La semaine dernière, j’ai du me rendre à Paris pour raisons professionnelles. Et si j’en ai profité pour voir des amis (pas tous, ni autant que je le voulais), j’avoue que la perspective du voyage me stressait un peu, notamment parce que tous les midis je devais aller au restaurant avec des gens que je ne connaissais pas, alors que je ne connais pas du tout Paris (enfin d’un point de vue touristique mais c’est pas pareil).
Inutile de dire que je n’avais donc aucune idée d’où j’allais bien pouvoir les emmener. Inutile de dire que, de surcroit, je n’avais aucun point de repère à Paris, et que donc ne serait-ce que pour faire le trajet entre mon hôtel et le lieu où je devais me rendre, j’étais un peu fébrile. Ah, et je n’avais « que » deux semaines pour préparer mon périple (ambiance, moi qui aime tout peaufiner trois plombes à l’avance).
Un seul remède à ça : l’or-ga-ni-sa-tion. De toute façon, c’est la seule chose qui pouvait un tant soit peu m’apaiser. Alors j’ai essayé de procéder de manière méthodique…
Déjà, s’entourer de bons basiques pour assurer le principal et essayer d’agrémenter son séjour :
J’ai donc embarqué, feuilleté et annoté deux guides de Paris, un Hachette et un Lonely Planet. Si j’ai trouvé que le plan du premier était plus facile à détacher et à trimballer que celui du second, côté appréciation du contenu c’était plutôt l’inverse. De toute façon j’aime beaucoup les guides du Lonely Planet (et leur site web aussi, super pratique) (même si parfois je trouve qu’on n’a pas tout à fait les mêmes critères pour définir « bon marché »), j’aime leur structure, le ton, tout ça (d’ailleurs pour préparer feu mon voyage au Japon, c’est le Lonely Planet que j’avais utilisé). C’est donc lui qui a élu domicile dans mon sac à main pendant pratiquement toute la semaine.
Ensuite, je me suis un peu reposée sur un collègue est parti en repérage pour voir les restaurants qui rentraient dans le budget et qui n’étaient pas trop loin du lieu où je travaillais (et, lui, il connaît bien Paris, heureusement). Il est revenu avec presque une dizaine de cartes de visites de restaurants, j’avais de quoi faire mon choix. Avant de partir j’ai regardé les critiques sur Yelp et une fois sur place, j’ai plutôt recouru à l’appli Tripadvisor sur mon téléphone (quand il voulait bien fonctionner, mais là est un autre problème) (bientôt résolu d’ailleurs) (quel teasing de folie…). Au final, mis à part le premier restaurant qui n’a pas été une réussite à mon goût (mais mes convives l’ont trouvé très bien), j’ai pu trouver des endroits sympas sans difficulté (on en reparle bientôt).
Et pour la partie « gestion du sens de l’orientation qui n’a rien d’un sens dans mon cas », j’ai recouru au plan du Hachette et, quand je ne le trouvais pas dans les méandres de mon sac, à l’application Google Maps (est-il besoin de la présenter ?). Et je ne me suis pas perdue une seule fois (peut être aussi parce que je me suis beaucoup reposée sur les amis avec qui je crapahutais pour me guider, j’en conviens) (mais c’est toujours plus agréable que d’avoir en permanence le nez sur son écran de smartphone).
J’ai même aidé des touristes à se repérer !
A partir de là, une fois bien équipée avec mes applications dans le smartphone, les guides, plans et autres cartes dans le sac, j’ai pu préparer mes valises (merci à la collègue qui m’a prêtée la valise à roulette, sans elle j’aurais perdu mon dos je crois) et réserver le taxi pour partir le lendemain. Et ce n’était que le début des péripéties…
To be continued…
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