Aujourd’hui, on va parler d’un de mes sujets favoris, à savoir l’organisation, notamment via le système du bullet journal que j’expérimente depuis février.
J’ai la réputation d’être quelqu’un de super organisé, ce qui n’est, en fait, qu’un moyen pour moi de ne pas me laisser envahir par ma tendance bordélique, les impulsions de créativité qui me submergent sans crier gare, et une certaine tendance à procrastiner qui ne va pas trop bien avec mon perfectionnisme.
En gros, je m’organise pour moins me stresser toute seule et être un petit peu plus sereine.
Pendant longtemps, j’ai utilisé la bonne vieille technique de l’agenda avec les listes sur les feuilles volantes ou autres post-its : cela marchait plutôt bien quand j’étais étudiante (quoique, l’heure de colle que j’ai eu en histoire géo parce que je ne faisais pas mes devoirs va sans doute à l’encontre de ce que je viens de dire…), mais quand j’ai attaqué la vie active, le système a commencé à montrer ses limites : certains jours je gaspillais du papier parce que je n’avais rien de spécial à faire, et d’autres j’entassais les post-its parce que je voulais faire 3 milliards de trucs ce jour-là.
Si le fait d’avoir une liste démentielle de choses que vous voulez faire le week-end vous dit quelque chose, alors vous devez comprendre de quoi je parle.
J’avais donc un agenda et je ne sais combien de journaux et autres blocs qui traînaient un peu partout, que j’oubliais quelque part et donc ce qu’il y avait écrit dessus avec.
Je vous laisse imaginer à quel point cela a pu devenir problématique quand j’ai repris mes études en parallèle du travail, c’était assez… intéressant.
C’est en début d’année que j’ai commencé à m’intéresser au concept de bullet journal : littéralement c’est un journal de liste à puces, mais en fait c’est mille fois plus que cela.
Tout simplement parce que vous pouvez en faire ce que vous voulez.
Alors bien entendu il y a des bases, telles que l’index pour référencer le contenu du journal, la légende qui permet de savoir à quoi correspond une puce, les vues mensuelles / hebdomadaires / quotidiennes, les enregistrements pour plus tard (futur log, que je n’utilise pas) et puis il y a les collections. Ryder Carol, celui qui a posé un nom sur tout ça vous l’expliquera bien mieux que moi, je vous renvoie donc vers son site et la vidéo qui va bien (en anglais, mais les images valent mille mots non ?).
Et donc depuis Février je pratique : mes pages ont beaucoup changé depuis que j’ai commencé, j’essaye régulièrement de nouvelles choses et je regarde ce qui me convient ou pas. L’adaptation c’est un peu la clé de ce système je crois.
Voici donc comment je l’utilise et à quoi il ressemble …
Voici mon bullet journal, qui est un peu abîmé parce que je le traîne partout.
Je reviendrais dans un prochain article parler de ce que j’utilise comme journal et comme fournitures, parce que je voudrais que, quand même, l’article ne soit pas trop long (je sais, c’est très mal parti).
Le bullet journal s’ouvre sur un index, qui me permet de référencer ce qu’il y a aux différentes pages et de ne pas avoir à chercher pendant des heures.
En vrai je ne référence pas vraiment tout, seulement le principal, après j’ai un code couleur pour me repérer.
Ensuite, tous mes mois commencent par une double page sur mes intentions de Desire Map : je fais la revue du mois précédent sur la page de gauche, et sur la page de droite je détermine mes intentions du mois à venir. Cela me permet d’avoir plus de cohérence dans mes actions.
Après cela, j’ai une page de « souvenirs » (idée que j’ai vu chez Kara de Boho Berry) qui regroupe tout ce qui s’est passé d’intéressant. En mai j’étais à Montréal donc forcément il y a beaucoup de choses qui se rapportent à cela, mais pour les autres mois je garde une trace de certaines sorties avec les copains, si je suis allée au cinéma, si j’ai affronté une de mes peurs, etc. J’essaie globalement de garder cette page résolument positive.
En face, se trouve la page qui me permet de suivre mes habitudes (idem, idée vue chez Kara). Elles sont découpées en 3 catégories : les habitudes du matin, ce qui me fait du bien et que je peux faire dans la journée, et les habitudes du soir. La dernière ligne est consacrée à mon humeur : j’essaie de voir s’il y a une régularité dans mes fluctuations d’humeur et de voir ce que je peux faire pour les atténuer. Les couleurs utilisées pour signifier que j’ai réalisé une activité sont les mêmes que pour mes vues journalières.
Depuis juillet j’ai ajouté une vue mensuelle, que je n’utilisais pas avant, parce que je me suis rendue compte qu’en ce qui concerne le blog et le soin que je m’apporte, j’ai plus tendance à être assidue si j’ai une vue mensuelle en face de moi.
J’y mets aussi les événement du mois, tels les anniversaires et les RDV (vous noterez à ce titre, que j’ai même mis des événements pour des jours qui n’existent pas en Août !).
Les post-its c’est pour me donner de la flexibilité concernant le blog : je positionne les articles sur les post its et quand ils sont écrits, je mets au stylo le titre dans la case (et je me débarrasse du papier). C’est plus net que si je mettais des flèches partout ou si j’écrivais au crayon (perfectionnisme, tout ça)…
Voici à quoi ressemblent mes vues journalières : tous les soirs je prépare une liste pour le lendemain des activités que je voudrais mener. A noter, j’utilise l’ancienne légende du bullet journal où les cases sont des tâches et les points sont des événements : je trouve que c’est plus parlant comme ça, et puis j’aime bien colorier ma petite case.
Chaque vue journalière présente une base : le temps du jour avec les températures minimales et maximales, le volume d’eau (chaque petit carré représente 0.25 l, je m’arrange pour boire 2L d’eau par jour), les fleurs de Bach que je prends (en ce moment 2 fois/ jour) et mon humeur (un carré = basse, 2 carrés = moyenne et 3 carrés : bonne) que je reporte dans mon suivi d’habitudes.
Cela a peut être l’air compliqué ou consommateur en temps, mais en fait je dois passer grand maximum 30 minutes par mois pour préparer les vues mensuelles, et par jour peut être 10 minutes ?
Enfin il y a les collections, qui sont des pages où vous pouvez mettre ce que bon vous semble. Ici ce sont mes deux premières collections, une pour les livres que j’ai lu (que je vais revoir sans doute, il y a des choses qui ne me plaisent pas dedans), et une autre pour ceux que je souhaite lire.
Cette collection là est pour me mettre à courir, ce que je n’ai pas fait depuis que je l’ai écrite, mais cela me permet de vous montrer une autre façon de customiser votre bullet journal : en haut de page j’utilise souvent du washi/masking tape et celui-ci me permet de savoir quelle catégorie de collection il s’agit (les loisirs sont en violets à pois blancs, la santé c’est celui-ci à fleurs, les voyages sont en vert fluo, etc.).
Sur le côté de la page, vous verrez qu’il y a une petite ligne colorée : c’est un code couleur qui me permet de savoir de quel type de page il s’agit sans avoir à regarder le masking/washi tape.
Voilà, je crois que j’ai tout dit pour l’instant pour ce qui est de mon système. Si vous avez des questions, n’hésitez pas, je me ferai un plaisir de vous répondre.
Je vous laisse avec quelques inspirations (en anglais) de bullet journal que j’aime bien.
Bonne journée !