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Author: Mnêmosunê

L’entrepotes

5 juin 20144 juin 2014

Beaucoup me disent végétarienne (j’avoue que des fois ça m’échappe aussi), voire vegan, et c’est vrai que mon alimentation va dans ce sens : je n’achète plus de viande depuis un moment, pratiquement pas de poisson (genre une fois par mois grand maximum), idem pour les œufs, le fromage ou le beurre (tous les autres produits laitiers n’ont carrément pas droit de cité chez moi). Je ne cuisine donc plus (sauf cas rares) de produits animaux ou issus des animaux et je me concentre sur les végétaux, légumineuses, céréales.

La déco est un peu particulière pour certaines choses, mais l'ensemble est très chaleureux
La déco est un peu particulière pour certaines choses, mais l’ensemble est très chaleureux

Pourtant, de temps en temps, je vais au restaurant et quand j’en ai envie, je mange de la viande. Je ne trouve pas que ce soit en désaccord avec ma manière de faire : je ne mange de la viande que rarement, et seulement quand j’en ai envie, voilà tout.

Et donc ce jour là, avec un collègue, nous sommes allés à l’Eentrepotes, histoire de découvrir un restaurant que nous ne connaissions pas.

Autant le dire tout de suite, végéta*iens, vegans, cet endroit n’est clairement pas pour vous (il y a d’ailleurs peu de restaurants vegan-friendly ici, enfin je n’en connais que très très peu), ici la viande est globalement la reine.

A gauche : burger d'agneau, pête tomate aux aubergines, crème de yaourt aux herbes A droite : petits pavés de veau Aveyronnais, crème d'Ossau Iraty et pudding à la Basquaise
A gauche : burger d’agneau, pâte tomate aux aubergines, crème de yaourt aux herbes
A droite : petits pavés de veau Aveyronnais, crème d’Ossau Iraty et pudding à la Basquaise

Le concept se situe quelque part entre les tapas et les amuse-gueule mais en plus copieux : l’établissement se définit d’ailleurs comme restaurant d’amuse-bouffe. A partir de là, c’est assez simple : on choisit son ou ses plats et le nombre de portions (2 ou 4) et les petits plats arrivent.

Presa de cochon sur raviolis de légumes rouges
Presa de cochon sur raviolis de légumes rouges

Ce midi là, nous avons donc dégusté 3 petits plats de viande et deux desserts chacun. Attention toutefois, même si les prix sont justifiés, l’addition grimpe vite !
Mon coup de cœur en plat va pour le burger d’agneau, même si tout était vraiment bon et bien cuisiné. Par contre impossible de choisir entre les deux desserts : ils sont tous les deux très gouteux et légers, un vrai plaisir pour la fin du repas.

Au fond : Gelée d'hibiscus aux fraises, crème citron, mousse chocolat blanc basilic Au premier plan : confit de fraises rhubarbe, crumble chocolat, mousse chocolat au thym
Au fond : Gelée d’hibiscus aux fraises, crème citron, mousse chocolat blanc basilic
Au premier plan : confit de fraises rhubarbe, crumble chocolat, mousse chocolat au thym

En résumé, une bonne adresse, plutôt conviviale, à découvrir avec des amis gourmands  !

L’entrepotes
8 rue des Blanchers 31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 22 78 25

Bonne journée !

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[San Francisco] MH de Young Memorial Museum

4 juin 20141 juin 2014

Comme je vous le disais la dernière fois, je me suis attardée dans la partie est du Golden Gate Park car c’est celle qui m’intéressait le plus, où il y avait le plus de choses que je souhaitais voir.

SF-de-Young-1Dans le lot, il y avait le musée De Young (oui, je l’appelle par un petit surnom, parce que sinon c’est trop long).
Je fais partie des gens qui aiment arpenter les musées : j’aime voir l’architecture des bâtiments, comment ils s’intègrent à leur environnement, quel art est mis en valeur, quelle époque, quelle est la cohérence de ce qui est proposé, etc.

SF-de-Young-2
Un pan de mur extérieur du musée

D’ailleurs, s’il y a bien quelque chose qui me met systématiquement de bonne humeur, c’est de me promener dans un musée. Que je sois en colère, triste, fatiguée, une fois dans un musée, je revis : je m’absorbe dans les œuvres, je les étudie plus ou moins longuement, j’essaie d’écouter leur histoire. C’est comme si j’avais besoin d’une dose de création, d’art pour me sentir mieux, pour me sentir vivante.

SF-de-Young-3Alors bien entendu, je suis allée visiter celui là, d’autant plus qu’il était présenté comme assez éclectique, ce qui me permettrait, pensais-je, de trouver à coup sûr quelque chose qui me toucherait, qui allait m’émouvoir, me parler, résonner en moi.

SF-de-Young-4Et en fait c’était bien plus que cela, ce musée m’a juste transcendée. Dans chaque salle j’ai trouvé quelque chose qui m’inspirait, quelque chose que j’ai trouvé joli (cette composition par exemple, je la trouve tellement poétique, tellement lumineuse), quelque chose qui m’a fait écarquiller les yeux.

SF-de-Young-5On y trouve de tout, du moderne, du classique, de la peinture, de la sculpture, vraiment il y en a pour tous les goûts, depuis les poteries antiques aux croquis du Golden Gate Bridge, des artistes connus et reconnus à d’autres qui le sont moins (du moins pour ma part).

SF-de-Young-6Le personnel est très gentil, il règne une atmosphère feutrée mais chaleureuse, calme mais rassurante, c’est vraiment différent des autres musées que j’ai visité jusque là. L’œuvre de Dalí ci-dessus, devant laquelle je suis restée de longues minutes, m’a permis d’échanger avec un couple de touristes, une étudiante en art et un « gardien » (est-ce comme cela que l’on appelle les personnes qui surveillent les salles et les œuvres ?), à chaque fois avec beaucoup d’humilité, de volonté de partager un point de vue artistique.

SF-de-Young-7Et croyez-le ou non, cela ne m’était pas arrivé jusque là.

Beaucoup d’œuvres de ce musée m’ont émue, alors j’ai pris plein de photos pour me souvenir de tout cela, de la majesté de cette statue jusqu’aux couleurs vibrantes du vase en fibres de verre un peu plus haut, en passant par des poteries travaillées avec tellement de finesse !

SF-de-Young-8Tout en haut de la tour du musée, le clou du spectacle, une vue panoramique sur San Francisco. Avec le temps qu’il faisait ce jour là, c’était absolument fantastique, sans doute la plus belle vue de la ville de tout mon séjour.

Je n’ai sans doute pas besoin de préciser à quel point je suis sortie enchantée de ma visite !  A noter, le musée propose un petit espace de restauration : la nourriture n’y est pas forcément terrible compte tenu du prix, en revanche le jardin est exquis.

Bonne journée !

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L’île de Giovanni

3 juin 20142 août 2016

Depuis des années, j’ai envie d’aller plus souvent au cinéma mais y aller seule me freinait. Alors je regarder les films à l’affiche en soupirant, même si parfois des amis venaient avec moi. Mais j’étais frustrée, parce que plein de films me tentaient et que je n’allais pas les voir, « juste » parce que j’avais peur.

Et puis dans l’avion en rentrant de San Francisco, alors que je venais de me mettre un film, je me suis dit qu’en fait, aller au cinéma toute seule, ça revenait exactement à la même chose que d’être dans un avion avec d’autres personnes qui regardent un film : chacun est là pour se faire sa propre expérience, même si on est tous au même endroit.

Alors bien sûr je ne suis pas allée au cinéma seule en rentrant, mais l’idée avait germé, il ne manquait plus que l’occasion. Mercredi, une collègue de travail m’a proposée de lui racheter sa place qui expirait samedi. J’ai saisi l’occasion et samedi après-midi je suis allée voir l’île de Giovanni…

L’île de Giovanni ce sont les souvenirs de deux personnes, âgées aujourd’hui, d’une période assez compliquée de leur existence alors qu’elles sont sur le bateau pour retourner sur une île de l’archipel du Japon. Les faits qui peuplent la mémoire de ces deux protagonistes (on ne découvre qu’à la fin qui ils sont vraiment) se sont déroulés à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, sur l’île de Shikotan.

Le Japon a perdu la guerre, l’empereur vient d’en faire l’annonce à la radio et voilà la crainte des américains qui s’installent. Pourtant la vie continue.
Jusqu’au jour où des militaires étrangers débarquent sur Shikotan : ce ne sont pas les américains mais les russes, qui annexent ainsi le territoire, confisquent la nourriture, réquisitionnent des maisons, de la place dans l’école.

La peur de l’étranger, la difficulté à se comprendre, la peur dans un tel contexte si difficile n’arrangent pas les choses. Et pourtant, petit à petit, une cohabitation se met en place, des liens se tissent, comme en témoigne la relation entre Tanya et Jumpei.

L’anime relate ce qu’il s’est passé à cette période et permet de comprendre pourquoi les deux personnages du bateau ne reviennent que maintenant et les souvenirs sont si présents, si difficiles à supporter…

source : Allociné
source : Allociné

Comme ce film est émouvant ! Le trait est plus brut que les anime que je vois d’habitude, mais la poésie est là, l’émotion qui prend aux tripes, les rires et puis les larmes aussi, beaucoup. Peut être est-ce le sujet, peut être est-ce la qualité des dessins et des paysages, peut être est-ce le lien avec l’ouvrage « train de nuit dans la voie lactée », peut être est-ce la musique, toujours est-il que le film est prenant, que l’on vit les péripéties de Jumpei et de sa famille presque de l’intérieur, que l’on ressent leur joie, leur tristesse, leurs inquiétudes, leur envie d’aller de l’avant.

L’anime n’est pas gai, il ressemble beaucoup au Tombeau des Lucioles, et j’ai d’ailleurs été très étonnée de voir des familles dans la salle : le contexte de l’histoire est difficile, l’histoire en elle-même est assez dure, ce n’est pas (à mon humble avis) un film pour les enfants.
En revanche, je crois que c’est un très bon film pour les adultes avides de poésie. Après, on a envie de vivre intensément comme jamais, en savourant tous les bonheurs qui sont à notre portée.

A la fois bouleversant et féérique, il m’a beaucoup plu. Si vous aimez les anime et que vous n’avez pas peur de pleurer, prenez vos mouchoirs et foncez, il vaut vraiment le coup.

Bonne journée !

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[San Francisco] Golden Gate Park

2 juin 20141 juin 2014

Après mon petit périple au Golden Gate Bridge, c’est tout naturellement que j’ai repris le bus pour faire ce qui était prévu sur mon programme, à savoir aller au Golden Gate Park.

SF-Golden-gate-park-1Je suis arrivée (complètement par hasard, il faut bien l’avouer) par le jardin des roses, accompagnée par un monsieur que j’ai croisé dans le bus (décidément on en croise beaucoup des gens gentils dans le bus !) et qui voulait me montrer l’endroit qu’il préférait, lui qui aime tant les fleurs. Alors il m’a fait rentrer par là, en me disant que de toute façon le parc était très joli et que j’y trouverais mon bonheur si je cherchais à me sentir perdue en pleine nature.

SF-Golden-gate-park-2Et ce monsieur a bien eu raison ! Le parc est immense, tellement vaste qu’on en oublierait presque qu’on est en plein San Francisco. Je ne l’ai pas parcouru en entier, je pense qu’il m’aurait fallu au moins la journée pour le faire à pieds, en revanche à vélo ça doit être possible. Je me suis concentrée sur la partie Est du parc (donc à l’est de Presidio blvd) qui était celle qui m’intéressait le plus, et j’y ai passé au moins 5 heures.

SF-Golden-gate-park-3Comme dans pratiquement tous les parcs nord-américains que j’ai pu visiter, on y croise des écureuils très mignons, un peu plus farouches que d’accoutumée mais qui prennent volontiers la pose si l’on accepte d’être un peu patient.

SF-Golden-gate-park-4En ce dimanche ensoleillé, le parc était surtout rempli de locaux en train de faire leur footing (avec le front de mer de San Julians à  Malte et les abords de Crissy Field, c’est là que j’ai vu le plus de personnes s’adonner à la course à pieds), de parcourir le parc à vélo ou de promener leurs enfants qui jouent gaiement dans l’herbe. Il y règne une atmosphère décontractée, j’ai croisé plusieurs groupes de personnes qui faisaient un pique nique au soleil, jouaient de la guitare, bref qui prenaient simplement du bon temps avec les personnes qui leur sont chères.

SF-Golden-gate-park-5Il y a beaucoup de jolis arbres et de jolies fleurs disséminés un peu partout et on sent que les locaux sont très attachés à ce parc : toutes les personnes avec qui j’ai échangé quelques mots (notamment parce que le parc est tellement grand qu’il est assez facile de s’y perdre) (d’accord il y a des plans un peu partout, mais je n’y comprenais pas grand chose, alors je demandais mon chemin, tout simplement) avaient des étoiles dans les yeux et le sourire aux lèvres en m’en parlant.

Alors on ralentit le pas, on regarde partout les yeux grands ouverts pour ne pas en perdre une miette, on écoute les oiseaux qui piaillent, on sourit au passage des écureuils et puis on pose sa serviette quelque part, on s’allonge et on regarde les nuages passer, tranquillement.

La vie est bien douce au Golden Gate Park…

Bonne journée !

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Revue du web #16

1 juin 2014

J’ai eu du mal à me décider quant aux articles que je voulais faire apparaître ici, quelles photos choisir, quels thèmes mettre en avant. Plus j’écris ces articles, plus je parcours le web et plus j’ai l’impression d’être exigeante, de ne vouloir recommander que ce qui m’inspire et/ou m’émeut, ce qui fait que, forcément, la liste de potentiels lauréats diminue drastiquement.

J’espère néanmoins que mes petites trouvailles vous parleront autant qu’à moi…

source : Annouchka
source : Annouchka

Mon premier coup de coeur de la semaine va à cet article d’Annouchka qui nous parle de son travail. Il résonne particulièrement en moi à un moment où je m’interroge beaucoup sur mon avenir professionnel, sur la direction que je souhaite lui donner. Je crois, comme elle le dit, qu’il n’y a pas forcément que le facteur chance qui joue dans le fait d’exercer un métier qui nous passionne, il y a aussi le travail et le fait de se donner les moyens pour y arriver. Du courage finalement. Une belle réflexion sur la chose, en fait.

source : Green me up !
source : Green me up !

Dans un registre complètement différent, voilà une recette qui m’interpelle, les muffins aux peaux de banane. J’aime l’idée d’utiliser au maximum ce que l’on achète pour éviter le gaspillage. La recette m’intrigue, j’aime beaucoup les bananes mais je ne sais pas si je suis prête pour en manger les peaux. En tout cas, l’article est plein de bonnes idées pour moins jeter ce qui pourrait encore servir, ce qui est toujours bon à prendre.

source : Decor8
source : Decor8

Je suis dans une période fleurs en ce moment, et les photos de Trine Hisdal mises en avant par Holly sont très belles je trouve. Il y a à la fois de la mélancolie, de la fragilité, de la douceur, de l’impermanence dans ces clichés. C’est une manière de voir les fleurs très différente de ce que j’ai pu apprécier jusque là, et cette poésie me touche beaucoup.

source : Reading my tea leaves
source : Reading my tea leaves

Je suis arrivée sur ce blog un peu par hasard, en trouvant une photo de journal sur Pinterest. Et puis de fil en aiguille, j’ai découvert Reading my tea leaves et la série « Life in a tiny appartment ». Bien entendu ça me parle beaucoup, bien entendu je vais passer des heures entières à lire toute la série, mais ce post là, sur le fait de trouver une place, même un peu étonnante, pour nos passions dans nos intérieurs me plait. Et puis cette planche de surf me parle, même si je ne sais pas vraiment de quoi (encore).

Mes autres découvertes de la semaine :

  • Inside closet : J’ai trouvé le lien chez Punky B et j’aime beaucoup tous ces intérieurs, toutes ces personnalités.
  • 3 blogs avec de très jolies photos : Life and more, A little paper et Yellow cat
  • J’adore cette maison dans un arbre. Les enfants devraient aimer aussi.
  • Une jolie petite boutique : Happy Home

Et vous, quelles sont vos découvertes de la semaine ?

Bonne journée !

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Craft day #1

31 mai 20142 juin 2014

Jeudi dernier, je me suis octroyée une journée sans ordinateur. Au menu, des jolies choses, des loisirs créatifs, de la gourmandise…

craft-day-1-1Réveillée à 7h, j’ai choisi d’émerger doucement, en couleurs et en vitamines. Ce matin là le super smoothie était bien vert, un peu épais, bien doudou. Je ne mange pas beaucoup le matin, alors je choisis des choses qui me permettent de me réveiller sans brusquerie, à mon rythme.

craft-day-1-3Pour l’accompagner, une très chouette lecture dénichée à San Francisco : un livre sur l’art, ou plutôt sur la pratique de l’art, la créativité. J’en lis quelques pages, je laisse décanter, voir comment les mots résonnent en moi, ce qu’ils m’apportent et puis je reprends ma lecture. L’approche est intéressante, j’aime beaucoup, je vous en reparlerai, c’est certain.

craft-day-1-29h30, me voilà habillée et préparée pour aller faire quelques courses. Je refais le plein de bonnes choses et j’en profite pour aller me chercher un bouquet. J’avais envie de fleurs ce matin, de jolis tons poudrés, d’odeurs douces. Depuis, quelques lys, œillets et renoncules m’enchantent de leur présence.

craft-day-1-410h, la pluie commence à bien tomber sur Toulouse, l’air se fait plus frais. Je décide de sortir ma jolie théière achetée à Japan Town et le thé offert à Noël par copine Rock and Tea pour instaurer mon petit rituel créatif.

craft-day-1-5Quand je créée, j’aime avoir une tasse de thé à mes côtés : je me réchauffe les mains, puis je bois quelques gorgées bien chaudes. Une fois la première tasse terminée, tranquillement, je peux me mettre au travail.

craft-day-1-6Ce matin, j’ai envie de faire des fonds de couleur. Je ne sais pas encore tout à fait ce que je vais en faire, je me laisse porter par mes envies. Je prépare ainsi quelques feuilles, j’y appose de la couleur et je laisse sécher.

craft-day-1-7Pendant que les feuilles du jour sèchent, je commence à dessiner sur d’autres déjà prêtes. Je teste des nouvelles choses, des idées que j’ai glanées ça et là. Pour le dessin au stylo noir sur fond d’aquarelle, c’est le blog d’Alisa Burke qui m’a inspirée.

craft-day-1-8Je suis assez contente du résultat final, j’aime beaucoup cette composition de fleurs sur fond coloré. Peut être qu’avec un peu plus d’observation des fleurs le résultat serait plus représentatif, un peu plus fidèle à la réalité, mais la peinture me plait comme cela.

craft-day-1-10Vers 11h, changement d’activité. Il pleut toujours mais le ciel est plus clair, il y a plus de lumière dans l’appartement, je sors ma broderie. J’ai décidé que cette année je la terminerai, autant maximiser les heures de clarté pour ne pas trop fatiguer mes yeux.

craft-day-1-11Je fais toutefois une petite pause gourmande avec une barre de chocolat cru Lovechock. Chili et fruits rouges, en voilà un mélange étonnant et revivifiant !

craft-day-1-12Vers 13h30, je me décide à déjeuner, simplement. Un peu de ratatouille et des tartines de mozzarella, juste de quoi faire le plein d’énergie et de saveurs ensoleillées.

craft-day-1-13Quelques heures de pratique plus tard et un café, il est déjà 17h30 et la lumière se fait plus rare, de gros nuages s’amoncèlent dehors, un orage s’annonce. Je regarde mon ouvrage, ravie : finalement, j’ai bien avancé !

craft-day-1-14Du coup, je reprends mon tricot que je ne lâcherai que pour manger et lire quelques pages avant de me coucher. Je ne suis pas très rapide en tricot, mais le plus important c’est d’avancer, petit à petit. J’espère vraiment que cet hiver je pourrai porter cette « échole » : le point est vraiment joli et cette combinaison de couleurs est très lumineuse, l’ensemble me plait beaucoup.

L’idée d’un craft day par mois, je ne sais plus vraiment où je l’ai dénichée, mais elle m’a tout de suite plue. J’ai tendance à aller vers l’ordinateur pour m’occuper et quand j’y pense  je passe beaucoup de temps devant un écran, même si je ne regarde plus la télévision. J’imaginais ce jour comme une parenthèse créative et j’avoue que le résultat de la journée est au-delà de mes espérances : je ne croyais pas arriver à faire autant de choses en une journée, la prochaine journée sans ordinateur est donc très attendue de mon côté.

Et vous, quel était votre programme de jeudi ?

Bonne journée !

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[San Francisco] Golden Gate Bridge

30 mai 201428 mai 2014

Bien entendu, je n’allais pas passer à San Francisco sans aller voir le fameux Golden Gate Bridge. Après mon « raté » lors de la promenade sur la Marina, j’ai choisi d’y aller le dimanche matin très tôt. Il faisait beau, je me suis dit que c’était un temps idéal pour pouvoir admirer le célèbre pont orange sans qu’il soit couvert de brume…

SF-Golden-Gate-Bridge-1Raté !

C’était sans compter les farces de la météo locale qui, comme je l’ai déjà mentionné, fait qu’on peut avoir un soleil radieux et 25°C quand on part et se retrouver avec 19°C, un vent à décorner les bœufs et du brouillard à destination.

Loin d’être déçue, je me suis dit que j’allais quand même profiter du fait que j’étais aux pieds du pont pour marcher dessus et profiter de la vue. Quitte à être à un endroit mythique, autant jouer le jeu à fond.

SF-Golden-Gate-Bridge-2Alors ce qu’il faut savoir quand on parcourt le Golden Gate Bridge à pieds, c’est que c’est très impressionnant. Déjà parce qu’on marche à côté des voitures (en gros il y a juste une barrière entre la piste pour les piétons et celle des voitures) (les vélos passent de l’autre côté des voitures eux) et que le bruit est très présent.

Et une fois qu’on arrive à faire abstraction du ramdam des voitures qui passent à côté à toute vitesse, c’est le vent qui nous joue des tours…

Il est tout à fait normal que sur un pont il y ait du vent, nous sommes tous d’accord (je crois) là dessus. Là où cela commence à devenir rigolo, c’est qu’entre le vent et les voitures qui passent, quand on marche sur le pont, on sent le sol qui vibre. Oui, oui. Le sol vibre.

J'aime BEAUCOUP cette photo. Vraiment.
J’aime BEAUCOUP cette photo. Vraiment.

J’avoue avoir extrêmement le vertige (Marion peut en témoigner : quand nous avons marché quelques mètres sur le nouveau pont de Bordeaux ensemble, je me suis légèrement approchée de la rambarde – j’étais donc à 1.50m de celle-ci – et c’était mon maximum), donc déjà marcher sur le pont, proche de la rambarde (je me suis même appuyée dessus) (au moins 15 secondes, le temps de prendre une photo floue quoi), c’était quelque chose qui m’a demandé un certain courage.

Ajoutez à ça le vent, le brouillard, le bruit et le sol qui vibre, après avoir parcouru 1/3 du pont à pieds j’étais dans tous mes états.
J’ai donc rebroussé chemin. De toute façon, j’avais plein d’autres jolies choses à voir (j’avais froid aussi) et je nourrissais l’espoir de mieux voir le pont plus tard, sans le brouillard (spoiler : mission accomplie).

SF-Golden-Gate-Bridge-4C’est donc à la fois toute émotionnée, fière et soulagée que j’ai retrouvé le plancher des vaches. Sur la photo ci-dessus, la maquette en bas sert à expliquer comment le pont à été construit pour absorber les effets du vent et de la circulation de voitures (et en jouant avec la maquette on comprend pourquoi on sent nos jambes qui tremblent) (je veux dire, c’est pas juste parce qu’on a peur à cause du vertige). J’ai patienté une bonne vingtaine de minutes en espérant faire la photo avec le drapeau bien visible et pas de touristes, mais finalement je l’aime bien comme ça aussi.

Après toutes ça, j’ai repris le bus en direction du Golden Gate Park, où j’ai vu plein de jolies choses et j’ai terminé ma journée à Ocean Beach où je m’installerais bien si c’était possible. Mais comme j’ai une quantité astronomique de photos pour tout ça, je vais découper la journée en plusieurs articles. C’est pas pour le teasing, c’est juste que j’ai bien du mal à choisir entre toutes ces beautés…

Et puis, avouez-le, vous l’aimez bien mon roman-fleuve sur San Francisco (non ?)…

Bonne journée !

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[San Francisco] Alamo Square

29 mai 201428 mai 2014

Après quelques heures passées dans le tumulte du quartier de Mission, j’ai donc repris le bus pour revenir à l’appartement, grapiller de quoi manger un peu et surtout de quoi lire, et je suis partie à pieds en direction d’Alamo Square.

SF-Alamo-Square-1Depuis l’appartement il ne m’a pas fallu longtemps pour arriver même si la route grimpe un peu : le parc est situé sur une colline ce qui permet d’avoir un très joli point de vue sur San Francisco quand le ciel est dégagé. Après avoir choisi un emplacement légèrement pentu mais surtout au soleil, j’ai étendu ma petite serviette, disposé mes affaires et j’ai fait comme toutes les personnes présentes ce jour là : profiter du beau temps et du joli panorama.

Les fameuses "Painted Ladies"
Les fameuses « Painted Ladies »

Comme on était samedi et qu’il faisait beau il y avait bien entendu du monde mais on ne se marchait pas dessus non plus, c’était vraiment agréable. Cependant, vu que je ne suis pas vraiment du genre à rester des heures prostrée au même endroit sans ne rien faire ou presque, après quelques pages je suis allée faire un petit tour du parc.

SF-Alamo-Square-3Outre le fait que le parc est donc en pente et qu’il y a des courts de tennis (?), c’est surtout un bon endroit pour faire un pique-nique en regardant la ville je crois (notamment parce qu’il y a une aire de jeux pour les enfants et que c’est donc très prisé des familles) (mais pas que).  Comme je suis myope et que malgré les lunettes de soleil à ma vue je ne voyais ni la Transamerica Pyramid, ni le Golden Gate Bridge depuis le milieu du parc, je me suis surtout concentrée sur les maisons victoriennes qui longent le parc.

SF-Alamo-Square-4
Sur le moment, je n’avais même pas remarqué qu’on voyait la Transamerica Pyramid depuis cet endroit…

Il y a bien entendu les Painted Ladies (dont une était en plein ravalement de façade) (oui pendant ce voyage, ma poisse, ça a été les endroits en travaux), d’ailleurs au début je me suis trompée de cible (cf. première photo), mais au final peu importe parce qu’il y a plein de jolies maisons autour du parc et il y en a surement d’autres dans les « petites » rues aux alentours.

Je confesse qu’après avoir passé plusieurs heures à marcher j’avais moyennement envie de recommencer dans des rues en pente (mais ça me donne un prétexte pour revenir à San Francisco), j’ai néanmoins passé un excellent moment détente dans ce parc. Un très joli endroit reposant, des jolies maisons colorées, voilà de quoi être comblée !

Bonne journée !

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Mémoires d’Hadrien – Marguerite Yourcenar

28 mai 20142 août 2016

Ce livre, je l’ai acheté pendant les soldes d’hiver 2014 pour deux raisons : la première, c’est que je n’avais pas lu de livres de Marguerite Yourcenar et que je pensais que cela manquait à ma culture ; la seconde étant le titre accrocheur et mon amour de la Grèce et de la Rome antique.

Comme je m’attendais à quelque chose de compliqué (je ne sais pas vraiment pourquoi d’ailleurs), je l’ai laissé de côté pour des lectures plus faciles à mes yeux.

Je l’ai commencé peu avant mon voyage à San Francisco et je l’ai terminé en rentrant, tranquillement, en savourant chaque page, peu après mes 30 ans, ravie.

Memoires-d-HadrienLes mémoires d’Hadrien sont, comme le titre de ce roman historique le laisse deviner, une lettre d’Hadrien adresse à Marc-Aurèle et qui reprend les réalisations de sa vie, depuis sa carrière militaire à son titre d’empereur, en passant par quelques aspects de sa vie privée.

Je l’ai trouvé absolument captivant dans la mesure où c’est un livre qui permet d’avoir un aperçu de ce qu’a pu être la vie d’un empereur, les questions qu’il se posait, pourquoi il a pris telle ou telle décision, comment il a vécu certains événements.

J’ai aussi beaucoup aimé le style, à la fois très vivant et avec une très belle qualité de langue, lire ce roman historique a été vraiment plaisant.

Je croyais ne pas aimer ce genre de littérature et pourtant je m’y suis plongée avec plaisir, imaginant les scènes dans ma tête, cochant les pages qui m’inspiraient.

Un très beau roman.

Pour finir, un des nombreux passages qui m’ont plu (p136 -137):

Sur vingt ans de pouvoir, j’en ai passé douze sans domicile fixe. J’occupais à tour de rôle les palais des marchands d’Asie, les sages maisons grecques, les belles villas munies de bains et de calorifères des résidents romains de la Gaule, les huttes ou les fermes. La tente légère, l’architecture de toile et de cordes, était encore la préférée. Les navires n’étaient pas moins variés que les logis terrestres : j’eus le mien, pourvu d’un gymnase et d’une bibliothèque, mais je me défiais trop de toute fixité pour m’attacher à aucune demeure, même mouvante. La barque de plaisance d’un millionnaire syrien, les vaisseaux de haut bord de la flotte, ou le caïque d’un pécheur grec convenaient tout aussi bien. Le seul luxe était la vitesse et tout ce qui la favorise, les meilleurs chevaux, les voitures les mieux suspendues, les bagages les moins encombrants, les vêtements et les accessoires les mieux adaptés au climat. Mais la grande ressource état avant tout l’état parfait du corps : une marche forcée de vingt lieues n’était rien, une nuit sans sommeil n’était considérée que comme une invitation à penser. Peu d’hommes aiment longtemps le voyage, ce bris perpétuel de toutes les habitudes, cette secousse sans cesse donnée à tous les préjugés. Mais je travaillais à n’avoir nul préjugé et peu d’habitudes. J’appréciais la profondeur délicieuse des lits, mais aussi le contact et l’odeur de la terre nue, les inégalités de chaque segment de la circonférence du monde.

Bonne journée !

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[San Francisco] Mission

27 mai 201428 mai 2014

Pour mon troisième jour à San Francisco, j’avais prévu de faire le plein de couleurs en me rendant dans le quartier de Mission. De bon matin, sous un beau soleil, je m’en vais donc prendre le bus qui va bien.

Nous sommes Samedi, il y a du monde, je papote avec des Hollandais en vacances qui font un roadtrip en Californie et puis il y a de plus en plus de monde qui rentre dans le bus, notamment des personnes âgées, handicapées, ou très chargées, alors je leur laisse ma place assise.

SF-Mission-Dolores-1Dans ce flot de personnes qui montent dans le bus se trouve une dame plutôt âgée, avec un vrai grand sourire qui illumine son visage. Je lui rends donc son sourire, et nous commençons à parler un peu : d’où je viens, où je vais, et elle que fait-elle, etc.

SF-Mission-Dolores-2Et justement, elle va à Mission aujourd’hui, et notamment à mon premier stop sur ma liste, Mission Dolorès la (belle, si belle !) basilique du quartier. C’est que la dame avec qui je papote depuis 5 grosses minutes n’est pas comme tout le monde.

C’est une sœur (dont j’ai complètement oublié de demander le nom, tant elle m’a émue).

SF-Mission-Dolores-3Alors à la descente du bus elle m’a prise par le bras, toute contente. C’est ainsi qu’elle m’a parlé de la basilique, de sa foi (j’aime beaucoup quand les gens me parlent de leur foi avec beaucoup d’amour dans la voix, c’est si beau), de l’histoire de la ville, du cimetière, de là où il faut aller, poser ses yeux.

SF-Mission-Dolores-4Le tout avec ce grand sourire tellement plein d’amour et de bonté, en me montrant chaque détail, les petits passages qu’elle connaît bien et qui regorgent de mille secrets.

Et puis cette embrassade si surprenante et pourtant si naturelle, ça m’a mouillé les yeux je crois, cette religieuse a touché sans le savoir une part de moi par sa gentillesse et a illuminé ma journée.

SF-Mission-District-1Alors j’ai assisté à un petit bout de la procession, j’ai visité tous les endroits qu’elle m’a montré et puis je suis allée en direction du Parc Mission Dolorès à quelques blocs de là mais il était fermé (pour rénovation ! Vous avez déjà vu un parc en rénovation vous ? Moi oui, c’est un parc avec plein de pelleteuses qui refont le terrassement, en fait) (on a pas idée de rénover un parc quand même).

SF-Mission-District-2Du coup, je suis allée là où mes pieds et les cartes du San Francisco City Walk me portaient, il y avait comme une grande fête sur Valencia St, ça sentait les saucisses grillées, il y avait de la musique latine, les gens dansaient dans la rue et avec ces jolies couleurs c’était très festif.

SF-Mission-District-3Tellement festif que je me suis pris au jeu, j’ai regardé les gens, la vie qui bouillonnait autour de moi comme jamais elle n’avait bouillonné je crois, les petits jouaient au foot dans la rue ou apprenaient à faire du roller, les policiers ont blagué avec moi, et puis comme j’avais faim j’ai acheté un genre de brioche avec une sorte crème au beurre dessus absolument délicieuse à la Reyna (3114 24th St, la devanture ne paye pas de mine, ils n’acceptent que le liquide, mais ça vaut vraiment le coup).

SF-Mission-District-4Avec tout ça l’après midi était plus que bien entamée, alors j’ai repris le bus 22 pour aller chercher à manger et pique niquer à Alamo Square.
Mais comme cet article est déjà interminable, je vous montrerai les Painted Ladies une autre fois…

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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