Pour mon voyage à Montréal, j’ai pris peu de photos, voulant passer plus de temps avec les gens que j’aime que derrière mon appareil. De base je ne prends pas des milliers de photos, mais là j’en ai pris encore moins : sur la période que j’ai passé là bas, je dois avoir pris à peine une grosse centaine de clichés.

Pourtant, à Québec, où nous n’avons passé que la journée, j’ai joué à la touriste, un petit peu. Car si c’est une ville où je suis allée plusieurs fois, c’était la première fois que je l’arpentais alors qu’elle portait ses habits de lumière pour les fêtes de fin d’année.

J’aime beaucoup l’atmosphère qu’il y a à Québec, très chaleureuse, intime, comme un gros village accueillant. A chaque fois que j’y suis passée, j’y ai engrangé de bons moments, et j’ai un souvenir de ville accueillante, où je me sens bien.

Ce jour là, il y avait du monde, mais pas une foule oppressante, non, plutôt un rassemblement de personnes ravies d’être là, à écouter les chants de Noël en pleine rue, à regarder les vitrines parées de leurs plus beaux atours, à rechercher la table qui répondrait à leurs attentes, ou tout simplement à déambuler dans les rues, profitant de la météo agréable.

Quand le jour a commencé à décliner, les illuminations ont véritablement pris leurs quartiers, mettant en valeur tantôt l’architecture des bâtisses de Québec, tantôt concourant avec la boutique voisine dans la course à la plus jolie vitrine, la plus décorée, toujours avec goût.

Dans notre petit groupe, je crois qu’aucun d’entre nous n’est très porté sur le shopping, et pourtant, comme tout le monde ou presque, nous sommes rentrés dans plusieurs boutiques, dont la fameuse dédiée aux décorations de Noël, et toutes avaient ce côté agréable, comme quand on se prélasse devant un bon feu de cheminée, un peu intimiste.

Du côté du Château Frontenac, l’ambiance était à la promenade tranquille, entre proches, à regarder les enfants jouer sur les canons, à admirer la vue sur la ville toute éclairée, à juste faire le plein d’air frais et de jolis souvenirs.

Et puis en arpentant les rues nous avons croisé la route d’une jolie grande roue, aux couleurs changeantes. J’ai décliné l’offre de m’installer dans une nacelle, le vent étant bien trop piquant pour moi, mais en attendant mes amis qui eux avaient voulu faire quelques tours, je l’ai regardée changer de couleurs, en me disant que c’était chouette d’être là.

Nous sommes rentrés à Montréal dans la soirée, en écoutant Adèle, Stromae et du classique dans la voiture, mélange musical étonnant pour une transition tranquille et puis nous nous sommes couchés, ravis de notre journée.

Les plaisirs simples sont les meilleurs.

Bonne journée !