Après mon petit périple au Golden Gate Bridge, c’est tout naturellement que j’ai repris le bus pour faire ce qui était prévu sur mon programme, à savoir aller au Golden Gate Park.
Je suis arrivée (complètement par hasard, il faut bien l’avouer) par le jardin des roses, accompagnée par un monsieur que j’ai croisé dans le bus (décidément on en croise beaucoup des gens gentils dans le bus !) et qui voulait me montrer l’endroit qu’il préférait, lui qui aime tant les fleurs. Alors il m’a fait rentrer par là, en me disant que de toute façon le parc était très joli et que j’y trouverais mon bonheur si je cherchais à me sentir perdue en pleine nature.
Et ce monsieur a bien eu raison ! Le parc est immense, tellement vaste qu’on en oublierait presque qu’on est en plein San Francisco. Je ne l’ai pas parcouru en entier, je pense qu’il m’aurait fallu au moins la journée pour le faire à pieds, en revanche à vélo ça doit être possible. Je me suis concentrée sur la partie Est du parc (donc à l’est de Presidio blvd) qui était celle qui m’intéressait le plus, et j’y ai passé au moins 5 heures.
Comme dans pratiquement tous les parcs nord-américains que j’ai pu visiter, on y croise des écureuils très mignons, un peu plus farouches que d’accoutumée mais qui prennent volontiers la pose si l’on accepte d’être un peu patient.
En ce dimanche ensoleillé, le parc était surtout rempli de locaux en train de faire leur footing (avec le front de mer de San Julians à Malte et les abords de Crissy Field, c’est là que j’ai vu le plus de personnes s’adonner à la course à pieds), de parcourir le parc à vélo ou de promener leurs enfants qui jouent gaiement dans l’herbe. Il y règne une atmosphère décontractée, j’ai croisé plusieurs groupes de personnes qui faisaient un pique nique au soleil, jouaient de la guitare, bref qui prenaient simplement du bon temps avec les personnes qui leur sont chères.
Il y a beaucoup de jolis arbres et de jolies fleurs disséminés un peu partout et on sent que les locaux sont très attachés à ce parc : toutes les personnes avec qui j’ai échangé quelques mots (notamment parce que le parc est tellement grand qu’il est assez facile de s’y perdre) (d’accord il y a des plans un peu partout, mais je n’y comprenais pas grand chose, alors je demandais mon chemin, tout simplement) avaient des étoiles dans les yeux et le sourire aux lèvres en m’en parlant.
Alors on ralentit le pas, on regarde partout les yeux grands ouverts pour ne pas en perdre une miette, on écoute les oiseaux qui piaillent, on sourit au passage des écureuils et puis on pose sa serviette quelque part, on s’allonge et on regarde les nuages passer, tranquillement.
La vie est bien douce au Golden Gate Park…
Bonne journée !