, mon dernier élément de la liste de choses à voir dans le parc.