En ce moment, je suis dans un état d’esprit proche de celui des vacances (et pourtant j’en suis loin !) : je lis beaucoup, je flemmarde au soleil quand je peux et je me repose dès que j’ai un instant de libre. Le week end, je fonctionne au ralenti, au gré de mes envies…
Je prends plus de temps pour moi, pour faire ce qui me fait plaisir et me détendre. Et je fais même des choses que je n’avais plus fait depuis longtemps : mettre du vernis !
J’aime bien avoir les ongles vernis. Je trouve que c’est joli. Du coup je me demande bien pourquoi je ne fais pas plus souvent… Peut être parce que j’ai du mal à choisir la couleur qui me fait le plus envie ?
Je vais peut être commencer à réfléchir aux prochaines combinaisons tiens…
Sur les mains : Mavala n°160, Lamé Gold Sur les pieds : Mavala n° 32, Bangkok Jean Levi’s 02570 Storm Down Tongs Giseh Birkenstock
Je ne me rappelle plus à partir de quand j’ai commencé à adorer les jeans. Une chose est sûre c’est que depuis, le jean a une place importante dans ma garde robe.
Adolescente, je ne jurais que par mon Levi’s 565. C’était un jean sans taille, taille basse, sans poches à l’arrière, de forme droite. Je l’ai usé jusqu’à la trame, jusqu’à ce qu’il craque et se troue tant je l’avais porté.
Ensuite, j’ai porté le Levi’s coutures tournantes (mais si, rappelez vous, le truc impossible à repasser !). Les coutures tournaient tellement bien que j’avais la couture qui passait sur mes genoux. Je ne connaissais personne à l’époque qui en portait. C’était un peu ma marque de fabrique.
Pendant un temps, j’ai laissé de côté les Levi’s qui me semblaient quand même assez chers. Je me suis tournée vers les Lee, et j’ai commencé à porter des formes bootcut.
Et puis, je suis allée chez ma copine Nad en Bretagne. Pour son anniversaire, elle a eu, entre autres, deux jeans. Deux Levi’s il me semble. Dont un me plaisait particulièrement, avec un zip sur le côté. Une forme droite sur la jambe mais qui emboîte bien les hanches.
A Toulouse, je l’ai trouvé dans la petite boutique à côté de chez moi. J’ai hésité. Je l’ai essayé plusieurs fois. J’étais persuadée qu’avec mes formes, il ne m’allait pas. Et puis je me suis dit que je m’en fichais, je l’aimais bien moi ce jean, donc je me le suis acheté.
Je ne l’ai plus quitté depuis. Tellement qu’il a fini comme mon 565 il y a peu. Déchiré car trop usé.
Sauf qu’avec les Curve ID, c’est maintenant assez difficile de le trouver. Il n’y en avait plus à la boutique. Sur les 3 Suisses, il n’y avait plus ma taille. Alors j’ai cherché. Un petit moment d’ailleurs.
Et puis, je l’ai retrouvé là (le site ne paye pas de mine, mais il y a pas mal de choix et la livraison est très rapide).
Mon Levi’s 02570, coloris Storm down, un bleu un peu jauni, très très joli. Et puis il y avait le même, dans un autre coloris. Et puis il y avait un 025702. C’était le dernier jour des soldes, j’ai pris les trois.
Voilà, j’ai de nouveau mon jean fétiche, tout beau, tout neuf. Je suis contente.
Comme quoi, un jean fétiche ça met beaucoup de sourire dans un bout de tissu ! En espérant que je n’aurais pas les mêmes déconvenues qu’avec mes baskets fétiches qui ont rendu l’âme en 6 mois…
A vous maintenant de me raconter votre pièce fétiche…
Roger, c’est un chat qui se balade dans ma résidence. Il ne s’appelle pas Roger. Je ne sais pas comment il s’appelle. Mais quand j’arrive vers lui et que je l’appelle Roger, il vient.
Alors pour moi, c’est Roger.
Roger, il aime ma voiture. Souvent il se couche sur le capot ou dessous. Quand il fait son tour de la résidence, il vient systématiquement faire le tour de ma voiture. C’est peut être parce qu’elle est rouge qu’il l’aime. Ou alors c’est un amateur d’italiennes.
Souvent quand je pars le matin, il sort de sous la voiture, il vient me voir, je lui dis bonjour et je lui souhaite une bonne journée. Alors il s’écarte, il va sur le talus et il me regarde partir.
Parfois quand je rentre le soir, il est au portail, il suit la voiture jusqu’à ce que je me gare et que je coupe le moteur et, quand je sors, il est là. Alors je demande à Roger s’il a passé une bonne journée et il me raccompagne jusqu’à la porte du bâtiment. Puis il retourne à ses occupations.
L’autre jour, j’étais au téléphone avec un collègue en arrêt maladie. Je me suis postée sur le balcon, j’ai vu Roger en train de jouer avec un autre chat, le Roux. Roger j’en parle souvent, mon père en a entendu parler, certains de mes amis aussi. D’ailleurs, ce jour là, j’en ai parlé à mon collègue quand il m’a demandé ce que je faisais. Je lui ai dit « je regarde Roger ». Car certains de mes collègues « connaissent » Roger.
Roger, ce n’est pas mon chat. Mais Roger fait singulièrement partie de ma vie, et il me rend souvent des journées parfois difficiles un peu plus douces.
Voilà quelque temps que je n’ai plus de chat, que je vis sans chat. Roger, ce n’est pas mon chat, mais un peu quand même. Il se passe rarement une semaine sans que je ne le voie.
Alors comme Roger est un compagnon discret mais présent, affectueux quand il le faut et rigolo aussi parfois, j’ai pris la liberté de le photographier et de faire les présentations.
Donc, lui, c’est Roger, mon chat à temps partiel, mais surtout quand il en a envie.
Il y a peu, il y avait un chou fleur dans ma cuisine.
J’aime bien le chou fleur. Déjà parce que je trouve que c’est joli ces petites fleurettes en bouquet serré. Ensuite parce que je trouve que c’est très bon, aussi bien cru que cuit.
L’inconvénient du chou fleur, c’est que c’est un peu gros. Et que du coup, quand j’en achète un, j’en mange pendant toute la semaine. Alors il faut que je trouve des façons différentes de l’assaisonner et de le cuisiner.
Bien sûr, il y a le fameux gratin de chou fleur, ou encore le chou fleur à la vapeur.
Mais j’aime bien le manger cru aussi, avec une petite trempette, une sauce un peu épaisse dans laquelle tremper les fleurettes. Cette façon de manger a toutes mes faveurs puisque je préfère picorer plutôt que de me mettre à table pour un classique « entrée-plat-dessert ».
Pas de yaourt ou quoi pour faire un dip au curry.
Et puis là, l’idée. Une mayonnaise.
« Nan mais tu rigoles, faire une mayonnaise à 21h, alors que tu n’as jamais réussi à en faire une ? » « J’essaie quand même » (oui, je me parle toute seule)
Je sors mes œufs, la moutarde, le batteur électrique. L’huile d’olive est déjà à portée de main.
« Je vais peut être pas en faire 25 tonnes quand même, il n’y a que moi pour en manger »
Je récupère un jaune d’œuf, j’y ajoute un peu de moutarde, je mélange (ça c’est l’astuce de mon papa) (et dans le Elle à Table, ils disent qu’il faut faire comme ça aussi) (alors j’écoute, parfois je suis docile).
J’attrape le batteur de la main gauche, l’huile dans la main droite, mais en fait non, ça va pas le faire. Je pose la bouteille d’huile avant de faire un carnage.
Le batteur dans la main droite, l’huile dans la main gauche.
J’appuie sur le bouton.
Le batteur n’est pas branché.
Je repose tout, je branche le batteur, batteur dans la main gauche, non la main droite, huile dans la main gauche.
J’appuie sur le bouton. J’ai bien cru que j’allais décorer ma cuisine avec des petits pois jaunes. Mais non. Le bol lui, ça le fait vibrer le batteur, mais le jaune d’œuf et la moutarde sont maintenant intimes.
C’est là que je dois verser l’huile en mince filet, non ? Oh, je mélange encore un peu. Et puis en fait si, je verse un peu.
Il y en a assez là ? Non c’est pas encore ça, encore un peu.
Au pire, ça me fera un masque pour mes cheveux.
Ah mais en fait, ça commence à ressembler à quelque chose. On dirait même que ça s’émulsionne comme il faut…
Parfois le bonheur tient à peu de choses : un petit rayon de soleil de bon matin, un petit thé sur le balcon, un peu de douceur arrivé là on ne sait trop comment…
Et une journée qui commence sous le signe des petits plaisirs accumulés comme autant de trésors…
L’été, j’aime bien changer de routine de soins. Avec le soleil ma peau a besoin de plus d’attentions : la peau est plus sèche sur le corps, celle du visage a tendance à être plus grasse. Et puis en été, on peut s’offrir quelques petites folies pour mettre des paillettes dans le quotidien, pour s’envelopper de parfums qui fond voyager.
Voilà mon petit butin, l’ensemble ayant été acheté sur easy parapharmacie :
Alors de gauche à droite:
La crème pour les pieds ultra réconfortante Rêve de Miel de Nuxe. L’été, avec les sandales et la chaleur, mes petits petons s’abîment bien vite. Pour contrer cela, une bonne couche de crème avant d’aller dormir permet à mes pieds de garder de la douceur !
L’huile Prodigieuse Or de Nuxe. Le produit incontournable de l’été selon moi, qui est un peu le couteau suisse de la salle de bains en été. L’huile nourrit la peau et les cheveux, en les illuminant de paillettes et en les parfumant de ce sillage si caractéristique. C’est la première année que je prends la version pailletée, d’habitude je prends la « normale », mais j’aime bien les paillettes, ça change, c’est joli sur une peau hâlée.
L’anthelios AC SPF 30 de la Roche-Posay. C’est un soin solaire matifiant spécial pour les peaux à problèmes (c’est à dire grasses avec des comédons). J’en ai entendu parler dans le Elle, je me suis dit que je pouvais bien essayer pour voir. C’est un fluide qui ne laisse pas de traces blanches et qui matifie plutôt bien. Par contre, pas de miracle en cas de grosse chaleur, ce qui me semble assez normal !
Le baume lèvres Rêve de Miel de Nuxe. Je ne connaissais pas non plus, mais je voulais l’essayer depuis un moment. C’est un baume très épais et gras, je l’utilise donc le soir, avant de me coucher, en couche épaisse. Et le matin, mes lèvres sont toutes douces, prêtes à accueillir le rouge à lèvres !
Le Sérozinc de la Roche Posay, l’incontournable de ma routine de soins depuis un moment. C’est un brumisateur qui est pensé pour aider la peau à cicatriser et à lutter contre les comédons. Je précise que c’est sur ce site web que j’ai trouvé le prix le plus imbattable pour ce produit (moins de 5€).
La gelée de douche à la pulpe de litchi Bio beauté by Nuxe, une petite curiosité que j’ai voulu essayer. Je trouve que le parfum de litchi est très discret, ce qui est agréable. Et j’apprécie surtout que la gelée n’assèche pas ma peau !
Le shampoing purifiant Bio beauté by Nuxe. J’ai bientôt fini mon shampoing purifiant bio d’une autre marque et je cherchais autre chose, moins parfumé, plus léger aussi. Je ne l’ai essayé qu’une seule fois pour l’instant, mais je trouve qu’il fait bien son travail : mes cheveux graissent moins vites, sont plus brillants je trouve. A voir sur la durée !
Lesgélules Oenobiol solaire tolérance, fidèle partenaire depuis quelques années. Je trouve que ma peau réagit mieux lorsqu’elle est exposée. Je précise que je mets de la crème, les gélules n’apportant que des nutriments à la peau, en aucun cas un filtre solaire !
Voilà pour mes petits achats pour l’été ! Et vous, vous changez vos habitudes beauté en été ? Quels sont vos produits chouchous ?
Ce livre, si je n’en avais pas lu un bon article, je crois bien que je ne me serais jamais arrêtée dessus tant la couverture est sombre et oppressante. Et pourtant, quel roman palpitant !
L’histoire commence à Monte-Carlo. Une demoiselle de compagnie rencontre M. de Winter, le propriétaire de Manderley, une somptueuse demeure de l’ouest de l’Angleterre. Lui qui semblait accablé par le décès de sa première femme, Rebecca, retrouve peu à peu le sourire et le goût de vivre auprès de la narratrice, la jeune demoiselle de compagnie qui devient rapidement la nouvelle Madame de Winter.
Pourtant la nouvelle épouse devra, dès son arrivée à Manderley, composer avec le souvenir de la défunte 1ère épouse. Commence ainsi une lutte inégale entre la jeune femme inexpérimentée, timide et angoissée, et Rebecca qui exerce toujours une influence notable dans la propriété, sur ses habitants et les connaissances, plus d’un an après sa disparition. Une épreuve du feu en somme pour la jeune mariée et le couple que le livre raconte, avec toutes les douleurs que cela implique (page 11)…
Je m’en aperçois à son air soudain vacant, perdu, son cher visage déserté de toute expression, comme lavé par une invisible main et devenu un masque, une froide chose sculptée, toujours belle mais sans vie. Il fume alors sans arrêt en parlant avec animation de n’importe quoi, saisissant le premier sujet de conversation comme un dérivatif à son chagrin. On dit que les humains sortent meilleurs et plus forts de la souffrance et que, pour progresser en ce monde ou en tout autre, il faut subir l’épreuve du feu. Nous avons tous deux connu la peur, la solitude et une grande détresse. Je crois que l’heure de l’épreuve sonne dans toutes les existences. Nous avons tous notre démon particulier qui nous chevauche et nous tourmente et il faut bien finir par le combattre. Nous avons vaincu le nôtre; du moins nous le croyons.
C’est un roman qui parle de jalousie impossible (comment expliquer la jalousie envers une personne décédée ?), de volonté de bien faire, de mensonges et surtout d’angoisse. L’atmosphère est pesante, morbide presque, et les rebondissements ne manquent pas.
Si vous aimez les romans haletants, qui tourmentent un peu et sont étonnants, Rebecca est fait pour vous. Moi je l’ai lu en une journée !
J’ai toujours aimé les articles de papeterie. Depuis toute petite, j’aime les stylos plumes, les jolis papiers, les stickers, les paillettes. J’ai souvent fait les yeux doux à mes parents pour qu’ils m’offrent un journal intime un peu joli (j’en avais un rose, les pages étaient parfumées !) et par la suite, avec mon argent de poche, entre deux vernis, je m’achetais des crayons à encre gel pailletée (je me rappelle avoir envoyé une carte à mon frère et à ma belle sœur écrite en bleu et rose pailleté 🙂 ), de belles cartes postales, etc. A l’époque, l’écriture était encore le moyen privilégié pour donner des nouvelles (et parfois, en recevoir).
Avec l’avènement de « l’âge adulte » et surtout des premiers salaires, j’ai quelque peu élargi le spectre de mes objets de convoitise (aux loisirs créatifs tels que le tricot par exemple) mais je continuais à passer 3 heures dans les papeteries (pour envoyer de jolis courriers depuis le Canada, déjà à Poppy, mais aussi à ma famille) ou à fouiner sur Internet à la recherche de beaux papiers et consorts.
Tout cela pour dire que je ne sais plus comment je suis arrivée sur la boutique Anyday Lovely, mais que j’ai tout de suite adoré les produits proposés. Il n’y a pas 23 tonnes de choix, mais tous les produits me semblent sélectionnés avec beaucoup de goût, une belle sélection de couleurs, de designs, de motifs.
Du coup, en cette période de soldes, je me suis offert un petit plaisir. J’ai fouiné, cherché, mis plein d’articles dans mon panier, j’ai comparé, j’ai réfléchi.
J’ai donc fait une petite commande, et je me suis acheté :
du papier à lettres (on n’a jamais trop de joli papier à lettres, et puis ça permet de varier !)
de jolis trombones tortues (je pensais m’en servir pour l’un des smash books, à voir) (de toute façon c’est joli, j’aime les tortues, donc c’est forcément un bon achat)
un joli rouleau de scotch (là aussi pour le cahier d’inspiration, mais peut être aussi pour le smash book)
un très très beau journal intime dont je suis complètement gaga (cf. photos ci-dessous)
Résultat des courses ? 20€ très bien dépensés, frais de port inclus. Le tout est arrivé en deux jours chez moi, bien emballé, avec plein de jolies couleurs. Un paquet mignon et girly comme je les aime !
Et donc, mon coup de cœur de la commande, le (petit) journal intime ! Il est vraiment très très réussi, je l’aime beaucoup beaucoup.
En fait, le plus chouette dans ce journal intime, c’est l’intérieur avec tous ces jolis dessins et designs !
Connaissiez-vous cette boutique ? Si vous ne l’avez pas encore découverte, je vous la conseille, il y a plein de choses très chouettes dedans !
Ce livre j’en ai entendu parler en lisant un article dans Psychologies magazine. Ce n’est pourtant pas un livre de développement personnel, c’est bel et bien un roman, captivant, rythmé. Comme je suis contente d’avoir découpé l’article et collé dans mon cahier d’inspirations !
C’est l’histoire de Luis, un jeune garçon argentin métissé qui vit avec ses parents et ses frères. Il est un peu turbulent d’ailleurs il tombe d’une échelle, dans le coma et se réveille bientôt, curieux et amoureux de la peinture. Un autre drame, bien plus violent survient peu de temps après : sa mère, une indienne quechua, décède. Luis est terrassé de chagrin, tant qu’il n’accepte pas l’inacceptable pour lui, à savoir la mort de sa maman. Il part donc à sa recherche dans les montagnes du Tiahuanaco, première étape d’un long périple pendant lequel il rencontrera plusieurs guides, à commencer par El Chura, qui tous l’initieront et l’accompagneront à leur manière à découvrir les sept plumes de l’aigle.
Un petit extrait, pour le plaisir (difficile de choisir d’ailleurs ! p17) :
Car les Indiens distinguent deux sortes de souvenirs : les froids, et les chauds, qu’ils appellent mémoires. Les souvenirs froids sont faits d’informations. Ils disent qu’ils savent, rien de plus. Qui dit que deux et deux font quatre ? Un souvenir froid. Les civilisés ont la religion de ces sortes de souvenirs. Ils les cultivent. Ils les accumulent. Ils savent faire d’eux des outils redoutables. Les primitifs les utilisent volontiers, mais ne les estiment pas plus que des traces mortes. Ils préfèrent chaudes, les instants survivants du passé qu’ils nous arrive d’évoquer et qui viennent à nous comme ils sont, avec leur poids de douleurs ou leurs frémissements d’allégresse, avec leurs larmes, leurs parfums. La tête se souvient, les sens ont des mémoires. Le corps, de haut en bas, des orteils aux cheveux, est un village de mémoires. Peupler ce village de mémoires alliées, afin que la vie soit bien défendue et servie, voilà selon l’école indienne la meilleure façon de construire un homme. L’encombrer de savoir inutile, de croque-mitaines, d’inquisiteurs, mère de Dieu ! C’est le nourrir d’ordures.
J’ai adoré ce livre. Vraiment. Je l’ai tellement aimé que je l’ai dévoré en une journée, d’abord au soleil sur le balcon, puis dans mon bain, etc. Dimanche, je ne l’ai pas lâché, ou presque. C’est un roman qui ressemble à un conte, quelque part entre l’Alchimiste de Paulo Coelho et Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estès (pour les contes, par pour la partie analyse).
Je ne suis pas particulièrement attirée par les civilisations d’Amérique du Sud et je connais peu les mythes et contes de ces contrées, mais ce roman m’a plongée dans une ambiance de montagnes, de sable, de forêts denses, de méditation, de rencontres avec les esprits… Un voyage initiatique comme je rêverais d’en faire !
Parfait pour les jours à la plage, les coups de mou, les jours où on a envie de partir du bon pied, où on ne sait pas quoi faire, où on veut s’évader du quotidien.
Bref.
Parfait !
Voilà quelques temps que je dois refaire mon stock de produits pour le visage : plus de sérums, plus de lotion et le nettoyant qui arrivait à sa fin, il était temps que je me motive ! J’ai longuement hésité quant au site que j’allais choisir, si je reprenais des cosmétiques asiatiques ou pas. Et puis je ne sais plus vraiment pourquoi, mais j’en suis arrivée à fureter sur Sasa, à remplir un petit panier, et voilà !
C’est une petite commande parce que pour une fois il n’y a pas grand chose en fait. Par contre, j’ai oublié d’acheter la moitié de ce que je voulais acheter, donc à mon avis il y en aura une autre bientôt… Mais que je vous présente tout ce petit monde !
A gauche, deux flacons Tamagohada Daily foaming wash d’Hadalabo aux AHA et BHA. Sasha en parle souvent sur son blog Les beautés testent, je voulais me faire une idée. J’aime bien le conditionnement en flacon pompe, super pratique. J’en ai entamé un, je ferai une revue après l’avoir utilisé quelques temps.
Le flacon vert, c’est le Natural Juju Moisture Aloe Toner de Juju cosmetics. C’est une lotion à l’aloe vera. Je pense qu’avec le soleil (enfin, si on arrive à le voir plus d’une journée en continu quoi…) ça fera du bien à ma peau sensible et grasse, qui a bien besoin de douceur. Entamé lui aussi, revue à venir.
Le petit œuf c’est l’Eggpore tightening pack de Tony Moly. C’est un masque qui a pour objectif de réduire les pores. J’avoue que je l’ai pris par curiosité, parce qu’il me reste quand même pas mal de masques de ma collection. Je ne l’ai pas encore utilisé.
La petite pêche, c’est une crème pour les mains anti-âge. Précisément, c’est la Peach anti-aging hand cream de Tony Moly. Je pense l’emmener au bureau puisque celles de mon sac et que j’utilise chez moi contiennent encore du produit. Ça mettra un peu de vie dans mon bureau tout moche (et un peu de féminité dans un monde masculin).
A côté, la Vitacrème B12 dont j’ai entendu beaucoup de bien et qui donc m’intriguait. Elle est recommandée en crème de nuit, mais je pense plutôt l’utiliser sur le corps. A suivre.
Dans la catégorie accessoires, il n’y a que des choses qui servent au nettoyage du visage. Aux deux extrémités, un cleansing pad (le bleu) et une cleasing brush (la rose). Ce sont des petites brosses en silicone. La bleue convient pour tout le visage, la rose « s’enfile » sur un doigt et est parfaite pour le nez. J’ai essayé les deux (une seule fois pour l’instant), les picots en silicone sont doux et agréables à utiliser. Si ce genre d’accessoires vous intrigue, je vous renvoie à l’article de Sasha sur le sujet, très bien fait.
Au milieu, c’est une konjac ! Alors ça aussi c’est à cause de Sasha qui s’extasie sur la sienne, qui dit que ça lui fait la peau douce et que c’est pratique pour enlever les masques. La konjac est une éponge assez gélatineuse. Les japonais apprécient beaucoup cette plante, y compris à la dégustation.
Voilà pour cette petite commande qui m’amuse déjà beaucoup et qui va me permettre, je l’espère, de trouver ma routine peau nette très vite !