Je n’aime pas trop parler abusivement de « canelés » pour désigner des petits gâteaux qui en ont juste la forme. Pour moi les canelés, c’est du croustillant, du moelleux, une recette traditionnelle.
Ceux-ci ne relèvent pas de la recette traditionnelle, mais sont excellents d’un point de vue moelleux et croustillant !
La recette que je vous propose est une adaptation de celle de Beau à la louche et celle, plus traditionnelle, de ma grand-mère paternelle.
Ingrédients :
1/2 litre de lait
2 œufs + 1 jaune
125g de farine
25g de beurre
225g de sucre en poudre
le zeste d’une orange non traitée
4 cuillères à soupe de cacao non traité
Préparation :
Faites bouillir le lait avec le beurre coupé en morceaux et les zestes d’orange (moi je les prélève à l’économe et je les découpe en petits bâtonnets pour qu’ils soient présents sous la dent, mais vous pouvez les prélever avec un zesteur aussi !).
Pendant ce temps, dans un saladier, mélangez la farine, le sucre, le chocolat en poudre et les œufs.
Au mélange du saladier, ajoutez le mélange avec le lait encore bouillants, et mélangez bien. Laissez refroidir, et entreposez 24h au réfrigérateur.
Sortez la pâte une heure avant la cuisson. Préchauffez votre four à 225°C. Beurrez et sucrez les moules (pour la caramélisation) et remplissez les moules aux 3/4. Faites cuire les canelés à 225°C pendant 20 min, puis baissez la température à 180°C et poursuivez la cuisson pendant 1h10.
Démoulez les canelés et faites-les refroidir sur une grille.
Ma première fournée était un peu bancale, mais elle a eu un franc succès…
Il y a quelques temps, alors que nous revenions de notre crêperie favorite avec mon amie C., nous nous sommes arrêtées devant la vitrine de cette échoppe qui présentait des théières et autres vaisselles asiatiques. Et comme mon amie C. recherchait une théière en fonte, nous sommes rentrées. En fait, je crois que nous sommes rentrées dans la caverne d’Ali Baba des amateurs de thé ! Que de belles choses !
Au final, pas de théière pour C. mais une tisanière et quelques petites choses pour moi :
Je me suis offert des bâtonnets d’encens et deux thés verts parfumés. L’aquarelle en bas sur la photo (cliquez dessus pour voir en plus grand) c’est la carte du magasin. Elle est très jolie (et l’aquarelle est réalisée par la maman de la personne qui s’occupe de la boutique).
Voilà quelques temps que je cherchais de l’encens qui ait un parfum discret et plus naturel que ceux que l’on trouve habituellement dans le commerce. J’ai opté pour une senteur de cerisiers en fleurs, et je ne suis pas déçue : le parfum est à la fois présent tout en restant subtil (et du coup, cela ne donne pas mal à la tête). Les bâtonnets sont plus courts que ceux que j’avais utilisés jusque là, mais ils se consument bien. Un bâtonnet dure environ 20 minutes. La boutique propose de nombreuses variétés pour un prix assez correct (je n’ai plus le chiffre en tête, mais je me rappelle que j’avais trouvé ça raisonnable).
Le premier thé que j’ai choisi est un thé vert parfumé qui répond au doux nom de « Fleurs de cerisiers ». C’est un sencha aux notes de cerisier et d’amande, aux parfums doux et subtils. C’est un thé très agréable pour l’après midi, délicat et dont les arômes de fleurs ravivent la douceur. Une belle découverte pour moi qui cherchais ce type de thé depuis quelques temps (en fait, depuis qu’on a trouvé notre QG, je prends toujours un thé vert aux arômes de fleurs de cerisiers l’après midi) (j’ai des manies de grand-mère) (c’est pas comme si je tricotais, faisais du patchwork ou du point de croix en plus, hein).
Le second thé que j’ai sélectionné est lui aussi un thé vert parfumé (je bois majoritairement du thé vert, sauf le matin où je me délecte généralement d’un thé noir, un Earl Grey dans 95% des cas), dont l’appellation est « Bali ». Ce Sencha aux notes de lychee, pamplemousse et rose, plutôt parfumé par rapport au précédent, est un véritable régal. Celui-ci peut se déguster, je pense, le matin sans problème si l’on n’est pas réfractaire aux saveurs de fleurs de bon matin (la rose est assez présente). Il paraît qu’on peut le déguster glacé, je n’ai pas essayé mais ça doit être assez rafraichissant en plein été.
Concernant la boutique, elle est assez petite mais très bien achalandé. Les amateurs de thé et de la cérémonie traditionnelle qui va avec seront comblés. D’ailleurs il est possible d’assister à une cérémonie du thé dans la boutique. Je n’ai pas essayé, mais c’est quelque chose qui me plairait beaucoup. La personne qui tient l’établissement est bien calée sur son sujet et elle peut aisément vous conseiller si vous cherchez à offrir un thé et que vous n’y connaissez rien. Si vous n’aimez pas les personnes un peu trop présentes vous serez peut être un peu gêné, mais franchement, les conseils sont bons et la tenancière du lieu aime à partager sa passion. J’ai pris pas mal de plaisir à l’écouter.
Saveurs et Harmonie
24, rue de la Colombette
31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 99 32 98
Il y a quelques temps, il me restait un peu de chocolat noir à pâtisserie (j’avais fait le brownie de la mort de Gabrielle, recette qui n’utilise pas toute la plaquette) et je ne savais pas trop quoi en faire. Pas question de le laisser croupir là, plutôt l’utiliser. Je fais donc le tour de mes blogs favoris, à la recherche de la recette qui pourrait m’aider à résoudre mon dilemme : envie de chocolat, mais pas de plaquette en entier à utiliser !
Je suis arrivée chez Pure Gourmandise et j’y ai trouvé la recette que je cherchais : celle des cookies au chocolat. Dans sa recette, il y a du carambar, dans la mienne il n’y en a pas puisque je n’en avais pas sous la main !
Pour 12 cookies :
40g de chocolat noir pour pâtisserie
40g de beurre demi-sel
1 œuf
75g de sucre
40g de cacao amer en poudre (type Van Houten)
40g de farine
1/2 sachet de levure
Préparation :
Préchauffez le four à 175°C.
Faites fondre le chocolat avec le beurre coupés en petits morceaux.
A ce mélange, ajoutez l’œuf et le sucre, fouettez bien.
Incorporez le cacao, la farine et la levure.
Sur une plaque à pâtisserie sur laquelle vous aurez disposé une feuille de papier sulfurisé, déposez des boules de pâte (assez espacées, les cookies s’étalent à la cuisson)
Enfournez les cookies pendant 12 minutes.
Sortez les du four, disposez les sur une grille pour qu’ils refroidissent, et dégustez !
La photo est pas réellement flatteuse (elle a été prise directement à la sortie du four) et j’avoue que je n’avais pas prévu que les cookies s’étalent autant !
Côté goût, j’aurais préféré que l’arôme du chocolat soit plus présent, alors que dans cette recette il est assez discret. Côté texture, elle est assez moelleuse, mais pas assez croustillante à mon goût. J’aime les cookies plus croquants sur le dessus et moelleux à l’intérieur. A retravailler donc, mais c’est une bonne base quand même !
Si vous avez une recette de cookies à me proposer, je prends ! 😛
Quand on n’a pas trop le moral, je crois qu’il est important de se faire plaisir, de partager des bons moments, de faire quelque chose qui soit positif en somme. A la base, c’est Gazelle qui m’a parlé de ce lieu, pour se rencontrer. Et puis finalement cela ne s’est pas fait, pour des raisons diverses. Et comme samedi dernier j’avais envie de me changer les idées, je me suis dit que je pouvais bien proposer ce lieu à mon amie C. que ni elle, ni moi ne connaissions (tu m’en veux pas Gazelle, hein ? On ira ensemble quand même si tu veux !).
Le rendez-vous étant pris (la veille), nous sommes donc allées à 12h15 à la Maison Drôle.
Un petit point donc sur le menu proposé pour le brunch (proposé seulement le samedi, de 12h à 16h). Pour 16€, voici ce que l’on vous propose :
Tout à bord, le sucré : pancakes, cornbread (gâteau de maïs, sur la photo c’est ce qui ressemble à des muffins), du pain grillé, du beurre, deux types de confiture (nous on a eu droit à figue et mirabelles). Les pancakes sont excellents, la confiture aussi. Nous avons moins aimé les cornbreads, un peu « étouffe-chrétien ». Le pain grillé est très bon lui aussi. Côté boissons, un jus de fruits multivitaminé et une boisson chaude (au choix : thé, café ou chocolat chaud). Nous avons toutes deux choisies un thé : mon amie C. a opté pour un Earl Grey et moi pour un thé vert délicatement fruité et fleuri (dont j’ai oublié le nom, désolée…).
Ensuite, on nous amène les œufs brouillés, comme une transition avant de passer au salé. Les œufs sont excellents avec la ciboulette, bien crémeux. Gourmandes comme nous sommes (et amatrices d’oeufs qui plus est), on en aurait bien repris encore un peu ! 😛
Pour le salé, vous avez le choix entre truite fumée et charcuterie. Nous avons choisi la seconde option. Sur l’assiette, deux types de fromages (tommes de brebis et de vache), deux types de jambons (pays et blanc), des pommes de terre et une salade. Honnêtement, j’ai tout apprécié et je pense que mon amie C. aussi. Même en ayant plus faim, j’ai continué à picorer dans l’assiette, juste pour le plaisir !
Et s’il vous reste encore un peu de place, vous pouvez prendre une part de gâteau. Mais ne vous inquiétez pas, vous pouvez aussi, si vous n’avez plus faim, demander à l’emporter pour la consommer plus tard. Personnellement, j’ai choisi un cheesecake aux framboises, pari un peu risqué pour moi. En effet, je digère plutôt mal le lait, et les cheesecakes font partie des aliments que je ne peux pas vraiment bien assimiler. Je l’ai pourtant trouvé plutôt savoureux. J’aurais préféré une pâte un peu plus sucrée (type spéculoos) mais honnêtement il était très bon (et pourtant, vu l’état dans lequel j’étais *, c’était pas gagné).
Mon amie C. avait quant à elle choisi un moelleux au chocolat qu’elle a, ma foi, dégusté avec beaucoup d’entrain.
Au final, je suis plutôt emballée par le menu, qui est varié et très goûteux. Le lieu est assez cosy, un brin old school par endroits, décoré avec beaucoup d’humour et de goût. Nous étions dans la salle à côté des cuisines, plutôt petite mais nous n’avons pas été dérangées par la proximité des cuisines. Il y a une salle en sous-sol mais nous n’avons pas été voir à quoi elle ressemblait.
En bref c’était chouette. Différent de « notre » QG (dont il faudrait que je vous parle un jour, quand même, depuis le temps qu’on traîne là bas !), mais bien !
(* concernant mon état, j’ai découvert depuis que j’avais une gastro, ce qui n’est pas forcément formidable pour apprécier ce que l’on mange… Et pourtant, j’ai bien apprécié ce moment !)
Ce livre m’a été offert par Choupie alors que quelques jours auparavant nous avions eu une discussion sur les « remèdes de grand-mère » contre certains désagréments divers et variés tels que la cellulite, les maux de tête, les coups/entorses, etc. Et honnêtement, heureusement qu’elle me l’a offert/conseillé, parce qu’avec un titre pareil (quand même racoleur non ?) je ne l’aurais sans doute pas acheté de moi-même !
Cet ouvrage regroupe par ordre alphabétique les différents aliments à notre disposition (que ce soient les légumes, les fruits, les herbes aromatiques, …) et présente pour chacun d’eux leurs bienfaits et dans quels cas ils peuvent aider à se débarrasser de certains maux. Une petite présentation « historique » est aussi proposée, avec parfois des anecdotes assez rigolotes quant aux vertus présumées des aliments… Pour certains, quelques recettes, assez peu formelles (quantité, durée de cuisson…), sont parfois proposées.
Ce livre peut être utilisé de deux manières : d’abord à titre informatif, en le lisant du début à la fin, mais il peut être aussi utilisé en cas d’affection afin de se tourner vers les aliments préconisés pour soigner. Alors bien entendu, nous n’avons pas forcément à disposition tous les éléments répertoriés pour tous les aléas de la vie, mais néanmoins, l’ouvrage permet de s’orienter vers des aliments qui peuvent faciliter la guérison.
Je possède ce livre depuis peu, mais j’aime bien y rechercher des informations, même par pure curiosité lorsque je cuisine par exemple. Et si je suis convaincue que notre alimentation a sans doute des répercussions sur la rapidité de guérison, je suis néanmoins un peu plus sceptique pour clamer que les aliments guérissent. A mon sens, les vertus curatives des aliments ne sont réelles que si les nutriments sont bien absorbés et utilisés par l’organisme (hygiène de vie déjà plutôt bonne à la base). En dépit de cela, c’est un ouvrage très intéressant !
(Pour lire l’épisode précédent sur le Bio Book, c’est par ici)
Passer du Bio book à Okinawa, la transition semble quelque peu tortueuse… Et pourtant ! Je me suis décidée à acheter l’ouvrage du Dr Curtay après avoir lu le petit paragraphe de présentation dans le supplément du magazine Psychologie intitulé « les 50 livres… ».
Cet ouvrage est un petit peu moins « ludique » que le précédent, et pourtant il n’en est pas moins intéressant dans la mesure où, dans sa première partie, il présente les résultats de recherche sur la population de l’île d’Okinawa (Japon) où l’espérance et la durée de la vie des Hommes est la plus longue au monde. Chaque aspect de l’alimentation (qu’est-ce qui est consommé, d’où cela provient-il, etc.) mais aussi de la culture (importance de la communauté, exercice physique, etc.) sont analysés sans que cela ne devienne rébarbatif ou difficile à assimiler.
Forte de ces analyses, la première partie du livre présente en outre les différentes facettes du programme Okinawa développé par l’auteur, ses bienfaits et la population cible concernée.
La seconde partie du livre est une analyse de chaque type d’aliment : présentation des habitudes de consommation à Okinawa, ce qu’il y a à gagner à consommer l’aliment, ses inconvénients, contre-indications, quand et comment le consommer, et comment progresser et inclure plus en profondeur les bienfaits de l’aliment. A la fin, un encadré présente un résumé des informations du paragraphe.
L’auteur nous prodigue ainsi l’ensemble des éléments nous permettant de nous faire une idée de l’intérêt (ou non !) de telle ou telle catégorie d’aliment et comment l’introduire petit à petit dans nos habitudes.
La dernière section propose quelques recettes avec les aliments qui nous ont été présentés tout au long du livre. Les recettes sont classées de la façon suivante : petits déjeuners, déjeuners, dîners, les sauces. Elle présente ensuite les produits Okinawa et compléments alimentaires mais aussi des outils pour aller plus loin, aides et soutiens et des outils pour en savoir plus.
J’avoue ne pas avoir (encore ?) essayé de réaliser de recettes issues de ce livre, je ne suis donc pas en mesure de vous dire si elles sont bien écrites, accessibles et savoureuses ou non. L’intérêt de ce livre réside, à mes yeux, dans la foule d’informations sur les bienfaits des aliments, comment bien les préparer pour en retirer le meilleur et comment changer petit à petit notre alimentation.
J’ai apprécié aussi le fait que l’ouvrage ne soit pas moralisateur, mais qu’il se concentre plutôt sur les faits, les résultats scientifiques. Le seul bémol, c’est la promotion de l’auteur pour son site web et les « produits liés » à l’ouvrage, mais cela reste relativement léger…
Connaissiez-vous ce programme ? L’avez-vous mis en pratique ?
Depuis quelques années, on nous abreuve de messages tous plus moralistes les uns que les autres en termes d’alimentation : manger 5 fruits et légumes par jour, 3 produits laitiers, des protéines mais pas trop, limiter les aliments gras, salés, sucrés (vous en connaissez beaucoup, vous, des aliments qui ne rentrent dans aucune des 3 catégories ?), etc.
Je ne crois pas, en dépit des fluctuations de mon poids, avoir une alimentation complètement borderline ou pas équilibrée. Notamment parce que j’ai arrêté de croire que si je ne mangeais pas équilibré un jour, j’allais crever d’une maladie atroce dès le lendemain (et avec mes tendance hypocondriaque ça a pas été facile, c’est d’ailleurs une lutte de tous les instants), et parce que je me dis que c’est pas parce que je mange un gâteau au chocolat que je vais avoir pris 5 kgs le lendemain (les 5 kgs c’est plus une accumulation – je vous laisse déterminer de quoi – qu’un écart ponctuel).
Alors bien entendu, le « bien » manger, c’est à la fois très marketing (qui n’a pas envie de « bien manger » avec tous ces messages moralistes ?), mais c’est surtout, je crois, une affaire personnelle. Par exemple, j’ai un ami (Cloud, pour ne pas le citer) pour qui bien manger cela passe par une bonne côte de bœuf, ce qui n’est pas du tout (mais alors pas du tout) quelque chose qui me conviendrait. Mais à l’inverse, ma salade ou soupe du soir, c’est peut-être pas du tout son truc. Vous comprenez l’idée ?
Je crois que j’ai commencé à ne plus faire n’importe quoi (= des crises de boulimie tonitruantes) quand j’ai découvert (oui, oui) la sensation de faim et le plaisir de cuisiner ce qui me faisait envie, que ce soit une tarte au citron, un rouleau de printemps, une salade de haricots ou des sablés aux noisettes pour aller avec mon thé.
Sauf que pour apprendre à cuisiner des choses qui me plaisaient, qui étaient en accord avec mes convictions (du bio, du frais autant que faire se peut), il a fallu un petit déclic. Outre le petit bout de mon histoire que j’ai partagé avec un homme qui adore cuisiner et la convivialité qui va avec, c’est un livre qui m’a donné envie de cuisiner. Depuis, deux autres sont venus apporter de l’eau au moulin de certaines de mes convictions.
Au fond le Bio Book, en bas à gauche Okinawa du Dr Curtay et en bas à droite Les aliments qui guérissent de Sophie Lacoste. Aujourd’hui on va parler du Bio Book (les autres livres feront eux aussi l’objet d’un article dédié).
Est-il utile que je vous rappelle combien j’adore ce bouquin (merci encore Annoche pour ce cadeau, plus que rentabilisé !) dont j’ai entendu parler par hasard dans un Marie-Claire Idées ? Toutes les recettes ou presque me tentent, j’aime beaucoup son aspect pédagogique. Cet ouvrage présente en effet deux parties.
La première est destinée à la découverte des différents produits disponibles dans les épiceries bio (et ailleurs sans doute aussi). Les aliments sont regroupés par catégories (les fruits et légumes, la viande, le poisson et les fruits de mer, les céréales, les légumes secs, les graines sèches, les graines germées, les algues, l’épicerie bio et les tofus) et l’auteur (Jean-François Mallet) a mis un point d’honneur à préciser les caractéristiques et vertus de chaque aliment.
Cette section m’est très pratique parce que je ramène souvent des choses de la biocoop « pour tester » sans trop savoir ce que c’est ou comment le préparer. C’est de cette manière que j’ai appris à cuisiner le soja jaune (qui a un goût très fin d’ailleurs, je vous le conseille !).
La seconde partie concerne les recettes en elle-même. Il y a 5 sections : apéritifs et entrée, plats végétariens, plats de poisson et de fruits de mer, plats de viande et de volaille, et desserts et douceurs.
Les recettes proposées sont simples et savoureuses : n’étant pas moi-même une grande cuisinière je voulais quelque chose qui soit praticable au quotidien et facilement adaptable à ce que l’on a dans son placard et son réfrigérateur (oui, j’ai une mini cuisine, donc un seul placard et cela ne m’empêche pas de cuisiner un petit peu).
A la fin du livre, une mini-section est consacrée à la cuisine bio en pratique.
Ce livre de recettes est mon chouchou et il a largement détrôné les autres (pourtant ils étaient nombreux !). J’ai réalisé environ ¼ des recettes depuis que je l’ai (6 mois…) et je suis satisfaite de chacune d’elles (même s’il me semble que les proportions de la crème de citron de la tarte sont un peu exagérées…).
La mise en page est claire, épurée et soignée comme je les aime. Les photos sont sans chichis et donnent envie de s’atteler à la préparation et à la dégustation des plats. Les recettes sont bien écrites et faciles à mettre en œuvre. Dans ces conditions, comment ne pas avoir envie de s’y mettre ?
Voilà pour le premier livre qui m’a incitée à « bien » manger, ou tout du moins en accord avec mes principes. Vous connaissiez ? Quel est le vôtre ?
Les rouleaux de printemps ou assimilés, j’ai bien souvent de quoi en faire. Je trouve cela rapide, bon et sain. Et j’ai quelque peu diversifié mes recettes notamment depuis que j’ai découverte celle du Bio Book (je vous en reparle très bientôt de ce bouquin offert par une collègue pour mon anniversaire et que j’adore !).
Je vous montre ?
Ingrédients pour 4 rouleaux de printemps :
4 galettes de riz
1 petite carotte
1/3 de barquette de pousses de radis, alfalfa et fenugrec
12 crevettes roses décortiquées
Préparation :
Pelez la carotte et taillez là en julienne.
Plongez une galette de riz dans de l’eau tiède pour la ramollir.
Déposez là délicatement sur une planche à découper en bois.
Posez les ingrédients de la « farce » : faites un petit lit de pousses, ajoutez la julienne de carottes et 3 crevettes.
Pour le pliage du rouleau, référez vous à ce schéma de Beau à la Louche (blog que j’adore, j’ai même acheté samedi un moule à manqué pour – peut être – tester sa recette de cheesecake pommes tatin qui me fait de l’œil…) qui explique très bien comment procéder !
Répétez les étapes 2 à 5 pour les 3 autres rouleaux.
Ingrédients pour la sauce :
1/2 cuillère à soupe de miel
1/2 cuillère à soupe d’huile (j’ai mis du colza, mais vous pouvez mettre autre chose, par exemple sésame, plus forte, ou olive, plus douce, choisissez juste une première pression à froid)
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de ketchup
Préparation :
Mélangez tous les ingrédients ensemble. Rien de plus simple !
Le dimanche matin (oui, je sais qu’on est mardi, merci), j’aime bien me faire un petit déjeuner qui sort de l’ordinaire. Quelque chose qui me rappelle des bons souvenirs, que je prends le temps de préparer et de savourer, un petit déjeuner d’exception presque.
Alors quand l’envie m’en prend, je me fais des pancakes que je nappe de sirop d’érable, de miel, de beurre, de pâte à tartiner ou encore de marmelade. Cette recette est super simple, rapide, pas de calamitage (n’est-ce pas Patate 😉 ?) possible, à moins de les oublier dans la poêle ! Et encore, comment résister à un tel parfum ?
Ingrédients pour deux personnes (ou pour un gros brunch pour les gourmand(e)s solitaires !) :
1 œuf
1 cuillère à soupe de sucre en poudre
1 cuillère à soupe d’huile (au goût neutre) ou de beurre fondu
150g de farine
1 bonne cuillère à café de levure
200ml de lait (moi je mets du lait végétal – soja, avoine, riz – mais le lait de vache doit faire l’affaire !)
Préparation :
Battez l’œuf avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Au mélange précédent, ajoutez l’huile.
Dans un autre récipient, mélangez la farine et la levure.
A la préparation farine + levure, ajoutez le mélange œuf + sucre. Fouettez bien et incorporez le lait petit à petit, pour éviter les grumeaux.
Dans une poêle antiadhésive, versez une petite louche de pâte. Quand des petites bulles apparaissent à la surface, retournez le pancake. Il est cuit quand il se détache facilement de la poêle.
Procédez ainsi jusqu’à l’épuisement de la pâte et dégustez !
Alors, cette recette n’est-elle pas simplissime pour un plaisir gustatif sans égal ?
Parfois, je manque cruellement d’inspiration pour savoir ce que je vais bien pouvoir manger, notamment le soir. Parfois je demande des idées aux copines (n’est-ce pas Loonie ? 😉 ), parfois je vais tout simplement chercher une soupe.
Et puis, quand je suis motivée pour cuisiner un peu, je vais puiser dans mes livres de recettes. Pour mon anniversaire, Annoche m’avait offert le Bio Book (dont e vous reparle bientôt ! ) qui est une véritable mine d’idées simples et savoureuses.
Alors mardi soir, ne sachant pas tellement quoi faire de mon morceau de saumon (une papillote ? ), j’ai ouvert ce livre et l’idée est venue toute seule : un tartare ! La recette qui suit est librement inspirée de celle qu’on peut trouver dans le livre.
A vos fourneaux !
C’est pas demain la veille que je deviendrai une blogueuse culinaire avec de belles photos…
Ingrédients (pour une entrée pour deux, ou un plat unique pour une personne) :
1 petit pavé de saumon (le mien faisait 140g)
1 grosse poignée de mâche
Le jus d’un demi citron jaune
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
1 cm de gingembre
1 cuillère à café de graines de sésame
Sel et poivre
Préparation de la marinade :
Émulsionnez le jus de citron, la sauce soja et l’huile d’olive.
Râpez le morceau de gingembre et ajoutez-le à la marinade.
Ajoutez-y les graines de sésame.
Salez et poivrez
Préparation du saumon :
Enlevez la peau du saumon et ôtez les arrêtes s’il y en a
Découpez le morceau de saumon en petits dés
Mélangez le saumon à la marinade et laissez au frigo 15 min
Pensez à mélanger de temps en temps le saumon avec la marinade, afin que tous les morceaux soient bien enrobés.
Au bout de 15 minutes de marinade, vous pouvez ajouter la mâche…