Lorsque j’ai commencé ce livre, je ne connaissais illustrement rien aux différentes théories, idées ou pratiques en termes de psychanalyse. Je ne m’y suis jamais vraiment intéressée à vrai dire. J’ai seulement commencé à appréhender la psychanalyse lorsque j’ai moi-même poussé la porte du cabinet d’un thérapeute, qui me suit depuis 3 ans maintenant. Autant confesser tout de suite que mon savoir dans le domaine est plus que limité.
Inutile donc de préciser que je ne connaissais Lacan que de nom et que je ne savais rien des débats sulfureux qui entourent l’homme, ses théories ou la manière dont il conduisait ses analyses.
Ce livre, c’est l’histoire de Gérard Haddad, de son mal être qui l’habite depuis sa plus tendre enfance, de son parcours professionnel et privé, et, bien entendu, de son analyse avec le docteur Lacan, qui durera 11 ans et à l’issue de laquelle Haddad deviendra lui-même analyste.
Le récit est assez frais, un peu comme une auto-biographie que l’on aurait déguindée (p211).
L’agitation du vieil homme, blanchi sous le harnais de cet étrange métier, me surprenait une fois de plus. Jamais, jusqu’à son dernier jour, sa pratique ne devint routine. Il y était si totalement impliqué, identifié. De tels souvenirs, aujourd’hui encore, soulèvent en moi le pénible sentiment de ma radicale insuffisance.
Lacan, cette fois, m’avait franchement ouvert la porte tout en allumant le feu orange de la prudence. J’en étais plus embarrassé que satisfait. Peut être aussi avais-je le pressentiment que j’allais, partir de ce moment, connaître les plus violentes tempêtes de mon existence, auprès desquelles celles que je venais de traverser n’étaient que simples giboulées. Mon univers mental se trouvera bientôt bouleversé de fond en comble. J’entrai de plain-pied, et sans le savoir, dans ce moment que Lacan a défini comme la passe, goulet qui conduit l’analysant à abandonner sa plainte pour occuper la place d’analyste.
A la fin du livre, je n’en sais pas vraiment plus sur Lacan et sa pratique psychanalytique (ou si peu…), par contre j’en sais un peu plus sur comment Haddad, cet ingénieur agronome a vu sa vie changer en même temps qu’il suivait sa psychanalyse. Comment à 30 ans il a repris des études de médecine et lâché son travail d’ingénieur, comment la psychanalyse lui a permis de trouver sa voie et de devenir psychanalyste.
C’est un récit qui peut nous faire sourire, nous interpeller, mous émouvoir. Un livre assez simple, sans fioritures qui permet de se divertir sans trop nous remuer. Et la principale chose que j’en retiens, c’est qu’à tout instant la vie peut nous montrer qu’il est encore temps de changer, de suivre une autre voie, de prendre des risques.
Je le savais déjà, mais un rappel ne fait pas de mal de temps en temps…
Hier, je n’étais pas dans une forme olympique. Je ne sais pas trop si c’est la dépression saisonnière, les variations de temps, le stress du travail (en 3 jours, j’ai eu autant de stress qu’en une semaine normale !) ou la déception de n’avoir perdu que 200g en une semaine, mas voilà, j’avais le moral dans les chaussettes. Pas envie de sortir, même aller faire les courses me semblait presque insurmontable.
Sauf qu’hier, je devais voir Gazelle. Qui a fortement insisté pour que je sorte de chez moi et de ma mélancolie, avec une série d’arguments plus convaincants les uns que les autres (« je sais bien que dans ces moments là on a juste envie de se terrer chez soi, mais tu sais bien que c’est la PIRE idée qu’il soit »), le plus étant son fameux « je m’occupe de tout ». Quiconque a déjà passé un moment avec elle sait très bien que quand elle s’occupe de tout, ce qui va arriver ne peut qu’être bien.
Mais aurais-je pu présager de ce qui allait se passer ?
Parce que, insidieusement, dans son coin, sans rien dire à personne, ce qu’elle avait prévu, concocté, mitonné aux petits oignons, c’était un « pré-anniversaire ». J’ai rien vu venir. Du tout. Alors elle m’a parlé de la première phase de son programme, on est parties chez Lush (où j’ai mis une fois les pieds, mais il y avait trop de monde, j’étais pas dans le bon état d’esprit, je suis ressortie direct). Là, elle s’est plantée devant les ballistics et elle m’a dit « tu choisis celle que tu veux ».
Arrêt moteur.
Dans ma tête « hein ? », « quoi ? », « keskelviendedirladame ? », des choses évoluées quoi. Je regarde les présentoirs, je la regarde (avec sans doute un air fortement inspiré), elle a le sourire, je re-regarde le présentoir avec toutes ces boules de couleur et le parfum de la pièce qui me monte à la tête, je la re-regarde, elle a toujours le sourire.
« Bon, ben je vais lire les descriptions alors » (parfois, mon intelligence me fait frémir par sa profondeur et sa précision d’analyse). Et je lis, et je regarde, et je me demande bien comment je vais faire pour choisir. Finalement, j’hésite entre deux, Gazelle m’en montre une des deux et me dit qu’elle est bien. Je me repose complètement sur son avis (je ne suis pas très compliquée en fait comme fille) et donc je prends une ballistics « Sex-bomb » (ce qui me vaudra, en rentrant chez moi bien longtemps après, d’avoir la superbe chanson de Tom Jones dans la tête). A la caisse, je remplis une fiche pour avoir le catalogue (je suis faible aussi, en plus de ne pas être compliquée), Gazelle me demande c’est quoi mon type de peau, je la regarde avec mon air creux de la fille qui ne comprend toujours pas ce qu’il se passe, je réponds « grasse » et 1 minute plus tard j’ai un échantillon de masque « Cupcake » (on dirait de la mousse au chocolat). Gazelle prend la ballistics, l’échantillon, me regarde et me dit « je garde ça dans mon sac, tu l’auras tout à l’heure avec le reste ». Je lui souris, je ne comprends toujours pas ce qui se trame, je réponds « d’accord » (je ne suis pas contrariante non plus).
On sort, elle me regarde, je lui souris encore avec mon air sans doute un brin naïf mais qui sent le retour en enfance (peut être qu’à ce moment là je commence à capter ce qu’il se passe) et elle me dit « il faut que j’aille à Sephora ». Ok, ça tombe bien, je dois me racheter du mascara (quand je vous dis que je suis une fille simple). Direction l’espace Saint Georges.
Elle me dit qu’elle sait ce qu’elle veut, je lui dis que moi aussi. Elle va vers le fond du magasin, moi je vais vers la gauche, je trouve mon mascara, je la cherche, elle cherche encore ses trucs, je lui dis que je vais faire un tour (et donc, bien entendu, j’ai embarqué d’autres choses, la razor sharp et un spray fixateur de maquillage de chez Urban Decay), je vais à la caisse, elle est en face de moi (mais elle a de l’avance, elle paye quand moi je viens juste d’arriver), je passe en caisse, je lève les yeux et elle n’est plus en face (« mince, elle est où ? »), je me retourne, elle est derrière moi (« ah, ben elle est là… Ouf! ») (le « ouf » c’est parce que si j’avais refait un tour, je pense que j’aurais acheté autre chose), elle sourit toujours, donc je souris moi aussi (toujours pas contrariante), on repart plus chargées que quand nous sommes rentrées (et encore, on a évité la catastrophe je crois).
« Bon, maintenant on va aux Galeries ». Ah. Ben oui, c’est une bonne idée, il y a des promos (là, j’ai parlé en même temps que je réfléchissais, mais je ne m’en suis rendue compte qu’au milieu de ma phrase). « Ah oui, mais on va tout en haut, au dernier étage. Mais on peut fouiner aussi, hein ». Là honnêtement, je me suis bien demandée ce qu’elle voulait faire au Sushi Shop à 16h30 passées, mais j’ai rien dit, j’ai préféré lui demander ce qu’elle avait acheté, histoire qu’on fasse nos filles qui gloussent devant des soins et du maquillage quoi.
Et là j’ai vu le paquet cadeau dans la poche Sephora. « Mais ça tu l’auras tout à l’heure, en même temps que le reste » (depuis, je sais ce que c’est, à savoir un exfoliant et un hydratant pour le corps parfum monoï). A ce moment, là, j’ai 15 ans, on vient de m’autoriser à mettre du mascara et du fard à paupières (c’est pas vrai, mes parents ont capitulé bien avant, mais c’est juste pour retranscrire mon état d’esprit). Donc, bien évidemment, je souris. Et on rentre dans les Galeries. On a fait un micro arrêt à l’étage lingerie-maillots de bain & co, mais on a bien du sentir que ça allait vite devenir compliqué si on je restais là, donc on a continué notre ascension vers le Sushi shop.
Sauf qu’il n’y a pas qu’un Sushi Shop au dernier étage. Il y a une épicerie fine aussi (moi je croyais qu’il y en avait une, mais au sous-sol, mais je divague là). Gazelle se prostre devant le rayon « thé », elle me regarde, toujours souriante et elle me dit « allez tu en choisis un ». Donc je souris, je la regarde, je regarde le rayon, je me dis que la tâche est encore plus difficile que chez Lush, je commence à regarder. Je lui demande si je dois prendre du vrac ou des sachets mousseline, elle me répond de prendre ce que je veux. Je suis embêtée, un peu gênée aussi parce que bon j’ai pas trop l’habitude de ça, je ne veux pas me planter. Et puis je me rappelle de ce thé, aux saveurs de chocolat et de caramel, alors je le cherche. Bien entendu, je ne me rappelle pas du nom, mais je sais que c’est un Mariage frères. Je finis par le trouver, c’est le Wedding impérial. Gazelle est contente, j’ai l’impression d’avoir 10 ans et qu’on m’a lâchée au rayon des Barbies en me disant que je pouvais prendre celle que je voulais.
A partir de ce moment là, je crois que j’ai vraiment eu des difficultés à m’exprimer (oralement je veux dire), donc je suis passée en mode « je montre ma gratitude et à quel point je suis contente avec mes zygomatiques » (je souris quoi). Parce que j’ai beau être simple, pas contrariante et tout, il y a un moment, quand les choses me touchent et que je sens bien que si j’ouvre la bouche mes yeux vont ressembler à une cascade ambulante, je ne sais pas quoi faire d’autre que de me taire et de sourire timidement. Voilà.
Du coup, pour pas me laisser submerger par l’émotion, j’ai fait le tour de l’étage, Gazelle aussi, et j’ai acheté des sucres et du chocolat, parce que j’en avais plus trop (du chocolat, du sucre en morceaux je n’en avais plus du tout) (et puis celui là il est joli) et que quand même depuis le temps que j’entendais parler du Valrhona il était temps que je le goûte. J’ai aussi aidée Gazelle à trouver des lapins en chocolat pas abîmés, mais je crois surtout qu’on s’est auto-poussées à la consommation (mais c’est pas grave).
On a payé, on est sorties sur la terrasse parce que dans le magasin il faisait vraiment chaud, Gazelle a pris des photos, moi j’ai essayé de reprendre mes esprits, on a parlé d’histoire de l’art et de cours de peinture et puis je lui ai dit qu’il fallait que j’aille chez Foot Locker parce que je voulais vraiment une nouvelle paire de baskets puisque mes Stan Smith sont reparties chez Adidas en Allemagne. Donc on est allées à Foot Locker.
Je n’ai pas mis trop longtemps à savoir ce que je voulais, on a un peu patienté le temps que le vendeur aille me chercher le modèle que je voulais pour l’essayer, je suis repartie avec une paire en 39 alors que je fais du 37,5 (vous imaginez qu’il y a 3 ans, j’étais sure de faire du 38 ? ça peut maigrir les pieds ?), parce que le 38 il n’y en avait pas, que le 37 j’étais sure de ne pas rentrer dedans, et que de toute façon, le 39 me va. Même Gazelle n’en revenait pas ses yeux de tant de mystères sur une correspondance de taille de pieds et de chaussures.
Ensuite on est allées à Zara où on a rien trouvé, et du coup on est allées à Virgin parce que c’est en face de Zara. On a commencé à papoter livres avec Gazelle, elle m’a parlé d’un livre qu’elle avait beaucoup aimé et puis elle a décidé de me l’offrir. Du coup, en caisse, j’ai fait le paquet (je devais bien apporter ma pierre à l’édifice un peu non?).
Et puis avec tout ça, on avait faim et soif, alors on est parties en quête d’un salon de thé (à 18h, amis de la logique bonjour), on s’est retrouvées au Salon d’Eugénie (rue des lois). Gazelle a commandé une tarte au myrtilles et un thé à la menthe, moi un chocolat viennois et un cookie (énooooooooooooorme) (d’ailleurs mon choix a inspiré notre voisin de table qui a pris exactement la même chose que moi) (bon par contre je dois manquer un peu de retenue puisqu’il m’a regardé un peu bizarrement quand j’ai mis un peu de chantilly de mon chocolat viennois sur un bout de cookie) (ou alors il s’en est voulu de ne pas avoir mon audace) (va savoir, Charles).
J’ai eu mes cadeaux, j’ai encore perdu la parole mais pas les zygomatiques, par contre j’ai essayé d’aller au petit coin en passant par les cuisines et du coup ça n’a pas bien marché (mais ça a fait beaucoup rire Gazelle) (j’ai quand même retrouvé mon chemin après). Je crois que à cet instant là, j’avais 5 ans et j’avais gagné un gros cadeau à la pêche aux canards (un poisson rouge quoi).
Après ça, Gazelle avait prévu que l’on sorte le soir. Moi qui suis aussi « clubbeuse » qu’un bigorneau, j’étais pas super à l’aise, mais bon je lui faisais confiance (mon angoisse non, mais elle a vite capitulé). On s’est retrouvées au Saint Jérôme, on a mangé des tapas (des tacos au fromage de chèvre, des patatas bravas, un dip de légumes et en plus j’ai pris un café gourmand que j’ai partagé), j’ai pris deux Virgin Mojito (= sans alcool) qui ont plombé ma note (à 6.50€ le virgin mojito, ça monte vite) (même quand on en prend que 2) (et 3 tapas différentes…) (32€ en tout, c’est moi le record) (mais je m’en fiche un peu en fait), les filles (oui parce qu’une amie de Gazelle est venue aussi) ont pris du vin, on a essayé – en vain – de savoir ce que cachait ce serveur un brin blasé / bizarre (du coup je lui ai fait une mise en échec – accidentelle – en sortant) et vers 23h tout le monde est rentré chez soi.
Je suis arrivée un peu après 23.30, j’ai posé mes affaires sur le canapé rose, je suis allée me démaquiller, j’ai regardé tout ce bazar avec mes petits yeux embrumés de fatigue et je suis allée me coucher.
Un chouette pré-anniversaire. D’ailleurs, ça continue, j’ai un bain qui m’attend…
Bon dimanche !
Edit : J’ai rajouté les photos de Gazelle (merci miss !). Vous pouvez cliquer dessus pour les voir en plus grand. PS 2: Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!
Mon anniversaire, c’est un peu comme Noël : non seulement ça me stresse, mais en plus il faut que je donne des idées de cadeaux. Et ça c’est vraiment un exercice que je ne trouve pas facile. Sans doute que je me mets beaucoup de contraintes : pas trop cher, utile et qui me plaise vraiment.
Ca n’a l’air de rien, mais finalement ça enlève beaucoup de choses (genre, un Ipad, la naked 2, de la peinture à l’huile solvable à l’eau Winston & Newton, j’en passe et des meilleures) (j’en ai 3 milliards en stock en fait).
N’empêche que je dois donner une liste. Parce que mine de rien, ça approche…
Alors j’ai cherché. Longtemps. J’ai pesé, sous-pesé, comparé, etc. Et je suis arrivée à ça…
La baignoire monoï, parce que le bain c’est la vie et le monoï ça sent bon.
Catégorie Balcon
Un plateau d’aromates, comme ça j’en aurais enfin chez moi (et je pourrais faire du pesto avec du vrai basilic)
Un matelas, pour faire bronzette sur le balcon (on sait jamais, peut être que le soleil va revenir ?).
Oh bien entendu, je pourrais demander une carte pour le cinéma ou pour l’opéra, l’année de cours aux Beaux-Arts (si cette année j’arrive à déposer mon dossier à temps…), un vélo (oui, je rêve d’un vélo, ne me demandez pas pourquoi…), des vêtements ou des chaussures…
Je n’en avais pas parlé, mais au début de l’année, je me suis inscrite à la lovely dozen sur Oh, hello friend. Le principe est assez simple : on paye une certaine somme (un abonnement quoi) et tous les mois on reçoit un petit paquet. Un peu comme certaines box beauté, il y a un thème par mois. Ici cela peut être les accessoires, les bijoux, la papeterie, etc. L’idée me plaisait, le blog qui le propose est un de ceux que je suis et dont je lis les articles avec avidité. J’aimais le concept et j’avais envie de soutenir cette initiative.
Et puis aujourd’hui, c’était la reprise du travail après un long week end puisque j’ai fait le pont. Journée moyenne, 2 réunions dans la matinée, un travail assez rébarbatif pour l’après-midi. Jusqu’à ce que j’ouvre la boite aux lettres (je vous ai déjà dit à quel point j’adooooooooore avoir du courrier ?*).
Donc, dans une enveloppe à bulles, un petit paquet. Je soupèse, je tâte. J’aime bien prendre mon temps pour ouvrir les paquets. Mais je tiens quand même à dire, alors que j’ai un rang à tenir sur le sujet, que je crois avoir trouvé mon maître en termes d’emballage et d’utilisation de scotch/masking tape. Danni doit aimer les poupées russes…
Je récapitule : dans l’enveloppe il y a un paquet, dans ce paquet, il y a une enveloppe (mais pas à bulles celle-là). Vous noterez le soin exquis apporté au paquet : la petite breloque accrochée au « ruban » (je ne trouve pas le mot qui va bien… fil ?), le masking tape, l’enveloppe à pois, le coup de tampon avec un message positif (« passe une bonne journée » c’est pas super gentil ?)…
J’adore.
Dans l’enveloppe, une petite bourse zippée. J’adore le tissu fleuri, liberty un peu kitsch et rétro. Dois-je préciser que ce n’est pas la seule chose que contient le paquet et que dans la bourse il y a quelque chose ? En tout cas, je pense que cette petite trousse serait bien proportionnée pour y mettre ma petite pharmacie ambulante.
Encore des paquets ? Promis, c’est la dernière photo de paquets, à la prochaine, vous verrez le contenu (même si là, vous pouvez distinguer deux choses sur trois, ce qui est quand même pas mal…). Juste une petite info, sur le petit paquet kraft avec le masking tape rouge à pois, il y a tamponné, sur le recto (mais pourquoi je n’ai pas pensé à photographier l’autre côté ?) « oh, hello friend ! You are loved ». Je suis fan. Voilà.
Et alors, mis à part la trousse, qu’est-ce qu’il contient ce petit paquet ? Sur la gauche, un sautoir avec un appareil photo en pendentif. Au milieu, une petite bague avec une rose. Et à droite, sur la carte de visite, une pince à cheveux avec une rose grise dessus.
En règle générale, je ne suis pas très fan des bijoux fantaisie. La raison ? Je porte toujours les mêmes bijoux et pourtant j’en ai une cargaison en stock. Mais non, je porte toujours les mêmes, ceux qui ont la plus grande valeur sentimentale (un jour, peut être, je vous les montrerai et je vous expliquerai pourquoi ceux-là) (enfin si cela vous intéresse).
Et, pourtant, ces petites choses me plaisent. Parce qu’elles sont simples. Parce qu’elles sont raffinées à mes yeux sans être too much. Ma préférence va pour la pince à cheveux qui, je le sens, va vite devenir ma meilleure amie : depuis que j’ai fait couper mes cheveux, j’ai une mèche, juste un peu trop courte (encore) pour tenir bien calée derrière mon oreille et ne pas me tomber sur les yeux. Eh bien voilà, je pense qu’elle va avoir une nouvelle copine.
Je suis contente, j’ai reçu un joli paquet avec plein de jolies choses dedans. Aujourd’hui, à 19h, j’ai eu 6 ans et je déballais mes cadeaux de Noël (ou presque). A 10 jours d’en avoir 28 (des années, pas des jours) je trouve cela cocasse.
* Parfois, je fais exprès de commander sur vente privée parce que les délais d’expédition sont affreusement longs. Le temps que le paquet arrive, j’ai oublié que j’avais commandé quelque chose et je suis toute guillerette d’avoir un colis dans ma boite aux lettres (ou, plus fréquemment, un avis de passage).
PS : A noter, en ce moment il y a plein de chouettes concours sur le blog Oh, hello friend : Giveaway#1, Giveaway#2, Giveaway#3.
Le 1er mai, en général, c’est un jour où on ne fait pas grand chose. Ce qui est paradoxal, puisqu’au final ça veut dire qu’on passe la fête du travail… à ne rien faire. Je ne vais pas vous dire que j’ai travaillé comme une forcenée (même si j’ai fait quelques bricoles pour le boulot), mais j’ai quand même fait pas mal de choses.
Je vous montre ?
Ce matin, je me suis lancée dans la confection d’un cookie géant. J’avais vu la recette sur Hellocoton(enfin le titre), je me suis donc rendue sur le blog Les goûters de Nanie pour y trouver la recette et je me suis lancée.
Rien de bien compliqué dans la recette. Les deux seuls points noirs étaient pour ma part que je n’avais pas de chocolat (alors j’ai mis des noisettes à la place) et que, personnellement, je ne sais pas comment on obtient un demi œuf (donc j’en ai mis un entier).
Au final c’est bon, mais je trouve que ça sèche assez vite. Ça fait un peu comme des biscottis, c’est pas mal. Je ne sais pas combien de temps ça se garde par contre, alors du coup je l’ai coupé en carrés et j’ai mis les carrés dans une boite métallique. On verra bien.
Mais du coup, je me demande si ça n’irait pas bien avec une autre recette que j’ai préparé dimanche…
Dans ce pot, de la confiture de banane (avec des morceaux de pomme certes) (mais je n’allais pas la laisser toute seule dans le panier à fruits, la pauvre !). Comme pour la recette précédente, je l’ai trouvée sur Hellocoton et je me suis rendue sur le blog La cuisine d’Ameloche pour consulter le détail de la recette. Là encore, rien de bien compliqué dans la réalisation et des ingrédients faciles à trouver.
Facile à faire, mais je suis un peu perplexe quant à la texture. C’est quelque part entre la gelée, le sirop et la confiture. J’avais mis du rhum à la place du jus de fruits (je n’en avais pas, et depuis le temps que j’essaie de me débarrasser de cette flasque de rhum…) (il faut que je refasse des canelés tiens), et je trouve le parfum assez prononcé. Peut être qu’avec un morceau de fromage, ça rendrait bien. A voir.
Mais je n’ai pas fait que cuisiner aujourd’hui…
Saurez-vous deviner ce que j’ai bien pu faire ?
(Ne me dites pas : « ranger la boite à outils* » car certes je l’ai rangée, mais je n’ai pas fait que cela)
(Je viens de m’apercevoir qu’il y a mon pied droit en guest star sur la photo)
Je ne vais pas m’éterniser sur mes autres activités du jour (lessives et autres activités ménagères diverses, un peu de boulot, écriture de lettre**…) mais la journée a été bien remplie.
Et vous, votre 1er mai ? Activité ou farniente ?
*: Spéciale dédicace à Gazelle pour la boite à outils **: Poppy…
Il y a des livres qui touchent notre âme, qui font vibrer les tripes et qui résonnent dans le cœur. Paula fait partie de ceux-là. C’est un livre terrible. Tellement terrible que je ne sais pas vraiment par où commencer à son sujet, tant je suis ensevelie par les émotions qui m’assaillent alors que je viens d’en lire les dernières lignes, les yeux embués de larmes.
Pourtant, je connaissais l’histoire, puisque je l’ai acheté de la même manière que ceslivres. Je savais donc que ce livre est une lettre d’Isabel Allende à sa fille, Paula qui est dans le coma. Je connaissais aussi les sujets abordés, l’issue tragique du roman. Je savais, au fond de moi, qu’il me remuerait, en témoignent le nombre de fois incalculable où j’ai attrapé le bouquin dans la pile à lire, où j’ai regardé les 5 lettres du titre et où je l’ai reposé en me disant que ce n’était pas le bon moment. Je savais tout ça. Mais je ne me doutais pas qu’il me ferait autant vibrer. Pas à ce point là.
Vibrer parce que ce livre tout entier est un ode à la création littéraire. Le besoin d’écrire dans les moments d’émotions intenses, je le connais (la preuve), même si parfois on le garde pour sa sphère intime. Ce besoin de lâcher sa rage, sa colère, sa douleur, ses questions sur le papier (ou l’écran) pour s’apaiser, prendre de la distance, transmettre une émotion, chercher (trouver ?) une réponse ou laisser un souvenir transparaît tout au long des 450 pages du livre (p18-19).
L’écriture est une ample introspection, c’est un voyages dans les plus obscures anfractuosités de la conscience, une lente méditation. J’écris à tâtons dans le silence et, en chemin, découvre des parcelles de vérité, de menus cristaux qui tiennent au creux d’une main et justifient mon passage en ce monde. C’est un 8 janvier aussi que j’ai commence mon deuxième roman et, depuis, je n’ai pas osé changer cette date porte-bonheur. En partie par superstition, en partie par discipline, j’ai commencé tous mes livres un 8 janvier.
Il y a plusieurs mois que j’ai achevé Le Plan infini, mon dernier roman, et depuis j’attendais ce jour. Tout était prêt: le thème, le titre, la première phrase. Néanmoins, ce n’est pas encore cette fois que j’écrirai cette histoire. A présent, tu es malade, Paula, et je n’ai de forces que pour te tenir compagnie.
Et ces besoins, ils me parlent.
Vibrer parce que ce livre raconte non pas une histoire, mais deux. Il est d’ailleurs composé de deux parties, chacune écrite différemment, même si les sujets abordés sont les mêmes.
Dans la première partie, Isabel Allende écrit une lettre à sa fille, pour lui (re)transmettre son histoire familiale lorsqu’elle sortira du coma. On y découvre Isabel Allende petite, les personnages de sa famille, le Chili, le coup d’état, l’exil, le Venezuela, les mariages, les naissances, les divorces, les souffrances, les doutes, les morts, les illusions, la perte de l’innocence, la fuite, les jeux, bref tout ce qui fait la richesse d’une vie. Le récit de l’histoire familiale est parfois entrecoupé de « dialogues » entre l’auteur et sa fille, parfois de réflexions sur sa vie ou sur elle-même (p295).
Parfois, lorsque j’étais seule dans un lieu secret de la colline San Cristóbal, avec assez de temps pour penser, je revoyais l’eau noire des miroirs de mon enfance, où Satan apparaissait la nuit ; en me penchant dessus, je constatais, atterrée, que le mal avait mon propre visage, que je n’étais pas sans tâche, que personne ne l’était, qu’en chacun de nous il y avait un monstre tapi, que nous avions tous un côté noir et méchant. Dans certaines conditions pourrais-je moi aussi torturer et tuer ? Par exemple, si quelqu’un touchait à mes enfants… De quelle cruauté serais-je alors capable ? Les démons s’étaient échappés des miroirs et allaient librement de par le monde.
Dans la seconde partie, un virage s’amorce. L’auteur commence à entrevoir l’issue fatidique, à contre-cœur, à demi-mot (p275).
Je n’écris plus désormais pour que ma fille ne soit pas complètement perdue à son réveil, car elle ne se réveillera pas. Ces pages n’ont plus de destinataire. Paula ne pourra jamais les lire.
Non ! Pourquoi répéter ce que disent les autres si je ne les crois pas ? On l’a reléguée parmi les irrécupérables. Lésion cérébrale m’a-t-on dit…
Elle continue à parler de son histoire, mais s’adresse de plus en plus à sa fille à la troisième personne et non plus en utilisant le « tu ». La douleur est de plus en plus présente, les doutes aussi et l’espoir semble s’amenuiser peu à peu. La part qui évoque les soins prodigués à Paula, la veille de ses proches est de plus en plus importante. Jusqu’à la fin.
Ce livre raconte l’histoire d’une famille, mais il raconte surtout la douleur d’une mère qui voit son enfant partir, emporté par la maladie, par la mort. Quiconque a déjà accompagné un proche, malade, mourant, reconnaîtra cette douleur, ce déni, cette tristesse, ce sentiment d’injustice et d’impuissance, cette envie d’y croire malgré tout, cette tornade qui hurle au fond des boyaux et ne laisse aucun doute quant à l’issue, malgré les prières, malgré les sourires, malgré le « mieux » d’un examen parmi tant d’autres.
Ce livre, c’est une histoire d’amour, une histoire de vie qui cherche à comprendre l’incompréhensible, qui cherche une justification à l’injustifiable, qui cherche à sauver ce qui ne peut l’être, à calmer une fournaise que le moindre souffle, fut-il d’espoir ou de résignation, ravive, inlassablement, jour après jour, semaine après semaine, années après années.
Ce livre est réellement terrible, dans tous les sens que le terme peut avoir aujourd’hui. Terrible dans sa manière d’aborder une histoire, terrible dans sa manière d’aborder la vie, terrible dans sa manière d’aborder la mort, terrible dans sa manière d’aborder l’amour.
Un bâton de dynamite qui fait sauter tous les verrous et barricades pour dévoiler une vraie pépite .
Ce livre, cela faisait un moment qu’il était sur mon meuble à chaussures de l’entrée, là où s’entassent gracieusement tous les livres de poche qui composent ma pile à lire. Il me semble que je l’avais acheté après avoir lu quelque chose dessus dans un supplément du magazine Psychologies (comme ce bouquin là). Aussitôt acheté, aussitôt mis sur le meuble à chaussures de l’entrée, et aussitôt oublié vu que dans une pile à lire il y avait déjà une pile de livres à lire (étonnant n’est-ce pas ?).
Et puis quand je suis partie en vacances chez mon papa, j’ai eu envie de me trouver un bon livre, quelque chose de divertissant, puisque je venais de terminer mon livre (celui là). J’ai donc mené une expédition dans la pile à lire, regardé les couvertures pour voir celle qui me plaisait le plus, et j’ai donc pris ce livre, non sans avoir parcouru la 4ème de couverture en diagonale. Un livre sur les histoires et mythes de l’archétype de la femme sauvage, ça ne pouvait qu’être divertissant.
Et effectivement, divertissant, il l’était, ce livre. Et intéressant en plus.
A la base, je croyais que c’était une espèce de recueil des contes et mythes que connaît ou a créé l’auteur en ce qui concerne l’archétype de la femme sauvage. Mais c’est bien plus que cela. Bien sûr, il y a des contes et des mythes, certains connus (Barbe Bleue, le Vilain petit canard, …) d’autres beaucoup moins (La femme squelette, Vassilissa…). Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est l’analyse qui en est faite.
En effet, il y a quelques temps, j’avais lu un article qui parlait des la dimension psychologique des contes, comme quoi ils feraient appel à des symboles qui nous parleraient presque inconsciemment. J’avoue que sur le coup, je ne voyais pas trop bien le symbolisme ou la dimension psychologique du Petit Chaperon rouge, et ce, malgré la morale évidente du conte. Dans ce livre, une analyse est menée pour chaque conte (certains termes utilisés sont d’ailleurs assez ardus) (heureusement, mon papa a fait office de dictionnaire) et qui permet d’aborder certains aspects de psychologie.
Il est facile de ne rien faire en rêvant d’un amour idéal. On pourrait même ne jamais sortir de cet état de torpeur si l’on ne butait sur quelque chose de précieux, sans pour autant en avoir conscience. C’est là pour les êtres naïfs, les êtres blessés, le miracle de la psyché : même sans enthousiasme, même sans y croire, même sans être prêt, même en s’en jugeant incapable, on tombe par accident sur un trésor. Notre âme fait son travail, qui est de ne pas négliger cette trouvaille, de reconnaître le trésor où qu’il se trouve et quelle que soit sa forme, avant de réfléchir soigneusement à la suite à donner à notre découverte.
Inutile de préciser que je me suis reconnue plein de fois, que j’y ai trouvé des éclairages précieux et des pistes à suivre pertinentes. Pour tout dire, j’ai pris plus de 5 pages de notes, j’ai épluché toute la bibliographie et je me tâte pour le relire (maintenant que je connais tous les mots, même les plus ardus, ça devrait être plus facile) (mais il n’y en a pas tant que cela des mots ardus, hein).
Donc si jamais vous aimez les contes, l’archétype de la femme sauvage vous intéresse et/ou vous êtes attirés par la psychologie, vous pouvez foncer, c’est une merveille !
Dimanche, j’avais envie de faire un brin de pâtisserie. Je n’avais pas grand chose à disposition et pourtant envie de me mitonner quelque chose. Je me suis alors rappelée que Laura m’avait donné quelques petits livres dont un sur le brunch. Je me suis dit que j’y trouverais bien quelque chose qui me ferait envie (et au pire, ce ne sont pas les livres de cuisine qui manquent chez moi !).
J’ai donc ouvert le petit livre et j’y ai trouvé une recette de madeleines au citron et au safran. Pas de safran chez moi, mais j’avais le reste des ingrédients et les madeleines au citron me tentaient bien. Ni une, ni deux, je me suis mise aux fourneaux.
Quelques temps plus tard, les madeleines sortent du four. Elles sont très bonnes mais… Où est la bosse caractéristique des madeleines ?
J’avais lu quelque part (mais je ne sais plus où, forcément…) que pour qu’elles aient une belle bosse, il fallait un choc thermique (pâte froide + four chaud). J’ai respecté à la lettre la recette et pourtant la bosse s’est faite plus que discrète.
Il y aurait-il des pros de la madeleine qui passeraient ici ? Quelqu’un aurait-il des conseils à me donner pour qu’elles aient une jolie bosse ?
Enfin, mis à part la discrétion de la bosse, mes madeleines étaient bien bonnes !
Hier je suis allée faire un rappel de vaccin. Autant hier soir j’avais surtout une sorte d’eczéma/urticaire sur la zone, autant aujourd’hui j’ai un espèce de bleu tonitruant (et les bras blancs, mais ça, ça n’a rien à voir avec le vaccin…). Inutile de préciser que j’ai des collègues qui, lorsqu’ils me font la bise posent leur main sur mon épaule gauche (ce qui a le don de m’horripiler), que j’ai oublié de les prévenir et qu’au moment fatidique je me suis mise à hurler crier. La classe quoi.
Ce livre, je l’ai depuis un moment dans ma pile de livres à lire et pourtant je ne l’ai commencé que pendant mes vacances. Et depuis, je ne l’ai pas lâché, c’est un livre absolument passionnant qui mêle les contes avec un brin de psychologie. Je l’ai bientôt fini (je lis les notes en ce moment), je vous en reparlerai bientôt donc. Une vraie bonne découverte !
Et puisqu’on parle de découverte, j’ai déniché deux petits blogs vraiment intéressants pour leur créativité. Certes, ils sont en anglais, mais les images parlent d’elles-mêmes et sont inspirantes à souhait ! Je vous invite donc à parcourir Fellow Fellow et le blog et celui de Kal Barteski, [i] Love Life.
Cuisine, santé, culture et création, si ça c’est pas du bric et du broc…
A la base, je voulais faire un article sur les produits que j’ai emmené avec moi pendant mes vacances (il va de soi que je n’emmène pas toute ma salle de bains quand je pars en voyage !) et puis j’ai défait mon sac, la trousse de toilette. Et bien entendu, j’ai oublié, jusqu’à ce que cela me revienne à l’esprit et que je sois prise d’une flemme intergalactique.
Alors plutôt que tout vous montrer (ce qui au final ne présenterait pas grand intérêt…), j’ai décidé de vous parler des masques et du gommage que j’ai emporté dans ma trousse de toilette. Ces produits, je les avais gagné grâce au concours de Tricotcotte et je les ai choisis parce que le format « sachet » est toujours plus pratique que de se trimballer un pot.
Pour le gommage, j’ai choisi le Mangowhite peeling gel d’It’s Skin. Je ne connais pas du tout leurs produits alors c’était l’occasion de tester. Et puis les mangoustans, ça me rappelait Bali, l’exotisme, tout ça. C’est bien de voyager en faisant son gommage, non?
Côté texture, c’est un gel crème assez frais, qui sent bon le fruit. Il y a de toutes petites particules exfoliantes, pas agressives du tout pour la peau. Avec le contenu du petit sachet, on peut faire un gommage du visage et du cou.
C’est un produit très agréable, facile à utiliser et à rincer et qui tient ses promesses en ce qui concerne l’éclaircissement du teint : bye-bye le teint brouillé, bonjour l’éclat et la peau douce !
Le premier masque que j’ai utilisé pendant mon séjour c’est le Refining Korean Herb Mask de Purederm. C’est un masque en tissu imprégné de lotion pour les peaux grasses.
Le masque est assez épais mais reste bien en place, même si on continue ses activités (bon, j’avoue, je n’ai pas sauté sur un trampoline non plus…). Par contre, l’emplacement des yeux est assez petit et les deux orifices sont assez rapprochés ce qui peut être un peu gênant.
En ce qui concerne les résultats, je n’ai pas vu grand chose de probant, pas de réelles améliorations en termes de sébum ou de pores dilatés. Bien sûr que la peau est plus douce, plus souple, moins brouillée, mais pour les imperfections je n’ai pas vu d’effet significatif. Je suis restée un peu sur ma faim quoi.
Le second masque que j’ai utilisé c’est l’Illuminating Arbutin Masque. Lui aussi est un masque en tissu imprégné de lotion pour tous types de peau pour une action hydratante et éclaircissante. Ce masque souffre des mêmes problèmes que le précédent en termes de positionnement des trous pour les yeux. Je l’ai trouvé un peu plus imbibé que le précédent, donc je l’ai sans doute gardé plus longtemps.
Côté hydratation et clarification de la peau, j’ai été assez séduite par ce masque. Il est agréable tant par la texture, par l’odeur et les effets. Le teint est bien plus clair et la peau plus souple après l’application du masque.
Une bonne découverte ce petit masque…
Le thème pour ce mois-ci est la visualisation créatrice.
Si vous imaginez un ballon, que voyez-vous ?
Je vois un ballon en plastique rouge qui roule sur l’herbe verte.
Je vois un ballon de baudruche rose tendre qui s’envole, sa ficelle se balançant au gré du vent.
Je vois un ballon de montgolfière aux couleurs de l’arc-en-ciel qui vole au dessus des montagnes.
Je vois un ballon de volley-ball en cuir élimé qui rebondit sur le sol plastique vert et bleu d’un gymnase de lycée.
Si vous imaginez un citron, que goûtez-vous ?
Je goûte le jus du citron légèrement acidulé.
Je croque la chair, j’ai les dents qui crissent.
Je goûte le zeste juste blanchi, à la fois croquant et moelleux, plein de saveurs acides et fruitées.
Je grimace en mangeant la peau blanche entre l’écorce et la chair, amère.
Si vous imaginez que vous tenez une pêche, quelle texture sentez-vous ?
Je sens la peau douce et duveteuse du fruit.
Je sens la petite queue du fruit, un peu rêche sous la pulpe du doigt.
Je sens la chair juteuse, à la fois lisse et filandreuse, souple et ferme.
Je sens le noyau, ses reliefs, les petits bouts de chair du fruit qui y sont accrochés, sa dureté.
Si vous imaginez une pomme, que pouvez-vous sentir ?
Je sens le parfum acidulé de la Granny Smith.
Je sens l’odeur un peu poudrée et légèrement sucrée de la Golden.
Je sens le parfum puissant et sucré de la Pink Lady.
Je sens l’odeur toute en nuances de la Reinette du Canada.
Si vous imaginez une cascade, qu’entendez-vous ?
J’entends l’eau qui chute à vive allure et à grands flots du sommet de la cascade.
J’entends le vent dans la végétation qui vit ici.
J’entends l’étendue d’eau en bas de la cascade, plus calme, qui mène son bonhomme de chemin, tranquillement, vers d’autre contrées.
J’entends les animaux qui résident ici, les grenouilles qui coassent, les serpents qui se frayent un chemin, les insectes qui volent.
Retrouvez mes réponses aux questionnaires des mois précédents : #1, #2, #3.