Samedi dernier, à l’heure où blanchit la campagne il tombait des trombes d’eau, je suis allée avec Gazelle au restaurant – salon de thé Les Délices de Saturnin pour participer à l’édition de printemps « De toute beauté ». Je vous laisse imaginer la tête des gens qui étaient là quand ils ont vu arriver une dizaine de nanas trempées mais hystériques de faire joujou avec du maquillage et deux photographes (Bruno et MrT.) qui leur tournaient autour, c’était assez épique (mais on a mis de l’ambiance au moins).
Jenn, Sephrenia et Maoya nous avaient contacté un programme aux petits oignons avec leurs partenaires pour un après-midi bien girly. Au menu : maquillage nude et atelier vernis avec nail art simples (notamment une démo pour faire des points sans dotting tool, il faut que j’essaie tiens, ça me titille).
J’avais décidé de commencer par vernir mes ongles, mais comme j’ai mis 3 plombes à me décider entre toutes les couleurs de vernis disponibles, j’en ai aussi profité pour regarder les couleurs qu’avaient choisi les filles de mon groupe, les bloggueuses Émilie, Laura, Froufrou & Co et Gazelle. Pendant ce temps Amandine, Florence, Sarah et Audrey, les autres participantes écoutaient Sephrenia qui leur disait tout sur le maquillage Nude, Jenn faisant cobaye pour illustrer les explications.
Finalement j’ai opté pour un vernis violet (Bourjois) et je suis assez contente de mon choix. Un thé et un cookie plus tard, changement d’atelier, on part tout apprendre sur le maquillage nude !
Dans cet atelier, on a tout passé en revue : comment faire son teint (BB crèmes, blush, touche lumière), ses yeux, le rouge à lèvres à choisir, etc. J’avoue que ce qui m’intéressait le plus c’était le travail du teint puisque si je me débrouille pour le reste (à peu près), vraiment, le teint c’est ma bête noire et je suis très contente, parce que j’ai appris plein de choses simples et faciles à mettre en pratique à la maison.
Et puis justement, à la fin, quand je suis rentrée à la maison, j’ai pu regarder tout ce qu’il y avait dans le gift bag + le cadeau que j’ai gagné au tirage au sort…
Au tirage au sort, j’ai gagné un headband de Mulot Bricole. Moi qui lorgne depuis des mois sur les jolies coiffures qu’on peut faire avec ce type d’accessoire, je n’ai plus de fausse excuse pour ne pas m’y mettre (de là à ce que mes cheveux soient conciliants, c’est pas gagné).
Le contenu du gift bag, de gauche à droite :
lime à ongles – Peggy Sage
fiches beauté – Jenn, Sephrenia et Maoya
brochure – l’Onglerie
vernis So Laque – Bourjois
blush grand air – Une
top coat – l’Onglerie
eyeliner – Kiko
mascara instant definition – Clarins
lisse minute – Clarins
BB crème – Clarins
En bref, une bien chouette après-midi, de chouettes filles, des photographes gentils, un thé et un cookie à tomber par terre, des cadeaux de sponsors généreux (merci à eux aussi)… C’était sympa, vraiment.
Quand je suis partie à Paris, j’étais principalement dans le VIIIème arrondissement. Je ne connaissais pas du tout les restaurants, alors je me suis basée sur les conseils de mes collègues et amis. je vous propose quelques adresses que j’ai aimé dans le VIIIème mais aussi dans le Ier arrondissement…
Au Petit Zinc 18 rue de Moscou 75008 Paris
Ce bistrot parisien, chaudement recommandé par mon ami Marco, est mon adresse préférée. J’y suis allée dîner avec Marco et sa douce le lundi soir et j’y suis retournée seule (yeah !) le lendemain. La salle n’est pas bien grande, mais le personnel est charmant, la cuisine très gourmande. Les portions sont généreuses et la déco très sympa. Bref j’ai adoré. Pour 15€ on dîne d’une belle tartine et d’un moelleux au chocolat à tomber par terre, vraiment je ne regrette pas d’avoir poussé la porte de ce bistrot !
Caffé Italiano 15 rue de Washington 75008 Paris
Ici on part en Italie. La formule du midi (entrée, plat de pâtes et dessert 18€) est vraiment intéressante. J’y suis allée deux fois. La première fois j’ai mangé des tagliatelles carbonara et la deuxième des tagliatelles 3 fromages. La cuisine est simple, ça parle italien, le restaurant est un peu bruyant mais l’ambiance est chaleureuse. Et puis un repas complet et goûteux à ce prix là à deux pas des Champs Élysées c’est pas si mal, non ?
Le Week-End Café
3 rue de Washington 75008 Paris
Ici c’est une ambiance un peu bistrot chic. Ici il y a deux formules (les deux sont plat-dessert), une à 16€ et une à 18€. J’y avais dégusté le plat du jour (un sauté de poulet aux légumes façon wok), plutôt bon. Ici l’ambiance est beaucoup moins chaleureuse que dans les précédents établissements, mais j’y ai bien mangé.
Chikoja 14 rue Sainte-Anne 75001 Paris
C’est dans ce restaurant que j’ai dîné le dimanche soir avec Loonie. A la base nous voulions aller dans un restaurant japonais (Higuma, où nous étions déjà allées lors de mon précédent séjour à Paris) et puis vu la queue qu’il y avait, on s’est rabattues sur ce restaurant coréen. Hé bien pour un restaurant choisi sur l’instant, nous avons été plutôt bien inspirées ! J’ai pris un menu avec des gyozas et un plat de nouilles au porc à la sauce soja noire. Et j’en garde un très bon souvenir. Je ne me rappelle plus combien j’ai payé, mais suis sûre que c’était moins de 15€.
Aki 11 bis rue Saint-Anne 75001 Paris
Voilà quelques temps que je voulais tester les okonomyakis, ces omelettes japonaises avec des flocons de poisson séché dessus qui bougent sous l’effet de la chaleur. C’est ainsi qu’avec Loonie et son cher et tendre, nous sommes allés dîner dans ce restaurant. Alors c’est tout petit mais on est servi rapidement et vraiment c’est très bon ! Et oui, je me suis émerveillée en regardant les flocons de bonite qui bougeaient tous seuls !
Juste en face d’Aki, vous trouverez Aki Boulangerie, une boulangerie japonaise. J’y ai acheté un petit pain sakura pour mon petit déjeuner du lendemain. Cela ressemblait un peu à une brioche fourée aux haricots rouges, avec comme un arôme cerise (je ne sais pas s’il y avait des fleurs de cerisier, ce que le nom laisse pourtant supposer…). Enfin c’était très bon, l’espace d’un petit déjeuner je suis partie au Japon, alors je vous le conseille !
Voilà pour mes petites adresses à Paris. En espérant qu’elles vous seront utiles… !
Quand je suis allée à Paris, j’ai donc rencontré June, chez qui j’ai passé quelques jours (merci !). 1er soir, pour dîner, elle a fait une tarte courgettes tomates, j’ai trouvé ça très bon, alors j’ai noté dans un coin de ma tête ce qu’il fallait pour la faire (c’est enfantin, c’est pour ça que je m’en suis rappelée) et comment procéder.
Et puis la semaine dernière, il fallait que je me prépare une gamelle puisque j’allais au sport (oui, je fais du sport avec une collègue, j’y vais 2 fois par semaine) (là c’était Pilates) et je me suis dit qu’une part de tarte ça le ferait bien. J’ai fait quelques modifications par rapport à la recette/technique de June, mais rien de bien transcendant.
Ingrédients (pour une tarte donc) :
de la pâte brisée (maison ou pas, comme vous voulez, et suffisamment pour foncer votre moule)
1 courgette 1/2 (le reste vous pouvez le manger cru avec une trempette, c’est très bon)
2 belles tomates (choisissez une variété qui ne perde pas trop de jus, mais j’ai une petite astuce sinon)
une briquette de crème (végétale ou crème fraîche, comme vous voulez, 20cl quoi)
1 oeuf
de la moutarde en grains (ça doit marcher avec de la moutarde de Dijon aussi)
Réalisation :
Préchauffer le four à 180°C (Th6). Foncer le moule à tarte avec la pâte, la piquer avec une fourchette. Faire cuire la pâte à blanc (avec des haricots sur un papier sulfurisé ou des billes de céramique) pendant 5 à 10 minutes. Sortir du four et réserver. Garder le four chaud.
Laver et découper en rondelles fines la courgette. Réserver. Faire de même avec les tomates, et réserver les tranches sur du papier absorbant (qui va donc absorber le jus des tomates et éviter que la pâte ne se détrempe).
Dans un bol, battre la crème et l’oeuf. Ajouter la moutarde (à adapter selon vos goûts et la puissance de la moutarde, j’ai mis une cuillère à soupe), saler et poivrer si besoin, bien mélanger.
Disposer les rondelles de courgette et de tomate sur la pâte à tarte en les alternant, de façon à former une rosace (genre, mais en vrac c’est joli aussi). Verser le mélange crème / œuf / moutarde sur les courgettes et les tomates.
Enfourner 30 minutes à 180°C.
C’est simple, rapide, bon et sain, que dire de plus ?
Il y a quelques temps de cela, suite à la réalisationdu 1erCthulhu au crochet, j’ai été contacté par Vonv du site tentacules.net. L’idée du mail, c’était, en gros (je résume hein, parce qu’en fait des mails on s’en est envoyés presque une dizaine), de me demander si je voulais réaliser un Cthulhu au crochet pour un concours qu’il organiserait sur son site.
J’ai trouvé ça assez rigolo que des gens dont les centres paraissent si éloignés se retrouvent pour un projet comme cela alors j’ai dit oui (pis j’ai été flattée aussi, parce que dans un sens ça voulait dire qu’il était beau mon Cthulhu, et de la part d’un passionné ça a vachement de valeur quoi).
Voici donc le petit en jeu, préparé de mes petites mains, un peu de laine et un crochet :
Oui j’aime bien faire des blagues, je vous montre le dos en premier. Ce qui vous permet de voir les ailes, c’est déjà pas si mal.
En ce qui concerne les détails techniques, il a été réalisé en Holst Garn Coast (mélange lambsool / coton) coloris Cobble (gris-vert) pour la tête, le corps et les tentacules du haut.
Les ailes et les tentacules additionnelles ont été crochetées en Mérinos d’Anny Blatt coloris Bronze.
Le tout a été crocheté avec un crochet n°3.
Les satefy eyes sont des 18mm.
Attention, on vous surveille encore du coin de l’œil…
Donc si vous êtes curieux (comme moi) ou que vous êtes passionnés du genre et que vous voulez essayer de le gagner, vous pouvez vous rendre sur la page du concours.
Il parait que c’est bientôt mon anniversaire… Il est donc temps de regarder quel petit plaisir va ponctuer cette journée ! Cette fois-ci, six petites choses dénichées sur Etsy qui m’ont particulièrement plu…
1/ Une boite à crayons, jolie comme tout, un brin rétro, un brin épurée, tout ce que j’aime ! Je suis sûre qu’elle trouverait aisément sa place au bureau…
2/ De très jolis sous-verres blancs et dorés. Le lot comprend deux designs : des pois blancs sur fond doré, et des branches fleuries dorées sur fond blanc.
3/ Un joli tissu impression pétales dans les tons de rose et de rouge, pour me faire une housse pour mon kindle !
4/ Une affiche à message, parce que celui-ci j’ai un peu tendance à l’oublier (et puis cette couleur corail et ces typos, c’est joli non ?).
5/ Du papier à origami, pour pouvoir faire, entre autres, de jolis nœuds !Reçu pour mes 29 ans, merci !
6/ Une housse de coussin avec des papillons, je suis sure que ça irait parfaitement bien avec mon canapé et mes rideaux…Reçu pour mes 29 ans, merci !
Une de mes orchidées, contre toute attente, a l’air décidée à refleurir cette année…
De petites pousses ont fait leur apparition pendant que j’étais à Paris, et c’est avec ravissement que je les ai découvertes à mon retour.
Pour la peine, je croirais presque que l’autre orchidée pourrait refleurir elle aussi (mais pour l’instant elle fait des feuilles, on ne peut pas tout avoir)…
En fait c’est à ce moment là que les péripéties commencent, pour ne pas changer(et s’arrêtent, fort heureusement). Je crois bien que ma réputation de Joe la Poisse n’est pas prête de faillir vous voyez. L’avantage, pour une fois, c’est que cela s’est limité à l’avion et que ce n’était pas bien méchant (la preuve, je suis toujours en vie). Mais ça méritait un petit article quand même.
Samedi 13 donc, un taxi vient me chercher pour m’amener à l’aéroport avec mes valises. Le trajet se passe bien, on arrive beaucoup plus rapidement que je me l’imaginais, j’avais donc du temps pour aller tranquillement m’enregistrer, faire toutes mes petites affaires.
Je vais donc au comptoir d’enregistrement, je dépose mon bagage en soute et on m’annonce que mon vol va avoir du retard, environ 15 minutes. Pas de problème, ça me laisse le temps d’aller faire du lèche vitrines et de boire un thé, tout va bien. Quelques minutes après mon enregistrement, je regarde les panneaux et en fait mon vol aura bien plus de retard que 15minutes. D’ailleurs j’ai reçu un sms me disant que mon vol décolle à 11h15 au lieu de 10h25.
Pas grave, je continue à crapahuter dans l’aéroport et puis je me pose sur un siège, les panneaux de renseignements juste devant pour vérifier de temps en temps, et je potasse mes guides.
Un peu avant 10h30, je me dirige vers les contrôles pour accéder à la salle d’embarquement. Bien entendu j’ai oublié une bouteille d’eau dans mon sac à main, donc on fouille mon sac, mais je reste que peu de temps. A environ 10h40, je suis dans la salle d’embarquement, il y a une petite dizaine de personnes, tout va bien.
Que je crois.
Parce que je regarde un peu plus attentivement le panneau, et je vois « embarquement terminé » avec une mention comme quoi l’avion a décollé. Je reste un peu circonspecte, je me dis que j’ai dû me tromper, et pourtant c’est bien la bonne salle, le bon numéro de vol, tout ça. Les gens qui étaient installés dans la même salle que moi regardent eux aussi le panneau (ça doit attiser la curiosité d’avoir quelqu’un qui reste pité devant pendant 5 bonnes minutes et se déconfit au fur et à mesure), ils pestent, ils râlent et font machine arrière.
Je décide de les suivre, je ne comprends pas ce qui a bien pu se passer.
Donc machine arrière, tout le monde repart vers les espaces d’enregistrement et les comptoirs de la compagnie. Je marche moins vite qu’eux, de toute façon si j’ai raté mon vol, à quoi bon courir ? Je demande plusieurs fois des explications, et puis au bout d’un moment une hôtesse me dit cette phrase incroyable :
Ah mais il ne faut pas se fier aux affichages, votre vol est bien parti à 10h30 puisqu’on a réussi à limiter le retard. On a fait des annonces au micro vous savez.
Alors déjà, petit un : si on ne peut pas se fier aux affichages, à quoi doit on se fier ? Et puis petit deux : quiconque a déjà pris l’avion à Toulouse sait très bien qu’on n’entend rien des annonces micro. Et enfin petit trois : pourquoi j’ai pas reçu un sms me disant que finalement mon vol partirait à 10h30 ?
Bref, j’ai raté mon vol(c’était ma hantise, eh bien c’est bon, c’est fait) et il faut que j’aille au comptoir du service client. Où il y a une dizaine de personnes en train de beugler donc. J’attends patiemment. Au bout d’un moment, on me demande ce que j’ai. J’explique calmement mon cas alors qu’il y a la dizaine de personnes remontées comme des pendules qui sont en train d’assassiner verbalement l’hôtesse juste à côté, et je précise que bon, il y a eu cafouillage des deux côtés on est d’accord (diplomatie un jour…), mais que moi si on me met sur le prochain vol ça me va et on n’en parle plus (et comme ça je pourrai aller récupérer ma valise qui m’attend sagement en bas, la réenregistrer en bagage soute et surtout je vais pouvoir m’acheter un truc et manger) (diplomatie certes, mais il ne faut pas perdre de vue les fondamentaux quand même).
Donc finalement, il y a le responsable du service qui vient me voir (alors qu’à côté la pauvre hôtesse est en train de subir la mauvaise humeur du groupe et qu’elle commence à perdre patience) (mes respects les plus sincères à cette dame qui franchement a entendu des menaces et propos pas très jolis tout en restant d’un professionnalisme presque stoïque), à qui je réexplique calmement mon cas et qui me propose, tranquillement, de me placer sur le vol suivant, mais vous voulez quelle place, oh ben je vous mets sur une rangée vide, vous choisirez comme ça (très bien on fait comme ça). Il me réédite donc mon billet, me souhaite bon voyage.
Je me mets un peu sur le côté pour ranger mes affaires et récupérer mon sac cabine pour aller chercher ma valise (oui, celle qui a attendu 3/4 d’heure en bas, tranquillement, et que j’étais bien contente de retrouver), et le responsable s’occupe des autres passagers qui râlent depuis presque une heure, en montant en pression comme des cocottes minutes. Et c’est là que j’ai entendu qu’eux, vu comment c’était parti, non seulement ils n’auraient pas de vol avant 16h, mais en plus ils allaient devoir s’acquitter de 180€ de franchise pour le changement du billet. Là d’un coup, ça les a bien calmés.
Moralité : rester calme et courtois, ça paye.
Et donc après, tout s’est bien passé, j’ai effectivement réenregistré mon bagage en soute, je suis allée me chercher un truc à manger, j’ai mangé et je suis bien partie sur le vol d’après, celui de 13h30 (juste 3h plus tard que l’heure initiale donc).
Le retour était moins sport, mon vol a juste eu 30 minutes de retard, j’ai eu le droit à une fouille corporelle et fouille de mon sac cabine (Totue doit mal passer au scanner), j’ai croisé Yves Lecoq dans l’aérogare et j’ai pris le même vol que Sonia Rolland.
Mais au moins, ça fait des anecdotes à raconter (et puis à force, je m’habitue je crois). La prochaine fois, on parlera bonnes adresses car même si c’est loin d’être exhaustif (très loin même), des fois c’est pratique quand même.
Cette recette c’est un peu un mixe entre celle d’une fiche-cuisine du Elle et celle de June, le tout un peu revu à ma sauce (c’est à dire avec ce qu’il y avait dans le réfrigérateur). C’est une recette très simple, une solution de facilité, un peu comme ce jean fétiche qu’on enfile quand on ne sait plus quoi mettre…
Ingrédients (pour 2 bols) :
2 belles courgettes (environ 500g)
1 cube de bouillon (ou du bouillon maison, au choix)
1 gousse d’ail (ou 2, si on aime beaucoup l’ail, comme moi)
1 belle cuillère à soupe de mascarpone (ou 2, si on est gourmand, comme moi)
1 filet d’huile d’olive
une tranche de pain aux céréales (à émietter au fond du bol, facultatif)
sel et poivre
Réalisation :
Rincer les courgettes, les peler en laissant une lanière de peau sur deux et couper en rondelles d’environ 1cm.
Mettre les courgettes dans une casserole et couvrir d’eau (ou de bouillon si vous n’utilisez pas la tablette mais du bouillon maison). Ajouter la gousse d’ail pelée et coupée en lamelles et le cube de bouillon émietté.
Porter à ébullition et laisser cuire environ 10 à 15 minutes, les courgettes doivent être très tendres.
Retirer du feu, mettre dans le blender, ajouter le mascarpone et mixer jusqu’à l’obtention de la consistance voulue.
Servir aussitôt dans des bols avec du pain et un filet d’huile d’olive. Saler et poivrer si besoin.
Une recette très simple, rapide, qu’il est possible de customiser en fonction de ses envies et de ce qu’il y a à disposition : on peut y ajouter de la ciboulette ou un peu de curry, remplacer le mascarpone par de la Vache qui rit ou du Kiri par exemple.
Et je suis sure que froide (et sans le pain) elle sera parfaite pour les soirées d’été, en remplacement du sempiternel gaspacho !
Je me poste là, je prends ma photo. J’ai à la fois l’impression de déranger et d’être invisible, comme à chaque fois que je regarde les gens.
Je ne regarde pas les gens pour les critiquer ou pour me moquer, je regarde les gens pour m’inventer des histoires. Je me demande qui ils sont, d’où ils viennent, s’ils se connaissent. Les inconnus me passionnent, ils sont une distraction inépuisable.
Par exemple, ces deux femmes là qui font leurs offrandes, est-ce qu’elles sont venues ensemble ? Est-ce qu’elles sont de la même famille ? Et leur visage grave, à quoi est-ce dû ?
Peut être sont-elles mère et fille qui viennent rendre hommage à un disparu.
Peut être sont-elles tante et nièce qui viennent prier pour un événement important, pour un mariage heureux par exemple.
Peut être sont-elles amies et partagent un rite religieux ensemble, afin d’avoir la protection des divinités.
Peut être qu’elles ne se connaissent pas et qu’elles voudraient juste un peu d’intimité pour se recueillir, pour une fois.
Je ne sais jamais qui sont ces gens que je regarde, sauf s’ils viennent me parler. Je ne sais jamais ce qu’ils deviennent.
Je ne veux pas savoir, parce que cela permet à mon imagination de s’exprimer.
Mais ces gens que je regarde, se doutent-ils qu’ils nourrissent mon imaginaire et renforcent ma curiosité du genre humain ? J’en doute fort. Et pourtant, tout inconnus qu’ils sont pour moi, ils sont, bien malgré eux, une part intégrante de ma vie. Des instants qui me rappellent combien les liens entre humains sont complexes et pourtant si beaux. Et dans ce cas précis, cela me rappelle aussi combien nos liens avec le divin sont complexes et insondables.
D’ailleurs, je dois y aller, c’est à mon tour de participer au rituel. Et peut être que, quand je repasserai ici, il y aura quelqu’un qui me prendra en photo et s’interrogera avec bienveillance comme moi…